dimanche 26 juin 2011

La condition de notre salut

 

Maurice Bardèche


Je n'aime pas la politique. Si vous pensez que le fascisme consiste à faire défiler des garçons bottés en chemises brunes ou noires, dites-vous que ce n'est pas ma définition du fascisme. J'ai défendu les fascistes, c'est tout différent : parce que j'ai connu des fascistes et parce que je déteste le mensonge. J'ai protesté contre une falsification des faits et contre une entreprise de dénaturation des âmes et de confiscation des volontés, fondée sur cette falsification. Je reste convaincu que j'avais raison.  On nous a menti et on continue à nous mentir : parce que ce mensonge est indispensable aux politiciens en place. Mais ce mensonge s'effrite aujourd'hui, il s'effondrera demain. On finira par regarder les expériences fascistes comme des expériences politiques qui ont été obérées et défigurées par les nécessités dramatiques de la guerre, mais qui ont pour caractère essentiel l'exaltation de certaines valeurs morales : le courage, l'énergie, la discipline, la responsabilité, la conscience professionnelle, la solidarité, dont la disparition est le drame des sociétés qui ont suivi. Etre fasciste aujourd'hui, c'est souhaiter que ces mots aient un sens pour les peuples. 
[...] Avant de détester le fascisme, il faudrait essayer de le comprendre. Le fascisme est né, historiquement, de la colère des anciens combattants contre les politiciens. Mais il a été, plus profondément, une opposition spontanée contre la démoralisation de la guerre et de l'après-guerre qui accompagna la transformation d'une société rurale stable, économe, patiente, courageuse, attachée à l'honnêteté et au civisme, en une société de salariés ayant pour horizon l'augmentation des salaires, pour guide l'idéologie, pour instrument la politique. 
Les mouvements fascistes sont nés d'une réaction contre cette dénaturation des peuples. Cette réaction eut partout le même point d'appui. Dans leur désarroi, ceux qui refusaient ce monde nouveau de l'après-guerre se sont reportés à une image-type de la grandeur passée de leur peuple, pour l'Italie celle des légions de Rome, pour l'Allemagne celle des Germains d'Arminius qui avaient vaincu l'armée du consul Varus, pour la Roumanie ou la Hongrie celle de leurs paysans combattants, pour l'Espagne l'image de l'honneur castillan : non pas une idéologie, mais un modèle moral, celui qui incarnait le mieux ce qu'ils étaient ou ce qu'ils avaient voulu être dans les tranchées où ils s'étaient battus. 
En détruisant, après la Seconde Guerre Mondiale, cette renaissance de la conscience nationale sous prétexte d'anéantir l'idéologie raciste, on a détruit une solution politique originale qui permettait à la fois de briser les idéologies destructrices de l'unité nationale et les excès du capitalisme sauvage. 
Or, le racisme constitué en idéologie ne fait pas partie de la définition du fascisme ni même de la définition du national-socialisme. Comme les autres idéologies, il part d'une idée juste qui a été outrée et déformée en devenant un système. Ses excès ont été les excès auxquels aboutit toute pensée systématique. 
En réalité, les régimes fascistes n'ont pas été des régimes de contrainte pour les individus. Ils ont généralement respecté les libertés individuelles et n'ont réprimé que le sabotage, le parasitisme et la spéculation. En revanche, ils ont assuré aux peuples la plus précieuse des libertés, celle d'être eux-mêmes et non pas ce qu'on a décidé qu'ils sont : liberté que nous ne connaissons plus. 
[...] Les régimes fascistes ont été ou ont essayé d'être des régimes de solidarité et de justice sociale, qui ont été ensuite déformés par les contraintes de la guerre. Tout régime de solidarité et de justice sociale exige un Etat fort : mais un Etat fort n'a pas besoin d'idéologie : il a besoin seulement de bon sens et de générosité. 
Je ne crois pas à l'histoire des régimes fascistes et de la Seconde Guerre Mondiale telle qu'on la présente aujourd'hui. Cette histoire n'est pas encore faite : et ce qui en a été fait, on nous le cache. Le dossier des falsifications est copieux : il porte sur les faits, les documents, les omissions. Je laisse à chacun la tâche d'en dresser ce qu'on aperçoit, dès maintenant, de ce catalogue. Tout homme qui réfléchit devrait prendre conscience de nos illusions : nous broutons comme des bêtes sans raison le mensonge de notre victoire, le mensonge de la Résistance, le mensonge de notre liberté. Ces mensonges ont nourri des idéologies d'autodestruction, l'antiracisme, la lutte des classes. Et cette nourriture frelatée est le secret de notre impuissance. 
Très bientôt, dans vingt ans, dans dix ans peut-être, la race blanche en Europe devra lutter pour sa survie. Cette bataille suprême exigera des régimes forts, des gouvernements de salut public. Elle ne pourra être conduite que dans le dépérissement des idéologies et par le recours aux qualités viriles que je disais. Il ne faut pas se demander aujourd'hui si ces régimes forts sont possibles, il faut savoir qu'ils sont inévitables: sous quelque nom qu'on leur donne. Car ils sont la condition de notre salut. 

