mardi 25 octobre 2011

les maitres du monde

Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations.

Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.

Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.

A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie.

La démocratie a déjà cessé d'être une réalité.
Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n'est pas informé de leurs décisions.
La marge d'action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n'ont été ni consultés, ni informés.
Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d'un processus appelé "mondialisation".




Une suspension proclamée de la démocratie n'aurait pas manqué de provoquer une révolution. C'est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres.
Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel.
Et c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux.
Pour résumer, nous n'avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s'appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce.

lundi 24 octobre 2011

Le guide de la révolution libyenne et du mouvement de libération panafricain est tombé au champ d’honneur et rejoint la cohorte des révolutionnaires africains, des Lumumba, Sankara et de la foule des anonymes assassinés par les impérialistes et les gangsters locaux à leur solde. Il est d’ores et déjà présent dans le coeur et la mémoire des peuples africains aspirant à mener une vie digne et pleinement humaine que leur refusent les rapaces d’une classe capitaliste se vautrant dans la fange de la cupidité et du déshonneur. Il a rejoint l’armée des ombres de tous les résistants à l’infamie de la société de classes entraînant l’humanité dans une course aux abîmes délirante, des prolétaires et révolutionnaires du monde entier qui un jour sonneront le glas de la fin de l’exploitation capitaliste.
Nous réitérons l’expression de notre dégoût à l’égard de la bourgeoisie occidentale et française en particulier qui, tous partis confondus, a soutenu l’agression otanesque. Cette racaille sans honneur devra un jour rendre des comptes aux peuples en lutte pour leur liberté et dignité. Il est du devoir du prolétariat européen d’articuler ses luttes sociales à une perspective anti-impérialiste globale.
C’est dans cette perspective que nous saluons ta mémoire Mouammar Kadhafi.

mardi 18 octobre 2011

NON A LA «MOSQUÉE» D’UCCLE

Nous, habitants de Bruxelles et plus particulièrement d’Uccle, apprenons avec crainte et inquiétude qu’une «mosquée» va être édifiée à Uccle sous l’égide de la Communauté ahmadie de Belgique ; rappelons que le mouvement ahmadiyya, non reconnu comme musulman tant par les sunnites que par les chiites, et de ce fait interdit de Pèlerinage à La Mecque, fait, dans de nombreux pays musulmans, notamment au Pakistan, au Bangladesh et en Indonésie, l’objet de persécutions récurrentes et d’attentats ; que, très récemment, à Lahore, au Pakistan, une mosquée ahmadie a été incendiée et ses fideles massacrés, entrainant la mort de plus de 80 personnes ; que le responsable, américain d’origine pakistanaise, de la communauté ahmadie d’une ville américaine, a été assassiné de deux balles dans la tête alors qu’il séjournait au Pakistan ; qu’à la lumière de ces exemples parmi des centaines d’autres, il y a tout lieu de craindre que la présence ostensible de ce lieu de culte ahmadi dans notre ville n’entraine de graves troubles à l’ordre public, des manifestations hostiles, voire des affrontements armés et des attentats, alors surtout que l’on sait que de nombreux groupes islamistes virulents, certains appelant même au djihad, prospèrent dans notre ville.
En conséquence, demandons que cette mosquée ne soit pas édifiée et que le permis de construire sollicité par la Communauté ahmadiyya ne soit pas accordé.

FAIRE DIVERSION

Sommaire de la diversion

Médias: Garder l'attention du public adulte distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.
Enseignement: Garder le public ignorant des véritables mathématiques, de la véritable économie, de la véritable loi, et de la véritable histoire.
Spectacles: Maintenir le divertissement public en-dessous du niveau de la sixième.
Travail: Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux.


