samedi 27 août 2011

le sionisme mène la guerre.

Irrationnelle, la politique du gouvernement israélien? Non, elle est conforme à la doctrine fondatrice d'Israël: le sionisme avec ses dérives de racisme et de colonialisme. Einstein avait raison.
Enseignant et écrivain
Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n'aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera.» (Albert Einstein, lettre à Weismann, le 25 novembre 1929)
Aux yeux de nombreux observateurs, la politique actuelle du gouvernement israélien peut sembler parfaitement irrationnelle. Pourquoi courir le risque d'embraser le Liban, alors même que celui-ci se détache petit à petit de la Syrie? Pourquoi attaquer militairement le Hamas, à l'instant précis où ce mouvement s'apprêtait à céder aux pressions internationales et à reconnaître le «droit à l'existence» d'Israël? En réalité, ces actes ne sont incompréhensibles que si l'on s'obstine à juger la politique d'Israël à l'aune de son discours officiel, celui qu'il tient sur la scène internationale, affirmant que «nous souhaitons seulement vivre en paix avec nos voisins». Les choses deviennent beaucoup moins obscures lorsqu'on examine la politique de l'Etat israélien à la lumière de sa doctrine fondatrice: le sionisme.
Quand, vers 1885, des hommes comme Léo Pinsker, Ahad Haam et Theodor Herzl envisagèrent de créer un «foyer national juif» en Palestine, ils furent loin de faire l'unanimité autour d'eux. A vrai dire, la plupart des juifs refusèrent ce projet. D'abord parce qu'il n'avait aucun sens: il était matériellement impossible d'envisager l'émigration de tous les juifs du monde vers la Palestine (aujourd'hui encore, l'Etat d'Israël ne réunit qu'une infime portion des juifs de la planète, même s'il s'arroge le droit de parler en leur nom). D'autre part, la très grande majorité d'entre eux n'avaient aucune envie de quitter le pays où ils étaient nés; malgré les persécutions et les discriminations, ils se considéraient très justement comme des citoyens de France, de Belgique, des Etats-Unis, d'Allemagne, de Hongrie ou de Russie. Enfin, beaucoup de juifs, surtout les intellectuels et les progressistes, s'opposaient radicalement au caractère délibérément raciste et colonialiste du projet sioniste. Ils ne se reconnaissaient pas dans les propos d'un Ahad Haam quand celui-ci décrétait que «le peuple d'Israël, en tant que peuple supérieur et continuateur moderne du Peuple élu doit aussi devenir un ordre réel»; ils ne pouvaient suivre Theodor Herzl quand il disait vouloir «coloniser la Palestine», y créer un Etat juif et, pour ce faire, «rendre des services à l'Etat impérialiste qui protégera son existence». Même après la guerre et l'Holocauste, des personnalités juives de premier plan, tout en apportant parfois leur soutien matériel et moral aux juifs qui s'installaient en Palestine, continuèrent de refuser radicalement l'idée d'y créer un Etat juif. Einstein: «La conscience que j'ai de la nature essentielle du judaïsme se heurte à l'idée d'un Etat juif doté de frontières, d'une armée, et d'un projet de pouvoir temporel».
Le racisme et le colonialisme israéliens ne tiennent pas à la nature d'une majorité gouvernementale; ils sont le fondement même d'un Etat qui se définit non par référence à une nation, mais à une religion et à une ethnie particulières; un Etat qui affirme, sur base de légendes poussiéreuses, le droit de «son» peuple à l'appropriation exclusive d'une terre pourtant déjà habitée et exploitée par d'autres populations. Quelle terre? Là encore, les textes fondateurs du sionisme éclairent la politique actuelle. Lorsqu'il s'adresse en 1897 au gouvernement français, dans l'espoir d'obtenir son appui pour la fondation d'Israël, Herzl écrit: «Le pays que nous nous proposons d'occuper inclura la Basse-Egypte, le sud de la Syrie et la partie méridionale du Liban. Cette