MURI PULITI.POPULI MUTI




vendredi 24 juin 2011

LE NATIONALISME VUE PAR BARDECHE

Le Mouvement social européen

Des différentes expériences nationalistes du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, Maurice Bardèche retient qu’il faut un nationalisme authentique, pur et dur. Il croit trouver son incarnation dans le Mouvement socialiste d’unité française, fondé en 1948, qu’il parraine. Mais la « démocratie » l’interdit un an plus tard. Convaincu que la France ne sera sauvée que si l’Europe est sauvée, il participe en mars 1950, à Rome, à une réunion de divers dirigeants nationalistes européens, puis à une autre à Malmö (Suède), en mai 1951. Plus de cent personnes s’y retrouvent dont Maurice Bardèche, l’Italien E. Massi et le Britannique Oswald Mosley, ancien dirigeant de la British Union of Fascists, ou le dirigeant du Mouvement de la nouvelle Suède Per Engdahl. Le Mouvement social européen est alors fondé mais il ne connaîtra pas le succès.
Après l’échec du MSE, Maurice Bardèche va se consacrer à sa revue et sa maison d’édition et laissera à d’autres le soin d’organiser des mouvements politiques.
Maurice Bardèche restera un implacable historien du fascisme et n’hésitera pas à en dénoncer les déviations. Il le fera notamment dans l’un de ses ouvrages politiques fondamentaux : Qu’est-ce que le fascisme ?
Il s’est distingué par ses références fréquentes au jacobinisme]] et à la Révolution française [1], et se rendait chaque année au Mur des Fédérés pour déposer une gerbe en souvenir de la Commune de Paris[1].
Il faut se souvenir aussi des 194 numéros de Défense de l’Occident, qui cesse de paraître en novembre 1982, laissant un vide encore perceptible aujourd’hui. La postérité gardera la mémoire d’un brillant universitaire, d’un fin connaisseur de Balzac comme de Flaubert et de Proust. Les nationalistes l’admirent comme l’un des plus courageux militants de l’après-guerre, comme un doctrinaire droit et inflexible. Maurice Bardèche est un modèle. Jean-Marie Le Pen, dans Français d’abord, saluera en ces termes sa disparition : « En humaniste accompli, nourri au lait de la pensée hellénique, il sut comprendre la mutation qu’imposait l’irruption de la technique toute-puissante dans notre monde moderne et réfléchir avec perspicacité sur le devenir de notre identité européenne« , ajoutant qu’il « fut le prophète d’une renaissance européenne qu’il espéra longtemps« .

mercredi 22 juin 2011

LE MYTHE JUIF

Shlomo Sand, historien israélien attaché à l’Université de Tel Aviv, ancien étudiant de l’Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris, par ailleurs spécialiste de l’œuvre de Georges Sorel, a sorti en 2008 un ouvrage aux éditions Fayard, intitulé Comment le peuple juif fut inventé, dont la réception, d’abord timide, vient d’être « boostée » par la sortie de l’ouvrage en livre de poche, dans la collection « Champs » chez Flammarion, où vient également de sortir son volume précédent, datant de 2006 et intitulé Les mots et la terre – Les intellectuels en Israël. Ces deux livres sont de véritables pavés dans la mare, dans la mesure où ils bouleversent bien des idées reçues, des vérités propagandistes ou des certitudes religieuses, juives ou autres. Tout ouvrage secouant de la sorte autant de certitudes établies mérite évidemment la lecture. Mais une lecture, si possible, qui resitue la matière dans son contexte, dans le contexte de son éclosion au sein des débats qui animent depuis près d’un quart de siècle la scène intellectuelle israélienne, voire de la diaspora juive toute entière.

D’abord, et j’anticipe ici mon exposé qui sera prononcé bientôt à Genève pour le Cercle Proudhon, il me paraît nécessaire de redéfinir ce qu’est le sionisme et de le resituer dans le contexte de son émergence dans la diaspora du 19ième siècle et sur la terre palestinienne. Généralement, l’historiographie simpliste véhiculée par les médias et le monde journalistique nous campe un conflit binaire, opposant, d’une part, les protagonistes d’un intifada permanent et, d’autre part, une armée israélienne condamnée à perpétuité à des opérations musclées de maintien de l’ordre. Ce conflit binaire, où les uns comme les autres se parent de toutes les vertus et diabolisent leurs adversaires, n’est pas aussi schématique qu’on en est venu à le croire au fil de centaines sinon de milliers d’émissions télévisées qui ne brillent généralement pas par la profondeur de leurs analyses. Si le sionisme et le nationalisme palestinien sont aujourd’hui les forces les plus visibilisées du conflit israélo-arabe, on omet de tenir compte de bon nombre de facteurs qui ont pourtant contribué à sa genèse et qui influent encore et toujours, directement ou indirectement, sur son déroulement.

L’actuel conflit israélo-palestinien ne peut se comprendre dans sa plénitude que si l’on connaît bien toutes les étapes du développement de l’idéologie et de la pratique sionistes ; tous les aléas du nationalisme palestinien, lancé par le Mufti de Jérusalem à la fin des années 20 du 20ième siècle pour se poursuivre après 1948 avec la création du Fatah, avec les vicissitudes de son histoire et avec la création assez récente de son ennemi, le Hamas ; toutes les positions successives des multiples représentants de la dynastie hachémite, depuis leur engagement aux côtés de l’empire britannique pendant la première guerre mondiale avec le fameux Lawrence d’Arabie, avec les tentatives de Fayçal de se faire proclamer roi de Syrie en se heurtant aux Français dans les années 20, avec la politique des rois jordaniens, issus du même clan, en 1948 et face aux réfugiés palestiniens après le désastre arabe de juin 1967 ; toute l’évolution du nationalisme grand-syrien (dont le Mufti fut au départ un adepte), depuis la grande révolte des années 20 jusqu’aux positions d’Hafez El-Assad et de son successeur. On oublie généralement que la notion de Palestine était bien floue sous l’empire ottoman et qu’on parlait plutôt de vilayet et de sandjak de Damas ou de Jérusalem, englobant ces entités administratives de la Sublime Porte dans un ensemble grand-syrien, bien plus vaste dans ses dimensions.