lundi 17 octobre 2011

Les Illuminati sont une "élite dans l'élite". C'est la plus ancienne et la plus secrète des organisations des "Maîtres du Monde". La plupart de ces organisations ont un siège social et des membres dont on connaît l'identité. Mais les membres des Illuminati ne sont pas connus de manière certaine, même si certains noms circulent avec insistance. Il s'agit de grandes familles capitalistes ou issues de la noblesse, comme par exemple les Rothschild, les Harriman, les Russel, les Dupont, les Windsor, ou les Rockefeller (notamment l'incontournable David Rockefeller, également co-fondateur du Groupe de Bilderberg et du CFR).
Les Illuminati existent sous leur forme actuelle depuis 1776, date de fondation de l'Ordre des Illuminati en Bavière par Adam Weishaupt, un ancien Jésuite. Leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population.
La création des Illuminati marquait le lancement d'un Plan conçu pour se dérouler sur plusieurs siècles, en utilisant le contrôle du système financier naissant pour parvenir une domination totale sur le monde. La réalisation du Plan s'est ensuite transmise comme un flambeau de génération en génération, au sein d'une élite héréditaire d'initiés qui ont su l'adapter aux évolutions technologiques, sociales, et économiques.
Contrairement aux autres organisations des Maitres du Monde, les Illuminati ne sont pas un simple "club de réflexion" ou "réseau d'influence". Il s'agit d'une organisation dont la véritable nature est ésotérique ou "occulte".
Les dirigeants politiques ou économiques se présentent au public comme des personnes éminemment rationnelles et matérialistes. Mais le public serait étonné d'apprendre que certaines de ces personnes participent à des cérémonies étranges, dans des sociétés secrètes où se perpétuent le culte des dieux égyptiens et babyloniens: Isis, Osiris, Baal, Moloch, ou Sémiramis.

Le terme "Illuminati" signifie littéralement "les Illuminés" (du latin "illuminare": illuminer, connaître, savoir).
Les Illuminati se considèrent en effet comme détenteurs d'une connaissance et d'une sagesse supérieure, héritées de la nuit des temps, et qui leur donne une légitimité pour gouverner l'humanité. Les Illuminati sont la forme moderne d'une société secrète très ancienne, la "Fraternité du Serpent" (ou "Confrérie du Serpent"), dont l'origine remonte aux racines de la civilisation occidentale, à Sumer et Babylone il y a plus de 5000 ans.
La civilisation qui domine le monde aujourd'hui est en effet la prolongation de la civilisation Sumérienne, qui a inventé tout ce qui caractérise la civilisation occidentale: l'administration d'état, l'argent, le commerce, les taxes et les impôts, l'esclavage, les armées organisées, une expansion fondée sur des guerres perpétuelles et l'asservissement des autres peuples. Ce fut aussi la première civilisation à détruire son environnement. Pratiquant une agriculture intensive après avoir inventé l'irrigation, les civilisations Sumérienne et Babylonienne ont transformé des prairies verdoyantes en un désert qui est aujourd'hui l'Irak.
Depuis Sumer et Babylone, la Fraternité du Serpent s'est perpétuée en prenant des formes et des noms multiples à travers les époques, exerçant son influence sur les religions et les pouvoirs politiques successifs, dans une longue filiation qui inclut les "écoles de mystère" égyptiennes et grecques, l'église chrétienne de Rome (utilisée comme "véhicule" par la "Fraternité" pour s'implanter en Europe), les Mérovingiens (d'où le personnage "Mérovingien" dans le film "Matrix"), les Templiers (et leurs nombreuses ramifications - Franc-Maçons, Rose-Croix, Prieuré de Sion, Ordre Militaire et Hospitalier de St Jean de Jerusalem, Ordre de Malte...), et enfin les "Illuminati" et les organisations qui y sont rattachées.
Le symbole des Illuminati est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l'Elite) est éclairé par l'oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).
Les deux mentions en latin sont très significatives. "NOVUS ORDO SECLORUM" signifie "nouvel ordre pour les siècles". En d'autres termes: nouvel ordre mondial. Et "ANNUIT CŒPTIS" signifie: "notre projet sera couronné de succès".
Un projet aujourd'hui proche de sa réalisation finale.

