lundi 17 janvier 2011

MIKIS MANTAKAS PRESENTE!

En Italie ces quarante dernières années, le peuple a connu des moments difficiles au cours desquelles le pouvoir politique s’est nourri des rêves des jeunes générations.
Il les a manipulées, les jetant dans une absurde guerre de bandes opposées, de barricades fictives. Il a fomenté la haine. Il a créé un climat de tension latente et de violence diffuse qui a servi d’alibi à sa propre survie. Tandis que les alternatives les plus authentiquement révolutionnaires s’annulaient mutuellement, ce pouvoir politique s’est maintenu grâce à son rôle fictif de garant de l’ordre.
Ces années semblent loin : les vieux sigles n’existent plus, les gouvernants ont de nouvelles têtes, la politique a perdu sa position centrale. Mais ce qui n’a pas changé, ce sont les responsabilités de ce système politique et économique qui, pour survivre, a recherché la mort de garçons innocents et qui, aujourd’hui encore, pour continuer à régner, brise quotidiennement les instincts de liberté du peuple.
Mikis Mantakas est tombé sous les balles gauchistes le 28 février 1975, pour avoir rêvé à une autre Europe, pour avoir voulu forger un autre avenir. Comme d’autres avant lui, comme d’autres après lui, il a mis “sa peau au bout de ses idées”.
Nos camarades italiens n’oublient pas leurs morts. Ils ne manquent jamais une occasion de leur rendre hommage. Et chaque militant, aussi jeune soit-il, connaît le sacrifice de ses “anciens”. Aucun romantisme morbide là dedans : Pour les camerati, “Se souvenir n’est pas de la sensiblerie ou de la nostalgie. Se souvenir est un acte politique.”
C’est dans cet esprit qu’en ce jour d’anniversaire, nous autres, identitaires français, belges, suisses, québécois, avons voulu faire oeuvre de mémoire. Cette œuvre de mémoire est une mise en accusation forte du système ainsi que la promesse de continuer à le combattre. Puisse cette plaquette dédiée à Mikis Mantakas nous inciter à garder dans nos âmes et dans nos coeurs les noms de celles et ceux qui, nés de ce côté-ci des Alpes, sont tombés pour nos idées : Stéphane Zanetacci, Alain Escoffier, Françoise Combier, Jean-Philippe Courrèges, Olivier Thiriat, Sébastien Deyzieux, et tant d’autres encore…qui ont donné leurs vies pour l’Europe !!!
Eux aussi marchent dans nos rangs.
Hier, aujourd’hui, demain en Wallonie, en France et au Québec, en Suisse et à Bruxelles, nous nous souvenons.

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