Cinq vagues d’immigration juive en Palestine

Le sionisme va s’affirmer après cinq vagues d’immigrants juifs.
La première de ces vagues commence en 1881, immédiatement après l’assassinat du Tsar Alexandre II, qui déclenche, partout dans l’empire russe, des débordements antijuifs.
La seconde vague arrive après l’échec de la révolution russe de 1905, consécutive à l’effondrement de l’armée et de la marine russes face au Japon, nouvelle puissance dans la zone pacifique. Cette immigration de 1905 est fortement teintée de socialisme révolutionnaire et de marxisme. Elle tentera d’infléchir l’idéologie sioniste dans un sens socialiste, voudra faire d’une Palestine fortement judaïsée, par l’effet du Retour, un modèle de société idéale, un système de nouveaux phalanstères socialistes et égalitaires qu’aurait été le réseau des kibboutzim. Elle heurtera la sensibilité traditionnelle des habitants autochtones, musulmans, chrétiens et juifs (l’ancien peuplement, dit « Vieux Yishuv »), créant de la sorte les premiers ferments de l’hostilité que voueront et la population arabe musulmane/chrétienne et les traditionnalistes juifs à l’endroit des nouveaux immigrants.
La troisième vague arrive après la révolution russe de 1917 et compte, cette fois, bon nombre de non communistes, de libéraux voire de conservateurs dont certains se mueront, tendances de l’époque obligent, en nationalistes virulents.
La quatrième vague arrive après la prise du pouvoir en Allemagne par les nationaux-socialistes et lorsque l’attitude générale à l’endroit des juifs se détériorera dans des pays comme la Pologne, la Hongrie ou la Roumanie.
La cinquième vague arrive après 1945. On connaît l’épisode du navire « Exodus », dont on a tiré des films et qui fait désormais partie de la mythologie sioniste. Elle consiste essentiellement en « personnes déplacées » qui fuient surtout les systèmes soviétisés qui s’instaurent en Europe centrale et orientale.

L’hétérogénéité relative de ces cinq vagues d’immigration en Palestine fait du sionisme une idéologie à facettes multiples. Certains historiens comptent jusqu’à une trentaine de nuances, exprimées par des partis, des groupes, des cénacles, etc. Grosso modo, pour faciliter la suite du présent exposé (qui n’est pas consacré au sionisme et à ses nuances), disons qu’émergent, dès la création de l’Etat d’Israël une gauche, incarnée par Ben Gourion et centrée autour du Mapai socialiste/travailliste. En théorie, cette gauche souhaite une fusion entre les immigrants juifs et les Arabes autochtones. Après 1948, cette fusion n’aura jamais lieu car personne ne la désirait vraiment : ni les immigrants juifs venus d’Europe et ayant vécu dans des Etats modernes, au style de vie très différent de celui des naturels du pays, ni les Arabes qui adoptent le « rejectionnisme » préconisé par le Mufti de Jérusalem. Cette gauche travailliste restera longtemps au pouvoir, jusqu’en 1977, lors de l’avènement d’une nouvelle coalition de droite, le Likoud, mené par Menahem Begin.

Jabotinsky et l’émergence de la droite sioniste

Face à cette première gauche travailliste, qui s’est désintégrée progressivement, à coup de querelles et de scissions, au cours des années 70 après la guerre du Yom Kippour, une droite sioniste voit le jour dès les années 20, principalement sous l’impulsion d’un idéologue, très féru de littérature, surtout de littérature russe, Vladimir Jabotinsky, issu de la diaspora juive de Lituanie (Vilnius). Cet idéologue majeur de la première droite sioniste pose un constat que les historiens ont ultérieurement qualifié de « pessimiste ». Pour lui, la fusion judéo-palestinienne, annoncée à cors et à cris par la propagande des gauches sionistes, n’aura jamais lieu, en dépit des vœux pieux d’une gauche idéaliste, rousseauiste et phalanstérienne. Jabotinsky édulcorera son langage au fil des décennies, ne basculera jamais dans un extrémisme violent et demeurera toujours fidèle à l’alliance anglaise, contrairement à certains de ses fidèles, qui se détourneront de lui, et déclareront la guerre aux Anglais, pariant parfois sur une alliance tactique avec les futures puissances de l’Axe Rome/Berlin. Au sein de son mouvement, baptisé « révisionniste » dans les années 20 et 30 du 20ième siècle, parce qu’il « révisait » les positions du sionisme de gauche, émergera donc assez rapidement une scission, dite « maximaliste », portée par des figures plus aventurières telles Avraham Stern, qui préconisera, à l’instar de l’IRA irlandaise, la révolte générale contre la présence mandataire anglaise et finira assassiné par les services secrets britanniques, le 12 février 1942. Arrivé en Palestine dans les bagages de l’armée polonaise du Général Anders, Menahem Begin prend le relais de Stern et, autour d’une nouvelle structure, le LEHI, relance dès 1944 (donc avant la défaite finale de l’Axe !!) la lutte contre les Britanniques, encore en guerre contre les Allemands en Italie et en Normandie. L’inspiration du LEHI, dont Shamir faisait également partie, provient, comme celle de Stern, du nationalisme irlandais de Michael Collins et du terrorisme russe de la fin du 19ième siècle (avec, en sus, d’autres sources, russes, polonaises, françaises/blanquistes, etc.). Ce qui étonne l’observateur européen actuel, habitué aux et abruti par les schémas véhiculés par les médias, c’est la proximité de cette droite sioniste avec les mouvements totalitaires allemands et italiens et les contacts qui ont eu lieu entre les services de ces pays et les militants sionistes de droite. Le sionisme actuel, en fait, ne peut pas se donner un brevet d’antifascisme pur ou même d’antinazisme, alors qu’il souhaite, officiellement, que la planète entière s’en donne un.