LA CHINE PRETE A RACHETER LA DETTE EUROPEENNES

Pékin s'est engagé dans les coulisses à soutenir la zone euro en échange de politiques de réduction du déficit et de coupes budgétaires drastiques, rapporte dimanche le Sunday Times.

Selon le quotidien dominical, les représentants chinois à la réunion des ministres des Finances du G20 samedi à Paris ont indiqué que Pékin était prêt à investir des dizaines de milliards dans la zone euro à travers des achats d'infrastructures dans les pays endettés.

Le journal rapporte, en citant une source proche des discussions, que les banques chinoises pourraient également augmenter leurs achats de dette souveraine de la zone euro.

"La Chine veut s'assurer que l'Europe connaît l'ampleur du trou et qu'il ne va pas se creuser, avant de commencer à le remplir", a indiqué une source citée par journal.

Les pays du G20, réunis samedi à Paris, ont reconnu les progrès réalisés par les Européens dans la résolution de leur crise de la dette, mais, inquiets pour une croissance mondiale dont les perspectives s'assombrissent, ils les ont aussi pressés de tenir leurs promesses.

Le ministre des Finances français François Baroin a promis des progrès décisifs au sommet européen à Bruxelles le 23 octobre.

mercredi 12 octobre 2011

ARGENT=POUVOIR

La ploutocratie : (du grec ploutos : richesse ; kratos : pouvoir) consiste en un système de gouvernement où l'argent constitue la base principale du pouvoir. D'un point de vue social, cette concentration du pouvoir dans les mains d’une classe sociale s’accompagne de fortes inégalités et d’une faible mobilité sociale.
Actuellement, ce système est essentiellement une conception théorique et polémique, même s'il est courant de voir une très forte corrélation entre le pouvoir politique et la richesse. La qualification de ploutocratie, souvent utilisée de façon péjorative, est donc plutôt un argument dans le débat politique qu'un régime à proprement parler. Il existe cependant de multiples exemples historiques d’États où le pouvoir est exercé par une oligarchie (un petit nombre de personnes) de la richesse : quelques cités grecques, des cités-États de l’Italie médiévale (Gênes, Venise, Florence), ou la Ligue hanséatique. La République de Rome d'une certaine manière est également une ploutocratie car seuls les plus fortunés pouvaient accéder à des fonctions politiques.
Il ne faut pas confondre la ploutocratie avec des systèmes où l’exercice de la citoyenneté est lié à une richesse minimale. La nécessité de jouir d'une richesse minimale est liée en fait à l’intérêt pour la collectivité (sont plus motivés pour la bonne marche de l’ensemble ceux qui possèdent plus) et à la possibilité d’acquérir du matériel militaire (sont plus motivés pour défendre la cité ceux qui possèdent plus, et les autres de toute façon ne peuvent pas s’équiper). Dans les différents systèmes politiques des cités antiques, en effet, les citoyens étaient très souvent les soldats, et devaient s’équiper eux-mêmes, à leurs frais : les citoyens étaient ceux qui pouvaient le faire, avec parfois un privilège politique pour ceux qui étaient capables de s’offrir un cheval (chevalier romain). Cependant, ces systèmes politiques avaient un minimum assez bas pour garantir une armée assez nombreuse, ce qui ne permet pas de les qualifier de ploutocraties.
Les suffrages censitaires, c’est-à-dire exigeant une contribution minimale (cens) aux finances publiques, sont très fréquents dans l’Histoire. Ces systèmes ne sont pas ploutocratiques, car le plus souvent seules les contributions directes (généralement à base foncière) étaient comptées, au contraire des contributions indirectes (souvent à base commerciales) ; de ce fait, les plus riches, souvent des commerçants, n’appartenaient pas forcément à la base politique