position nous rendra maîtres du commerce de l'Inde, de l'Arabie et de l'Afrique de l'Est et du Sud. La France ne peut avoir d'autre désir que de voir la route des Indes et de la Chine occupée par un peuple prêt à la suivre jusqu'à la mort». Après la Première Guerre mondiale et les accords Sykes-Picot, les mêmes promesses seront adressées à l'Angleterre. Et depuis 1945 elles jouissent, comme on sait, de l'oreille très attentive du gouvernement américain. De la Basse-Egypte au Sud-Liban... Il suffit d'un regard sur les cartes successives du Moyen-Orient, depuis la fondation d'Israël, pour observer avec quelle régularité systématique le plan de Theodor Herzl a été poursuivi. De la Galilée et de la bande côtière de Jaffa, les territoires proposés par le premier plan de partage de Bernadotte en 1948, Israël s'est progressivement étendu vers Jerusalem, la Mer Morte, le Neguev, le plateau du Golan au sud de la Syrie; aujourd'hui elle phagocyte petit à petit la Cisjordanie et Gaza; elle convoite même le Sud-Liban.
Israël est au Moyen-Orient ce que l'Afrique du Sud de l'apartheid fut, jadis, à l'Afrique australe: une colonie euro-américaine, imposant aux populations autochtones une domination à caractère raciste, et dont l'existence serait impossible sans l'aide matérielle d'une puissance impérialiste «en échange de services rendus». Souvenons-nous d'ailleurs qu'Israël s'est vu condamner à plusieurs reprises par les Nations unies en raison de sa collaboration militaire et nucléaire avec le régime sud-africain. Qui se ressemble s'assemble...
Quand un gouvernement juge que la vie d'un soldat est plus importante que celle de dizaines d'enfants et de civils, au seul prétexte que ce soldat est juif alors que les civils et les enfants sont musulmans, chrétiens ou sans religion, alors l'Etat que représente ce gouvernement est un Etat raciste. Quand des forces armées, dans les territoires qu'elles occupent illégitimement, interdisent aux civils de se déplacer, de puiser l'eau aux puits et aux sources, de labourer leurs champs, de visiter leur famille, de se rendre à l'école ou à leur travail, de circuler d'un village à l'autre, d'amener un enfant malade chez le médecin, tout cela pour l'unique motif que ces civils ne sont pas de confession juive ou de nationalité israélienne, alors cette armée est celle d'un Etat raciste et colonialiste.
Dire cela aujourd'hui, en Europe, oser contester les fondements du projet sioniste, c'est risquer de se voir attaquer comme antisémite, voire comme négationiste. Il est temps que cesse cette hypocrisie. La Shoah ne peut justifier les souffrances des Palestiniens et des Libanais. De quel droit les dirigeants israéliens, nés pour la plupart après 1945, parlent-ils au nom des victimes du nazisme? De quel droit prétendent-ils s'approprier la mémoire exclusive d'un crime perpétré contre toute l'humanité? Oser invoquer l'Holocauste pour justifier son propre racisme est une insulte, non un hommage au martyr juif.
On s'est offusqué d'entendre le président iranien dire qu'il fallait «rayer Israël de la carte». Ce serait pourtant bien l'unique solution que de voir disparaître politiquement bien sûr, l'Etat d'Israël et, pareillement, les prétendus «territoires palestiniens», ces nouveaux bantoustans. Gommons de la carte du Moyen-Orient la frontière honteuse entre juifs et Arabes. La politique de «deux peuples, deux Etats», la politique du partage de la Palestine sur une base religieuse et ethnique, est une politique d'apartheid qui n'apportera jamais la paix. Revenons-en à ce qui fut toujours, jusqu'à Oslo, le projet de l'OLP, mais aussi celui d'un grand nombre de juifs comme, derechef, le grand physicien et humaniste Albert Einstein: «Il serait, à mon avis, plus raisonnable d'arriver à un accord avec les Arabes sur la base d'une vie commune pacifique que de créer un Etat juif».