L’idéologie postsioniste est née du choc ressenti par une bonne moitié de l’opinion publique israélienne lors de l’accession du cartel de Begin au pouvoir en 1977. La filiation idéologico-politique de Begin remonte au Betar, à l’Irgoun et au LEHI. Shamir, lui, était intimement lié au LEHI, successeur du Groupe Stern, inspiré par l’IRA et par la pratique des assassinats mise au point par Michael Collins (et dont procède également le dernier assassinat en règle commis, semble-t-il, par des agents du Mossad contre un leader du Hamas dans les Emirats). Pour l’opinion israélienne inféodée ou influencée par les travaillistes du Mapai, c’était comme si, en 1977, les « fascistes » ou les « terroristes » avaient pris le pouvoir en Israël. Certes, on ne parle pas de « fascisme » à l’endroit de Begin, Shamir et des autres likoudistes, mais de « sionisme militariste ».

L’arrivée au pouvoir du Likoud provoque un choc politique et moral

Toutes les questions posées par l’école postsioniste sont tributaires de ce choc politique et moral de voir arriver les anciens de l’Irgoun et du LEHI aux commandes d’un Etat qui aurait dû incarner et réaliser les aspirations utopiques des socialistes révolutionnaires russes du 19ième siècle. Les recherches de cette école ont commencé par un examen méticuleux des archives relatives aux événements de 1948, lors du heurt entre sionistes et armées arabes quelques mois avant la proclamation de l’Etat d’Israël. Pour l’école postsioniste, l’année 1948 ne se solde pas par la fuite de masses arabes palestiniennes, incitées par le Mufti et ses partisans à quitter leurs terres mais par une véritable épuration ethnique perpétrée par des maximalistes sionistes formant le noyau dur des milices juives de la Palestine mandataire, futurs cadres de l’armée israélienne. Dans un deuxième temps, les historiens postsionistes vont explorer l’univers mental et idéologique du Betar, du Groupe Stern et de l’Irgoun (ce sera la tâche principale de l’historien Colin Shindler, attaché à diverses universités anglaises). De cette manière, le passé occulté de Begin ou de Shamir a été mis en exergue. Le but était évidemment de leur nuire politiquement et de faire jouer le réflexe antifasciste pour, à terme, ramener la gauche du Mapai au pouvoir. Cette stratégie s’est montré infructueuse sur l’échiquier politique israélien car l’Etat hébreu vit désormais une alternance démocratique semblable à celle d’autres pays de la sphère occidentale. La tentative de déstabiliser la deuxième droite sioniste a permis l’éclosion d’une historiographie nouvelle qui, elle, déstabilise l’Etat tout entier, au point que des actions sont menées pour ôter la parole à certaines figures de proue du postsionisme universitaire, comme le professeur Ilan Pappe, qui, sous diverses pressions et menaces, n’a pas pu donner une leçon publique à une tribune académique de Munich au début de cette année 2010 (Ilan Pappe est l’auteur d’un livre récemment publié chez Fayard en traduction française sur l’épuration ethnique en Palestine en 1948 et l’auteur, auprès de la Cambridge University Press, d’un livre très érudit : A History of Modern Palestine, 2006, 2nd ed.).

Le postsionisme, très critique à l’égard de ce que l’on appelle désormais la « narration sioniste », s’est développé parallèlement à un retour offensif du quiétisme chez les religieux orthodoxes, dont les racines plongent dans le « Vieux Yishuv ». Pour éviter ainsi l’alliance des modérés du Mapai, attentifs aux recherches des historiens postsionistes, et des quiétistes religieux, qui gripperait la machine étatique et militaire de l’Etat hébreu, on a réanimé une force déjà présente en filigrane dans le cartel de Begin, celle d’un autre fondamentalisme ultra-orthodoxe juif, s’alignant lui, non sur le quiétisme du « Vieux Yishuv » mais sur une surenchère ultra-sioniste.

Une reprise des thèses de Koestler sur la « Treizième tribu »

Le postsionisme a en quelque sorte ouvert une boîte de Pandore : dans les milieux intellectuels israéliens, on assiste à une course à la surenchère dans la volonté de réfuter les mythes de l’histoire israélienne et juive. La seconde offensive du postsionisme ne s’attaque plus seulement aux mythes entourant l’année 1948, année de la fondation officielle de l’Etat d’Israël. Il remet en question, comme dans le livre de Shlomo Sand, la notion même de « peuple juif ». Pour les exposants de cet aspect-là du postsionisme, l’idée d’un « peuple juif » est pure fiction. En somme, cette veine du postsionisme reprend mutatis mutandis la fameuse thèse de la « treizième tribu », énoncée jadis par Arthur Koestler et qui avait fait grand scandale. Pour Koestler, le gros du peuple juif ne descendait pas des « Judéens », théoriquement chassés en 70 et en 135 par les Romains mais des Khazars, peuple turco-mongol installé entre Volga et Don et converti volontairement au judaïsme avant l’an 1000. La masse des juifs d’Europe orientale et surtout de l’empire russe descendrait en fait, non pas d’immigrants juifs venus de l’antique Judée, mais de ces masses de Khazars convertis. Le scandale apporté par ce livre de Koestler, pour les sionistes, vient surtout de l’impossibilité de justifier le mythe de l’Alya, du Retour à la terre des origines.