mardi 11 octobre 2011

La « guerre contre le terrorisme » est une guerre asymétrique, en raison de la nature même du phénomène : c’est précisément parce que le terroriste ne dispose pas des moyens de confrontation classiques qu’il recourt au terrorisme. Cette asymétrie existait déjà à l’ère du partisan classique, ce qui suscitait la colère de Napoléon. Avec le terrorisme global, cette asymétrie se généralise à tous les niveaux. Asymétrie des acteurs : d’un côté des structures lourdes et des Etats, de l’autre des logiques fluides et des groupes transnationaux. Asymétrie des objectifs : les terroristes savent où et comment ils frapperont, leurs adversaires ne savent pas (ou ne savent qu’imparfaitement) ou et comment leur répondre. Asymétrie des moyens : le 11 septembre 2001, en l’espace de quelques minutes, les navires de guerre, les bombes atomiques, les F-16 et les missiles de croisière sont devenus obsolètes face à quelques dizaines de « fanatiques » munis de couteaux et de cutters. Réalisés avec des moyens dérisoires, les attentats de New York et de Washington ont fait vaciller l’Amérique et causé, directement ou indirectement, des dommages évalués à plus de 60 milliards de dollars.

Mais la principale asymétrie est d’ordre psychologique : un immense fossé sépare des hommes pour qui beaucoup de choses sont pires que la mort et un monde dans lequel la vie
individuelle, pur fait d’immanence, est regardée comme un bien que rien ne saurait surpasser. Les Occidentaux vivent aujourd’hui dans un monde « désenchanté » qui considère qu’aucun bien n’est supérieur à la vie. Au cours de l’histoire, ce sentiment a été l’exception plutôt que la règle. Percy Kemp parle ici très justement du « choix anthropocentriste qui fut fait, dès la Renaissance, de placer l’homme plutôt que Dieu au centre de l’univers et de substituer la peur de la mort à celle de l’enfer ». D’où l’asymétrie radicale existant entre des terroristes prêts à donner leur vie en supprimant la vie des autres, précisément parce qu’ils n’ont pas « peur de la mort », et ceux pour qui ce comportement est proprement « incompréhensible » car pour eux la vie vaut toujours plus que tout. C’est cette asymétrie qui tend, du côté des victimes, à faire décrire le terrorisme comme relevant d’un « nihilisme absurde » : la rationalité du monde occidental laïcisé le rend incapable de comprendre des motivations relevant d’une logique que ce même monde a pourtant connue dans le passé, à savoir qu’il est des causes, bonnes ou mauvaises bien entendu, qui valent la peine que l’on donne sa vie pour elles. Le refus de sacraliser la vie existante, l’absence de « peur devant la mort » ne peut relever, dans une telle optique, que d’un « fanatisme » assimilable à la folie criminelle. Entre ceux qui pensent à l’autre monde et ceux qui pensent à leur retraite, pas de commune mesure possible. Pour les terroristes, la mort est éventuellement une récompense. Face à ce désir de mort érigé en arme absolue, l’Occident est inévitablement désarmé."

Alain de Benoist

vendredi 7 octobre 2011

testament d'un fasciste....BENITO MUSSOLINI

Le Testament Politique de Mussolini.


Message 




-"Aucun italien, quelque soi sa foi politique, ne doit désesperer face à l’avenir. Les ressources de notre peuple sont immenses. S’il saura trouver un point de soudure, il retrouvera sa force avant même de quelques vainqueurs. Pour ce point de fusion, je donnerais ma vie, même aujourd’hui, spontanément, quel qu’elle soit, pourvu du vrai esprit italien. Après la défaite, on me crachera dessus, mais ensuite, ils me vénéreront. Et alors je sourirais, parce que mon peuple sera en paix avec lui-même.
Le travailleur qui effectue son devoir social, sans autres espoirs qu’un morceau de pain et le salut de sa propre famille, répète chaque jour un acte d’héroïsme. Les personnes qui travaillent sont infiniment supérieurs à tous les faux prophètes qui prétendent la représenter [la classe ouvrière]. Lesquels prophètes ont le jeu facile à cause de l’insensibilité de qui aurait le devoir de s’en occuper. Pour cela je suis et je reste socialiste.