SOURCE:LA LIBRE BELGIQUE

samedi 20 août 2011

CORNELIU ZELEA CONDREANU

«La terre est la base, le support de la vie d'une nation. La nation, comme un arbre, a ses racines enfoncées dans la terre du pays, d'où elle tire les substances nécessaires à sa vie. Il n'existe pas de peuple qui puisse vivre sans terre, comme il n'existe pas d'arbre qui puisse vivre suspendu en l'air. Dieu a fait des lois qui règlent la vie des peuples: la loi du territoire en est une. Dieu a fixé à chaque peuple un territoire déterminé afin qu'il puisse y vivre, croître, s'y développer et s'y créer sa civilisation originale.»
«Nous construirons un homme nouveau issu de l'école légionnaire. De hauts remparts de vertu le sépareront du reste du monde. Il restera à l'abri des souffles pernicieux de la lâcheté, de la corruption et des basses passions, qui tuent tant les individus et étouffent les nations.»
«Seule la domination absolue de l'esprit sur le corps est la condition normale et la prémisse de toute force vraie, de tout héroïsme véritable.»
«Les foules ont parfois un contact passager, une minute de vision avec le peuple du passé et ses morts. Elles ressentent alors l'instinct de la grandeur de la Nation. Et ce contact est si fort, les remuant comme un tremblement de terre, que les foules, bouleversées, pleurent.»
«Au-delà de la nation, nous reconnaissons des principes éternels et immuables, au nom desquels on doit être prêt à combattre, à mourir et à tout subordonner, avec au moins la même détermination qu'au nom de notre droit de vivre et de défendre notre vie. La vérité et l'honneur, par exemple, sont des principes métaphysiques que nous mettons plus haut que notre nation elle-même.»
«Par notre action hardie, nous rompons avec la mentalité qui domine ce siècle. Nous tuons en nous-mêmes un monde pour en construire un autre, un monde plus élevé atteignant aux cieux. Le règne absolu de la matière est brisé pour être remplacé par celui de l'esprit et des valeurs morales. Nous ne nions pas et ne nierons pas le rôle et la nécessité de la matière dans le monde, mais nous nions et nierons toujours son droit à la prééminence.»
«Ce pays meurt d'un manque d'hommes, pas d'un manque de programmes. (...) Ce n'est pas des programmes que nous devons avons, mais des hommes, des hommes nouveaux.»
«A la place de l'homme faible et abattu qui plie à chaque brise, un homme qui est bien trop commun dans la politique et dans d'autres domaines, nous devons créer pour cette nation un homme qui ne plie pas, qui soit inflexible.»
«Il ne suffit pas de lutter pour vaincre, mais il faut apporter, soutenir un esprit permanent de sacrifice au service de la nation, il faut se rappeler qu'à l'idée d'élite est attachée l'idée de sacrifice, de pauvreté, de vie stricte, et que là où l'idée de sacrifice prend fin, l'élite disparaît.»
«Il existe, parmi tous ceux qui servent leur peuple dans les diverses parties du monde, un lien de sympathie, de même qu'il existe un tel lien parmi ceux qui travaillent à la destruction des peuples.»
«C'est par ses héros que vit un peuple et non par ses majorités lâches et inertes. Pour eux, peu importe de vaincre ou de mourir, car lorsqu'ils meurent, le peuple tout entier vit de leur mort et s'honore de leur martyre. Ils brillent dans l'Histoire comme des images d'or, que le soleil sur les hauteurs éclaire au crépuscule, tandis qu'en bas, sur les plaines, si vastes et si nombreuses soient-elles, s'étend le voile de l'oubli et de la mort.»
«Regardez les droit dans les yeux, tous ces tyrans! Subissez avec résignation tous les coups, supportez toutes tortures, parce que le sacrifice de nous tous sera la fondation de fer des vies sacrifiées et des âmes torturées pour notre victoire. Pour ceux d'entre nous qui tomberont, nous aurons leur gloire héroïque et leurs tombes! Mais ceux qui nous tueront porteront la marque des traîtres et seront accusés de génération en génération.»

la face cachées des indigénes...