C’est donc ce thème, déjà ancien, que Shlomo Sand reprend aujourd’hui. Dans son livre Comment le peuple juif fut inventé, il commence par évoquer des cas concrets, comme celui d’un jeune anarchiste espagnol de Barcelone, qui, errant en France après la victoire franquiste, et à Marseille en particulier, finit par se retrouver armé dans un kibboutz à faire le coup de feu contre les Palestiniens. Il est devenu citoyen israélien sans avoir jamais été frotté au judaïsme et sans avoir les moindres racines « judéennes », justifiant un éventuel « alya ». Sand évoque ensuite l’histoire de Chotek, pauvre juif de Pologne qui subit les mécanismes d’exclusion de la synagogue parce que sa mère, plongée dans la misère, ne peut payer une place dans l’enceinte du lieu de culte. La plupart de ces exclus, pour pauvreté, basculaient dans le communisme, ou dans le sionisme communiste, et finissaient par abandonner la religion juive voire par embrasser un athéisme virulent, à l’instar de Koestler qui, lui, ne l’a pas fait par pauvreté mais par option idéologique.

Une méthode critique de tous les essentialismes

La méthode de Sand rejette ce qu’il appelle l’ « essentialisme ». Il démontre que le sionisme procède du même essentialisme que les autres nationalismes européens, notamment le nationalisme allemand. Pour le nationalisme allemand, l’essence première de la germanité réside dans le rassemblement des tribus libres autour d’Arminius, voire de Marbod, qui partent combattre les Romains et défont les légions de Varus dans la Forêt de Teutoburg. Le sionisme est, pour Sand, une transposition dans l’univers mental du judaïsme de la démarche intellectuelle qui a généré cette « narration germanique ». La fondation du peuple juif ne procédant pas, évidemment, des tribus rassemblées sous le commandement d’Arminius mais des tribus regroupées sous la houlette du Roi Salomon, de biblique mémoire.

Si de telles « narrations » s’incrustent dans la mentalité d’une population, elle finira par vouloir exclure tout ce qui n’appartient pas à la matrice hypothétique de cette narration, tout ce qui ne relève pas de cette « essence ». En posant cette hypothèse, Sand reste un homme de gauche, la caractéristique majeure de toute gauche, dans cette perspective, est de rejeter de telles « essences » ou d’en montrer la vacuité. Shlomo Sand se réfère à la notion de citoyenneté, autre réflexe de gauche, telle qu’elle a été définie par l’historien allemand de l’empire romain, Theodor Mommsen. Pour celui-ci, toutes les composantes de l’empire romain fusionnaient dans le service à l’empire, ce service conférant l’honneur de la citoyenneté. Pour Mommsen, c’est ce modèle romain de citoyenneté que devait adopter le nouvel empire allemand né en 1870. Au sein de cet empire, les composantes bavaroises, prussiennes, wurtembergeoises, hessoises, mecklembourgeoises, brandebourgeoises, rhénanes, franconiennes, etc. devaient fusionner pour former une nation de citoyens, tout en abjurant les « folklores désuets ». Les juifs de l’empire allemand devaient procéder de la même manière que leurs concitoyens rhénans ou bavarois, etc., et mettre entre parenthèse leurs spécificités, devenues inutiles et relevant, de ce fait, d’un « folklore désuet ».

Un monothéisme qui n’a rien d’absolu

Dans le sillage du romantisme européen et germanique en particulier, des historiens juifs ont créé, explique Sand, une « mythistoire » qui débouchera sur le sionisme. Celui-ci est donc une pure construction de l’esprit comme est aussi construction de l’esprit le monothéisme, posé comme intransigeant et prêté au peuple juif « mythistorique ». Pour justifier sa démonstration, Sand rappelle que la Bible évoque un royaume de Judée (celui de Salomon et de sa postérité) et un royaume d’Israël, situé plus au nord, en Galilée ou dans le Sud du Liban et de la Syrie actuels. Le royaume de Judée est présenté comme « pur », comme matrice de toute l’histoire juive postérieure et comme modèle antique de l’Etat rêvé et réalisé par les sionistes. Le royaume d’Israël est posé comme syncrétique et plus avancé en matière de civilisation. Il a aussi été, visiblement, plus puissant. Les sources assyriennes en font mention, avant que l’empire assyrien ne l’absorbe dans son orbe. Syncrétique, ce royaume d’Israël demeure largement païen et ne pratique pas un monothéisme absolu : Jéhovah est bien là, mais comme patron des autres dieux, à l’instar du Jupiter romain ou du Zeus grec. A ses côtés, on honore Baal, Shamash et surtout la belle déesse Astarté.