L'accusation d'incohérence n'a pas de fondement. Ma conduite à toujours été rectiligne, dans le sens de regarder la substance des choses, et non la forme. Je me suis "socialisament" conformé à la réalité. Pendant que l’évolution de la société démentait beaucoup des prophéties de Marx, le vrai socialisme se repliait du possible au probable. Le seul socialisme est le corporatisme, point de confluence, d’équilibre et de justice des intérêts par rapport à l’intérêt collectif. La politique est un art difficile d’entre les difficiles, car elle travaille la matière insaisissable, oscillante, incertaine. La politique travaille sur l’esprit des hommes, qui est une entité difficile à définir, car changeante.

Extrêmement changeant est l’esprit italien. Quand je ne serais plus, je suis sûr que les historiens et les psychologues se demanderont comment un homme a-t-il pu entraîner pendant 20 ans, un peuple comme celui italien. Si je n’avais rien fait d’autre, ce chef d’œuvre suffirait à ne pas être enterré dans l’oubli. D’autres pourrons dominer avec le fer et le feu, mais pas avec le consentement, comme j’ai fait. Ma dictature à été beaucoup plus douce que d’autre démocratie, gouverné par les ploutocrates*. Le Fascisme a eu plus de mort que ses adversaires, et le 25 juillet, à la frontière, il n’y avait pas plus de 30 personnes. Quand il est écrit que nous sommes la garde blanche de la bourgeoisie, on affirme la plus éhonté des calomnies. J’ai défendu, et je l’affirme en pleine conscience, le progrès des travailleurs. Parmi les principales causes de l’effondrement du Fascisme, je cite la lutte sourde et implacable de certains groupes industriels et financiers, qui dans leurs fol égoïsme, craignaient et haïssaient le Fascisme comme le pire ennemi de leurs intérêts inhumains. Je dois dire, pour des raisons de justice, que le capitale italien, le capitale légitime, celui qui se soutient lui même par la capacité de ses actes, à toujours compris les exigences sociales, même quand il devait allonger le cou pour faire face aux nouveaux pactes de travail.

L’humble classe du travail m’a toujours aimé et m’aime encore. Tout les dictateurs ont massacrés leurs ennemis, je suis le seul passif ; trois milles morts, contre quelques centaines. Je crois avoir nobilisé la dictature, Peut-être l’ai-je dévirilisé, mais je lui ai au moins arraché les outils de tortures.
Staline est assis sur une montagne d’ossements humains. Est-ce mal ? Je ne regrette pas d’avoir fait le plus de bien que j’ai pu, même à mes adversaires, même aux ennemis, qui complotaient contre ma vie, en leurs envoyant des subventions, et ainsi les arrachant à la mort. Mais si demain ils enlèvent la vie à mes hommes, quelles responsabilités aurais-je acquise en les sauvant ? Staline est debout et il gagne, pendant que je tombe et que je perds. L’histoire ne s’occupe que des vainqueurs, du volume de leurs conquêtes, et le triomphe justifie tout. La révolution française est considérée pour ces résultats, pendant que les guillotinés sont limités aux pages nécrologiques.

Ces vingt ans de fascisme, personne ne pourra les effacer de l’histoire d’Italie. Je n’ai aucune illusion sur mon destin. On ne me jugera pas, parce qu’ils savent, qu’à partir d’accusé, je deviendrais accusateur. Ils me tueront probablement, et ils diront que je me suis suicidé, gagné par les remords. Celui qui à peur de la mort, n’a jamais vécu, et moi j’ai même trop vécu. La vie n’est qu’un trait de conjonctions entre deux éternités : le passé et le futur.
Du moment que mon étoile brillait, je suffisais pour tous ; maintenant qu’elle s’éteint tous ne suffiraient pas pour moi. J’irais là où le destin me voudra, Car j’ai fait ce que le destin m’a dicté.