http://video.google.com/videoplay?docid=-3598843618156448314#

dimanche 7 août 2011

BLACKSHIRT

MES IDEES POLITIQUES-CHARLES MAURRAS

Les grands textes politiques de Charles Maurras sont souvent les préfaces ou les introductions par lesquelles il ouvre ses ouvrages. Ainsi en est-il de La Démocratie religieuse, de L’Enquête sur la Monarchie (édition de 1924), de Mes idées politiques.
Là, Maurras, qui, quotidiennement dans L’Action Française, analysait les événements pour en faire sortir les grandes vérités, a condensé sa pensée et lui a donné toute sa force.
La longue préface de Mes idées politiques a été écrite en 1937 alors qu’il purgeait à la prison de la Santé une condamnation pour avoir défendu la paix contre des politiciens qui voulaient entraîner la France dans une guerre insensée contre l’Italie. C’est un texte magistral de philosophie politique. Il devrait être enseigné dans tous les lycées de France. Maurras l’a appelé La politique naturelle. Il ne contient pas de vues idéologiques a priori reflétant la conception personnelle que l’auteur se ferait de l’homme en société ; il s’appuie sur l’observation des faits tels que chacun peut les constater. L’analyse rigoureuse de la condition humaine à laquelle procède Maurras touche aux profondeurs de l’être.

Bienfaisante inégalité

Les premières lignes ont la valeur d’un morceau d’anthologie : « Le petit poussin brise sa coquille et se met à courir. Peu de choses lui manque pour crier : “Je suis libre...”. Mais le petit homme ? Au petit homme, il manque tout. Bien avant de courir, il a besoin d’être tiré de sa mère, lavé, couvert, nourri. Avant que d’être instruit des premiers pas, des premiers mots, il doit être gardé des risques mortels. Le peu qu’il a d’instinct est impuissant à lui procurer les soins nécessaires, il faut qu’il les reçoive, tout ordonnés, d’autrui [...] Le petit homme presque inerte, qui périrait s’il affrontait la nature brute, est reçu dans l’enceinte d’une autre nature empressée, clémente et humaine : il ne vit que parce qu’il en est le petit citoyen. »
Tel est le bienfait de ce que Maurras appelle « l’inégalité protectrice ». Celui-ci s’inscrit ainsi en faux contre les idées rousseauistes selon lesquelles les hommes naissent « libres et égaux en droit ».
Plus tard, l’homme prend conscience de lui-même et devient adulte. Il voudra changer le monde ou, du moins, y imprimer sa marque. « Il n’est pas promis à la solitude. Il ne la supporterait pas. L’homme adulte, quelque trouble agitation qui l’emporte, et souvent par l’effet de ce trouble, ne cesse de subir un premier mouvement qui est de rechercher son semblable pour se l’adjoindre ou se joindre à lui. ». Là encore c’est l’inégalité des goûts, des capacités, qui incite les hommes à se rapprocher pour réaliser quelque chose ensemble. Cependant, « si la nécessité impose la coopération, le règne de l’antagonisme ne sera jamais supprimé non plus ». C’est là, et là seulement, qu’apparaît le contrat qui va régler les relations entre les hommes. Le contrat aura d’autant plus de portée et de solidité qu’il s’appuiera sur les affinités naturelles.
Autre élément qui contredit le dogme de la Liberté et l’Égalité : la notion d’hérédité. Les générations passées ont accumulé un ensemble de biens matériels et moraux dont l’homme est l’héritier et qu’il doit maintenir et si possible enrichir pour ses successeurs. Elles lui transmettent aussi une expérience et la connaissance des lois inscrites dans la nature des choses. En tenant compte de ces lois, l’homme pourra donner pleine efficacité à son action.
Selon la famille dans laquelle il naît, l’homme va être plus ou moins favorisé dans la vie ou orienté différemment. Il n’y a pas là d’injustice mais un fait de nature. Ce qui n’interdit pas à l’homme de vouloir s’élever dans la hiérarchie sociale et aux dirigeants politiques de remédier aux inégalités choquantes. Le vice de la démocratie est d’entretenir l’envie entre les citoyens. Les politiciens en vivent. Pour être élus, ils promettent « l’impossible » en méprisant les contraintes du réel.
Nous ne donnons là qu’un aperçu de la préface de Mes idées politiques qui est un texte d’une grande richesse de réflexions.