La Judée, province reculée et davantage sous influence égyptienne qu’hellénique, ne sera absorbée dans l’empire assyrien que deux siècles plus tard. Les mythes qui entourent ce petit royaume, peu mentionné dans les sources antiques, sont des inventions tardives pour les historiens postsionistes : ainsi, Salomon et ses somptueux palais n’auraient jamais existé et relèverait de la « mythistoire ». Sand , p. 172 : « Les mythes centraux sur l’origine antique d’un peuple prodigieux venu du désert, qui conquit par la force un vaste pays et y construisit un royaume fastueux, ont fidèlement servi l’essor de l’idée nationale juive et l’entreprise pionnière sioniste. Ils ont constitué pendant un siècle une sorte de carburant textuel au parfum canonique fournissant son énergie spirituelle à une politique identitaire très complexe et à une colonisation territoriale qui exigeait une autojustification permanente. Ces mythes commencèrent à se fissurer, en Israël et dans le monde, ‘par la faute’ d’archéologues et de chercheurs dérangeants et ‘irresponsables ‘, et, vers la fin du 20ième siècle, on eut l’impression qu’ils étaient en passe de se transformer en légendes littéraires, séparées de la véritable histoire par un abîme qu’il devenait impossible de combler. Bien que la société israélienne fût déjà moins engagée, et que le besoin d’une légitimation historique qui servit sa création et le fait même de son existence allât en s’amenuisant, il lui était encore difficile d’accepter ces conclusions nouvelles, et le refus du public face à ce tournant de la recherche fut massif et acharné ».

La Bible quitte le rayon de la théologie pour devenir un livre historique

De même, p. 178 : « La Bible, considérée pendant des siècles par les trois cultures de religion monothéiste, judaïsme, christianisme et islam, comme un livre sacré dicté par Dieu, preuve de sa révélation et de sa suprématie, se mit de plus en plus, avec l’éclosion des premiers bourgeons d’idée nationale moderne, à servir d’œuvre rédigée par des hommes de l’Antiquité pour reconstituer leur passé. Dès l’époque protonationale protestante anglaise, et plus encore parmi les colons puritains d’Amérique et ceux d’Afrique du Sud, le Livre des livres devint, par anachronisme nourri d’imagination enflammée, une sorte de modèle idéal pour la formation d’un collectif politico-religieux moderne (…). Et si les croyants juifs ne s’y étaient presque pas directement plongés par le passé, les intellectuels de l’époque des Lumières en ont inauguré une lecture laïque qui alla en s’élargissant. Cependant, (…) ce n’est qu’avec l’essor de l’historiographie protosioniste, dans la seconde partie du 19ième siècle, que la Bible a clairement joué un rôle clé dans le drame de la formation de la nation juive moderne. Du rayon des livres théologiques, elle est passée à celui de l’histoire, et les adeptes de la nation juive ont entrepris de la lire comme un document fiable sur les processus et les événements historiques. Plus encore, elle a été élevée au rang d’une ‘mythistoire’, qui ne saurait être mise en doute parce qu’elle constitue une évidente vérité. Elle est donc devenue le lieu de la sacralité laïque intouchable, point de départ obligé de toute réflexion sur les notions de peuple et de nation. La Bible a principalement servi de marqueur ‘ethnique’ indiquant l’origine commune de femmes et d’hommes dont les données et les composantes culturelles laïques étaient complètement différentes, mais qui étaient détestés en raison d’une foi religieuse à laquelle il n’adhéraient pratiquement plus. Elle fut le fondement de l’intériorisation de la représentation d’une ‘nation’ antique dont l’existence remontait presque à la création du monde dans la conscience du passé d’hommes qui furent déplacés et se sont perdus dans les labyrinthes d’une modernité rapide et décapante. Le giron identitaire douillet de la Bible, malgré son caractère de légende miraculeuse, et peut-être grâce à lui, a réussi à leur procurer un sentiment prolongé et presque éternel d’appartenance que le présent contraignant et pesant était incapable de fournir. Ainsi l’Ancien Testament se transforma-t-il en un livre laïque, enseignant aux jeunes enfants quels furent leurs ‘antiques aïeux’ et avec lequel les adultes eurent tôt fait de partir glorieusement vers des guerres de colonisation et de conquête de la souveraineté ».

Cette démonstration conduit également à considérer l’exil juif comme une invention « mythistorique ». Sand, p. 183, nous apprend que Rome ne pratiquait jamais l’expulsion générale de tout un peuple vaincu, tout au plus l’Urbs pratiquait-elle des expulsions partielles et ciblées. L’idée d’un exil provient des exagérations de l’historien latin antique de souche juive, Flavius Josèphe, qui, comme tous ses homologues historiens de l’antiquité, gonfle démesurément les chiffres : les campagnes romaines de Titus auraient fait 1,1 million de morts rien qu’à Jérusalem et, après la bataille, le général romain aurait fait 97.000 prisonniers ; la Galilée aurait compté, à l’époque, plus de trois millions d’habitants (p. 184). Toute approche raisonnable de l’histoire antique de la région donnerait un chiffre maximal d’un million d’habitants, vu l’aridité du sol. Avant l’arrivée de la deuxième vague d’immigrants juifs dans la première décennie du 20ième siècle, les vilayets constituant l’actuelle Palestine comptaient à peine 400.000 habitants. En 132-135, à la suite de la révolte du zélote Bar Kochba, la persécution aurait été plus féroce encore mais rien n’indique une expulsion généralisée de la population. Sur cet épisode, aucun historien n’a écrit quoi que ce soit. Nous n’avons donc pas, sur cette révolte postérieure aux campagnes de Titus, d’exagérations de l’acabit de celles de Flavius Josèphe. On sait seulement que Jérusalem sera débaptisée et portera le nom romain d’Aelia Capitolina. Pour Sand, le terme « exil » signifie « soumission politique ». Les communautés juives de l’antiquité, dans le bassin méditerranéen ou en Mésopotamie ou dans la péninsule arabique, sont donc des communautés exclusivement religieuses et n’ont pas de bases ethniques.

