jeudi 28 avril 2011

R. BRASILLACH, Notre avant guerre,

« Car l’extravagance des adversaires du fascisme se trouve avant tout dans cette méconnaissance totale de la joie fasciste. Joie qu’on peut critiquer, joie qu’on peut même déclarer abominable et infernale, si cela vous chante, mais joie. Le jeune fasciste, appuyé sur sa race* et sur sa nation, fier de son corps rigoureux, de son esprit lucide, méprisant des biens épais de ce monde, le jeune fasciste dans son camp, au milieu des camarades de la paix qui peuvent être des camarades de la guerre, le jeune fasciste qui chante, qui marche, qui travaille, qui rêve, il est tout d’abord un être joyeux. Avant de la juger, il faut d’abord savoir qu’elle existe, et que le sarcasme ne l’entamera pas. Je ne sais pas si, comme l’a dit Mussolini, « le vingtième siècle sera le siècle du fascisme », mais je sais que rien n’empêchera la joie fasciste d’avoir été, et d’avoir tendue les esprits par le sentiments et par la raison.

Le fascisme n’était pas pour nous, cependant, une doctrine politique, il n’était pas d’avantage une doctrine économique. Il n’était pas l’imitation de l’étranger, et nos confrontements avec les fascismes étrangers ne faisaient que mieux nous convaincre des originalités nationales, donc de la notre. Mais le fascisme, c’est un esprit. C’est un esprit anticonformiste d’abord, antibourgeois, et l’irrespect y avait sa part. C’est un esprit opposé aux préjugés, à ceux de la classe comme à tout autre. C’est l’esprit même de l’amitié, dont nous aurions voulu qu’il s’élevât jusqu’à l’amitié nationale ».

* race s’emploie encore ici au vieux sens de suite des générations.  Paris, Plon, 1941,

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