Le souci du réel

Le corps de l’ouvrage contient de fortes pensées qui ont été rassemblées sur les grands thèmes politiques : la Vérité, la Force, l’Ordre, l’Autorité, la Liberté (« La liberté n’est pas au commencement, mais à la fin. Elle n’est pas à la racine, mais aux fleurs et aux fruits de la nature humaine ou pour mieux dire de la vertu humaine. On est plus libre à proportion qu’on est meilleur. »), la Propriété, la Tradition (« La vraie tradition est critique. »), la Civilisation, l’État, la Démocratie, les Questions sociales, etc. On peut s’y reporter comme dans un dictionnaire grâce à la clarté du sommaire. Une idée domine toutes les réflexions de Maurras : le souci du réel, la juste délimitation entre ce qui relève de la nature et ce qui ressortit à la volonté. Les déterminismes politiques, chez Maurras, n’anéantissent pas la liberté de l’homme. Ils permettent à celle-ci d’atteindre sa pleine efficacité.
À l’heure où l’État-nation est remis en question par la "construction européenne", il est intéressant de se reporter aux chapitres qui le concernent dans Mes idées politiques.
Sur la patrie : « La France existe autrement que par une trentaine ou une quarantaine de millions de têtes vivantes. Quarante millions d’hommes vivants, soit, mais un milliard d’hommes morts. ». Plus loin : « La France n’est pas une réunion d’individus qui votent mais un corps de familles qui vivent. » Cela pour répondre à Jean de Viguerie qui ose soutenir que Maurras s’était rallié au “patriotisme révolutionnaire”...
Sur la nation : « La nation est le plus vaste des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets. Brisez-le, et vous dénudez l’individu. Il perdra toute sa défense, tous ses appuis, tous ses concours. »
Exalter la nation ne signifie pas se replier sur elle en méprisant les autres pays : « Une déesse France entre naturellement en rapport et composition avec les principes de la vie internationale qui peuvent la limiter et l’équilibrer. En un mot, la nation occupe le sommet de la hiérarchie des idées politiques. De ces fortes réalités, c’est la plus forte, voilà tout. » Une réalité bien plus forte que l’Union européenne, pourrions-nous ajouter.
Sur le nationalisme : « Le nationalisme s’applique plutôt qu’à la Terre des Pères aux Pères eux-mêmes, à leur sang et à leurs œuvres, à leur héritage moral et spirituel, plus que matériel. Le nationalisme est la sauvegarde due à tous ces trésors qui peuvent être menacés sans qu’une armée ait passé la frontière, sans que le territoire soit physiquement envahi. »
Tous les nationalismes ne se valent pas : « Il y a autant de nationalismes que de nations », soutient Maurras. « Pas plus que les hommes, les patries ne sont égales, ni les nations. » La prétendue égalité des nations relève de l’égalitarisme démocratique et peut être malfaisante. Le critère, c’est le bien commun international.
Aujourd’hui les souverainistes doivent se mettre à l’école du nationalisme de Charles Maurras pour approfondir les raisons de leur combat.

mardi 2 août 2011

poutine contre la politique économique americaine

Les Etats-Unis doivent cesser de parasiter l'économie mondiale en jouant sur le monopole du dollar, a déclaré lundi le premier ministre russe Vladimir Poutine commentant le compromis sur le relèvement de la dette américaine trouvé dimanche par les républicains et démocrates.
"La décision prise dimanche n'a fait que remettre à plus tard l'adoption de mesures systémiques. Le pays vit au-dessus de ses moyens, il rejette la responsabilité de ses problèmes sur l'économie mondiale, parasite l'économie mondiale grâce au monopole du dollar", a indiqué M.Poutine lors d'une visite au camp de jeunes aménagé près du lac Seliger, dans la région russe de Tver.
Dans le même temps, il a estimé que les hommes politiques américains "ont été assez raisonnables et responsables pour prendre une décision équilibrée".
Si le Congrès américain rejette lundi le nouveau relèvement de la dette souveraine proposé par la Maison Blanche, les Etats-Unis seront obligés à annoncer un défaut de paiement technique le 2 août ce qui portera préjudice à l'économie mondiale, selon M.Poutine.
Le 16 mai dernier, la dette publique des Etats-Unis a dépassé le plafond des 14.300 milliards de dollars fixé par le Congrès l'année dernière.