slow city
Partout autour de vous des voitures déambulent à vive allure, des hommes et des femmes pressés courent vers leurs bureaux, des publicités visuelles et auditives affluent de toutes parts et vous agressent…Si le yoga et la relaxation intensive n’ont pas raison de vous, fuyez vers une « slow city ».
« Slow city » n’est pas une ville. C’est un concept. Un espace non virtuel où le terme « conscience du temps » a remplacé « vivre à toute allure ». Conscience du temps, conscience des autres, de soi-même, de ce que l’on mastique…
L’initiative « Slow city » est née en 1999 au nord de l’Italie lorsque les habitants d’une petite bourgade viennent à refuser l’installation d’un McDo. Au nom de la qualité de vie. Prenant appui et exemple sur le « slow food » qui la précède d’une dizaine d’années, l’idée devient concept d’administration de la cité.
Le mouvement touche l’Europe entière, conquis (rapidement !) plus d’une vingtaine de ville qui s’engagent et se labellisent « Slow city » puis se structure en réseau international, administré aujourd’hui par Paolo Saturnini, maire de Grève.

Un manifeste « Slow city » voit le jour avec 70 recommandations et obligations. Voici les principales :
- Mise en valeur du patrimoine urbain historique en évitant la construction de nouveaux bâtiments.
- Réduction des consommations énergétiques.
- Promotion des technologies écologiques.
- Multiplication des espaces verts et des espaces de loisirs.
- Propreté de la ville.
- Priorité aux transports en communs et autres transports non polluants.
- Diminution des déchets et développement de programmes de recyclage.
- Multiplication des zones piétonnes.
- Développement des commerces de proximité.
- Développement d’infrastructures collectives et d’équipements adaptés aux handicapés et aux divers âges de la vie.
- Développement d’une véritable démocratie participative.
- Préservation et développement des coutumes locales et produits régionaux.
- Exclusion des OGM