Les fascistes qui resteront fidèles aux principes, devront êtres des citoyens exemplaires. Ils devront respecter les règles que le peuple se donnera, et devrons coopérer loyalement avec les autorités légitimes, crées pour les aider à soigner, dans le plus petit laps de temps, les blessures de la patrie. Celui qui agira différemment, démontrera que la patrie n’est plus sa maison quand il doit la servir par le bas de l’échelle. Les fachistes, enfin, devront agir par sentiment, et non par ressentiment. De leurs comportements, dépendra une plus rapide révision historique du fachisme. Car maintenant c’est la nuit, mais bientôt viendra le jour."-


Benito Mussolini - Ecrit lors de sa dernière nuit.
Mes pauvres enfants, vous êtes nés dans un monde finissant et vous allez participer à son agonie. Vous, les jeunes Occidentaux, votre cauchemar ne fait que commencer.

Vous avez échappé à l’avortement et vous êtes nés dans ce qui reste de la famille en Europe. Elle sera peut-être « monoparentale », c’est-à-dire réduite à une seule personne. Ou bien constituée de deux personnes aux noms différents, voire de même sexe. Vos grands-parents, vous les verrez de temps en temps, pour qu’ils vous fassent des cadeaux ou pour qu’ils vous « gardent » pendant que vos parents travaillent ou s’amusent ; avant qu’ils ne rejoignent l’hospice car ils finiront aussi par gêner. Vos parents divorceront un jour, sans doute, s’ils se sont mariés (un mariage sur deux finit en divorce selon les statistiques). Votre famille se réduira au droit de visite.

Vous n’aurez pas le réconfort d’avoir beaucoup de frères et de sœurs car la démographie occidentale s’effondre : vous n’aurez que des copains, des potes et des adresses Internet. Vous n’aurez que des amis en silicone. Cela vous suffira puisque de toute façon vous allez passer 4 heures par jour devant la télévision. Le reste du temps, vous écouterez de la musique déracinée avec vos copains en « boum », en « boîte » ou sur votre MP3 et vous tapoterez sur votre téléphone-ordinateur-appareil photo-GPS portable.

Vous lirez peu et rarement de vrais livres. L’accès à la culture ne vous sera pas accordé sauf si vos parents sont riches. On vous dressera ainsi à rester des éternels spectateurs du monde : des objets et non des sujets de l’histoire.

L’école publique ne vous apprendra rien de votre passé, de votre histoire, de votre culture, de vos racines ou de votre religion. Elle vous apprendra seulement à respecter les commandements de l’idéologie dominante et qu’il est normal de copuler avec vos petits copains et copines. Elle vous apprendra à vous repentir de votre civilisation, à mépriser vos ancêtres et à suspecter vos parents. A la cantine on vous fera manger halal car il ne faut pas discriminer vos petits camarades musulmans. On vous apprendra à consommer et à céder à ce que vous croirez être vos libres pulsions, alors que vous serez seulement victimes de la suggestion publicitaire omniprésente.

Si vos parents ont un peu d’argent, vous vous inscrirez à l’université puisque tout le monde y va, bien que vous ne sachiez pas bien l’orthographe, à la différence de vos arrière-grands-parents qui n’avaient que leur certificat d’études primaires mais qui savaient lire, écrire et compter et qui connaissaient les chefs-lieux de départements. Avec un peu de patience vous obtiendrez un diplôme, comme tous les autres, et vous devrez alors chercher du travail. Comme tous les autres, car vous entrerez dans un monde où le travail durable est un privilège rare, désormais.

Vous serez en concurrence avec le monde entier : avec les Chinois et les Indiens qui fabriquent chez eux ce que l’on vous somme d’acheter, et avec les Africains qui sont installés en Europe. Des législations compliquées, destinées à empêcher de « discriminer » tout le monde sauf vous, ont en outre été mises en place. Il faudra vous contenter de peu si vous voulez travailler. Il faudra aussi faire preuve de docilité et de mobilité car la délocalisation de l’emploi industriel est désormais la loi. Et puis, compte tenu des prix de l’immobilier – car c’est le seul bien qui n’a pas encore été dévalué par les crises financières à répétition –, il vous faudra beaucoup vous déplacer entre votre domicile et votre travail, et de plus en plus longtemps puisque les centres villes sont de plus en plus chers. Et vous voyagerez dans les transports collectifs bondés car les routes sont saturées ou interdites.