Les conversions forcées du Royaume des Hasmonéens

Sand réfute également l’idée que les royaumes judaïques de l’antiquité ne pratiquaient pas le prosélytisme et ne procédaient pas à des conversions forcées, si bien qu’il est impossible de dire que tous les juifs de la diaspora, avant le sionisme, étaient des descendants de « Judéens », expulsés de Judée par le « méchant Titus » (les guillemets sont de Sand). Sand prend l’exemple du royaume des Hasmonéens, le plus important royaume juif de l’antiquité. Ce royaume avait été fortement hellénisé, au point de déplaire aux Macchabées, les fondamentalistes de l’époque, qui ne toléraient aucun syncrétisme ni aucune fusion avec d’autres traditions. La révolte des Macchabées nous apprend, outre la haine féroce que vouent les fondamentalistes à tout syncrétisme impérial ou politique, que le monothéisme de ce royaume des Hasmonéens n’était pas strict, au sens où nous l’entendons aujourd’hui lorsque nous évoquons les intégristes des religions monothéistes. Pour Sand, le monothéisme hasmonéen était un monothéisme imparfait, c’est-à-dire un monothéisme qui s’était borné à limiter le nombre de dieux. Ce monothéisme lâche, l’hellénisme omniprésent dans le bassin oriental de la Méditerranée et l’universalisme, qui en découlait, s’opposaient au tribalisme juif de l’époque. L’espace du Proche Orient du temps des Hasmonéens était un espace impérial, rassemblant des populations et des ethnies diverses et hétérogènes, exactement comme de nos jours. En cas de conflit, ce royaume hasmonéen convertissait de force, ou tentait de convertir par la contrainte, les peuplades vaincues, leur imposant parfois la circoncision forcée. Sand constate que l’historiographie sioniste rejette ou escamote le fait que constituent ces conversions forcées au judaïsme car, une fois de plus, elles tendent à prouver que tous les adhérents à la confession mosaïque ne descendent pas de « Judéens purs ».

On a souvent dit que la conversion forcée ou le prosélytisme n’appartenaient pas à la tradition juive talmudique. C’est vrai mais ce refus de tout prosélytisme date seulement d’après 135, d’après la défaite des zélotes de Bar Kochba, quand il n’y avait plus moyen de convertir de force des tribus voisines ou des résidents étrangers. En 104 av. J. C., Aristobule, roi juif hellénisé, conquiert la Galilée et convertit de force une tribu, probablement arabe, ou au moins sémitique, les Ituréens, au judaïsme de son propre royaume. Nous avons donc encore un démenti : les Ituréens ont été fondus dans la masse juive sans avoir jamais séjourné dans l’espace restreint du petit royaume de Juda.

La lecture du livre de Sand nous apporte encore beaucoup d’autres éclairages sur l’invention du peuple juif et nous permet de reléguer au rayon des mythes sans consistance, non pas seulement ceux du sionisme laïcisé ou non, mais aussi tous ceux des monothéismes contemporains, notamment ceux que véhiculent, à grands renforts médiatiques, les biblismes américains, sud-africains ou protestants qui injectent dans le discours politique des absurdités religieuses, en dépit des leçons de l’histoire, des gestes impériales avérées ou des découvertes de l’archéologie. Le biblisme américain est surtout préoccupant, vu le poids considérable qu’il pèse sur le processus démocratique aux Etats-Unis, puissance hégémonique planétaire, et, partant, sur les processus de décision qui affecte, ipso facto, la vie politique de tout le globe. Le travail d’un Sand permet aussi de critiquer la transposition d’un biblisme ou d’un sionisme juifs dans le mental de protestants de souche anglo-saxonne, qui n’ont aucun lien « ethnique » avec la Palestine. Biblisme et sionisme protestants sont, au même titre que le sionisme fabriqué au 19ième siècle, sinon plus encore que ce sionisme, des fictions sans consistance ou des aberrations entachées de fanatisme.

Une réhabilitation de la notion d’empire

Indirectement, Shlomo Sand réhabilite la notion équilibrante et apaisante d’empire, en valorisant le syncrétisme hellénistique des Hasmonéens au détriment de l’exclusivisme judéen, repris par les sionistes, en avançant comme modèle l’idée de citoyenneté romaine mise en évidence par Mommsen et, simultanément, l’idée d’une citoyenneté impériale allemande après 1870. En effet, une idée impériale nouvelle et rénovée pourrait seule apporter la paix à un Proche Orient fragmenté par les tribalismes, les exclusivismes et les fictions politiques. Reste à savoir si une notion de citoyenneté, de mommsenienne mémoire, pourra s’appliquer de manière transrégionale en Europe ou déboucher sur une omni-citoyenneté européenne, incluant ou excluant les migrations récentes, survenues pendant les « Trente Glorieuses » et poursuivies par les regroupements familiaux. La volonté de certains de nous ramener non pas à une Judée mythique du Roi Salomon ou à une Germanie d’Arminius mais à une Arabie du 7ième siècle ne se heurte-t-elle pas à cette notion apaisante de citoyenneté impériale ? La question demeure ouverte et cet idéal, préconisé par Sand, débouchera-t-il sur une concrétisation voulue par des optimistes, frères en esprit des sionistes phalanstériens du début du 20ième siècle, ou échouera-t-il parce que des pessimistes auront finalement raison dans leurs analyses sans concession ni fard contre les tenants d’éthiques socialistes de la conviction ?