Vous vivrez dans des banlieues et non plus dans des villes, des villages et des campagnes, comme vos ancêtres. Vous logerez entre le centre commercial, le centre culturel et le parking. La nuit, il vous faudra éviter de circuler pour ne pas rencontrer des « jeunes », des criminels récidivistes ou des contrôles de police musclés. Le mieux pour vous sera de rester chez vous à regarder la télévision. Vous y verrez des tas de choses auxquelles vous ne pourrez jamais accéder mais cela vous fera rêver, avant de vous endormir. Et cela vous donnera l’idée de vous endetter un peu plus pour acheter des objets inutiles que vous aurez « vus à la télévision ».

Mais il vous faudra éviter d’être malade, surtout si vous n’avez qu’un emploi à durée déterminée. Parce que les systèmes de sécurité sociale font faillite et qu’on remboursera mal vos dépenses médicales. Et parce qu’un arrêt de longue durée peut signifier un début de chômage, la dégringolade sociale irrémédiable dans un pays où 10% de la population n’a pas d’emploi.

Vous n’apprendrez pas le métier des armes puisque le service militaire a été aboli et qu’il est interdit de posséder des armes. Vous n’apprendrez pas à protéger votre nation, votre foyer, vos proches. Si vous êtes militaire de carrière on vous enverra guerroyer au loin, jouer les mercenaires de l’OTAN.

Vous n’apprendrez pas à être un citoyen qui participe à la vie de la cité. Non, si on vous fait militer ce sera pour des causes lointaines : on vous fera faire de « l’humanitaire » ou sauver les bébés phoques. On vous consultera sur pas grand’ chose d’important ; on vous laissera tranquille ; on vous demandera seulement de voter pour les candidats choisis par la télévision.

On vous apprendra à être un bon petit sujet docile, une gentille « ressource humaine » au service de l’économie, qui fait confiance aux institutions, aux conseils d’administration des entreprises et aux experts financiers pour vous « protéger ».

Il faudra aussi vous habituer à respecter les multiples prohibitions dont on a rempli votre vie, pour votre bien : trier sagement vos déchets ménagers, ne pas rouler trop vite, mettre votre ceinture de sécurité, ne pas fumer, ne pas manger trop sucré ou trop salé, ne pas boire plus d’un verre de vin, ne pas transporter d’objet pointu et coupant dans les avions et surtout ne pas avoir de mauvaises pensées.

Il faudra aussi que vous appreniez à être minoritaire. Minoritaire dans le monde, car les Européens ne représenteront plus que 7,5% de la population mondiale en 2050. Minoritaire à l’échelle de l’Union européenne élargie, car cette union n’est qu’un nain politique. Minoritaire dans votre pays, car vous devrez vous « ouvrir » aux us et coutumes de tous les peuples qui vous feront l’honneur de venir s’installer en France, si vous ne voulez pas qu’on vous accuse de « racisme » et subir les foudres de la justice. Minoritaire, il faudra que vous appreniez à baisser les yeux dans la rue.

Avec un peu de chance vous durerez ainsi au moins 80 ans, dans la solitude ou en la partageant avec un autre individu que vous aurez rencontré. Avec votre petite retraite et les quelques économies qui auront survécu aux différentes crises financières, vous traînerez votre vie inutile et sans but. Peut-être aurez-vous décidé de faire des enfants pour qu’ils profitent à leur tour de ce paradis terrestre ? Mais il faudra vous résigner à ce qu’ils n’aient pas une meilleure situation que la vôtre.

A moins que dans un suprême effort vous ne rejetiez ce système : que vous décidiez d’être des hommes et des Européens, comme vos ancêtres. Alors tout ce qui précède n’aura été qu’un mauvais souvenir ou qu’un affreux cauchemar.

Michel Geoffroy----SOURCE ZENTROPA