ON NOUS CACHE TOUT...

http://www.onnouscachetout.com/manipulation-de-l-opinion-publique-et-de-la-societe
Article 19: "Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit
de ne pas être inquiété pour ses opinions
et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considérations de frontières,
les informations et les idées
par quelque moyen d'expression
que ce soit."

dimanche 19 juin 2011

RAY BRADBURY:FAHRENHEIT451

Fahrenheit 451 est la température à laquelle le papier se consumme.
Montag est pompier et heureux de l'être. De service de nuit il brûle les livres interdits, jusqu'au soir où il rencontre Clarisse. Cette jeune fille prend le temps de regarder autour d'elle et de réfléchir à une époque ou tout va à toute vitesse. Une époque ou se balader à pied relève de l'excentrcité ou les gens passent leur temps avec leur "famille" télévisuelle, ou la vitesse minimum autorisée est de 80 km/h. Une époque ou la connaissance et l'information sont prédigérés.
Ce soir la Montag réalise qu'il manque quelque chose à sa vie et ce quelque chose peut se trouver dans les livres. Il va alors se rebeller et devenir un hors la loi

LE BLOC IDENTITAIRE

LE COURANT IDENTITAIRE
En seulement six ans d’existence, Le Bloc Identitaire a su imposer sa marque de fabrique et participer ainsi au développement d’un nouveau courant politique.

Le Bloc Identitaire n'est pas un énième mouvement. Il incarne véritablement une nouvelle offre politique qui – s’appuyant sur des initiatives politiques, associatives, culturelles - mêle identité, solidarité, écologie, réflexion institutionnelle, défense de la démocratie participative et des libertés locales.

Le courant identitaire, c’est aujourd’hui, une ligne politique, une stratégie et des méthodes d’action ainsi qu’un style propre.

Le courant identitaire, c’est aussi une sensibilité politique qui se développe aussi bien en France qu’en Belgique, en Suisse, en Italie, en Suède, en Espagne qu’au Portugal. Si certains mouvements s’inspirent clairement du Bloc Identitaire (Causa Identitaria au Portugal, Assemblea Identitaria en Espagne ou Les Identitaires de Romandie, en Suisse), d’autres existaient bien évidemment avant comme la Lega Nord (Italie) ou le Vlaams Belang (Belgique).

Notre combat s’inscrit donc dans un vaste courant politique novateur qui se développe aujourd’hui dans toute l’Europe.
LIGNE POLITIQUE DU BLOC IDENTITAIRE
Appelant tous ceux qui se sentent pionniers du monde à venir à nous rejoindre et tenant à l'écart les nostalgiques du monde d'hier, nous fondons notre combat sur quatre axes principaux.

1. Les identités complémentaires
Face à un discours jacobin ultra-républicain et assimilationniste, nous défendons une vision de l'homme enracinée dans ses communautés naturelles et historiques. La notion de citoyenneté républicaine désincarnée – et sans relation avec la filiation – est en opposition totale avec notre vision de l'identité charnelle et enracinée. Au concept de « France des lumières », nous opposons celui de la terre et des morts de Barrès.

En tant qu'identitaires, nous concilions et assumons pleinement notre triple identité régionale (identité charnelle), française (identité historique), et Européenne (identité civilisationnelle).

Attachés à la défense de nos identités, nous refusons fermement non seulement l'islamisation de notre société mais également l'immigration extra-européenne.

2. Le social
Dans leur pratique politique, ni les socialistes, ni les communistes n'ont évité l'accroissement constant depuis des décennies d'injustices sociales évidentes.

En bons suppôts cosmopolites de l'immigration, ils contribuent à une concurrence salariale faussée et donc aux bas salaires et à la précarité. Nous nous refusons à utiliser la misère du monde pour tirer vers le bas les salaires des travailleurs Européens !

Nous n'acceptons pas davantage le règne du capital fou et de sa spéculation financière éhontée. Ils se montrent inhumains au point d'être capables de spéculer sur les cours des denrées alimentaires et de gagner du fric sur la famine !

Gauche socialiste et droite libérale sont les deux visages de la globalisation économique, celle qui écrase les peuples, précarise les travailleurs et entraîne ainsi une baisse des revenus autant chez les salariés que chez les travailleurs indépendants. Ils voient le salarié comme une marchandise et une ressource comptable, nous le voyons comme une personne concrète et enracinée. Les premières mesures sociales consistent à inverser la dérive vers le profit financier maximal et anonyme pour mieux rémunérer et garantir les salariés d'une part et à rétablir de l'autre les conditions de la renaissance d'un plus grand nombre de professionnels véritablement indépendants.

Agissant pour et au sein du peuple, nous voulons investir prioritairement l'action sociale. Loin des postures intellectuelles faciles, nous rendons cette implication réelle et concrète. En défendant notre peuple contre les excès du libéralisme, nous sommes ceux qui aidons les nôtres avant les autres.

3. L'écologie comme réponse à l'envahissement capitaliste
Une société de consommation (et donc de gaspillage) globale de plus de 10 milliards d'hommes avant 2050, c'est le rêve fou de la nouvelle classe dirigeante mondiale. Animées par un esprit de concentration et de financiarisation sans précédent, les transnationales dominent et sacrifient les peuples, les salariés, les petites et moyennes entreprises, et organisent le pillage de la planète.

Leur système nous mène droit dans le mur, vers des catastrophes sans précédent.

La civilisation des Grecs anciens dont nous sommes grandement issus, dénonçait déjà la démesure qu'ils appelaient « hubris »

Nous proposons de rétablir la mesure et l'équilibre notamment grâce à :

la relocalisation progressive de l'économie, pour recréer du lien social et enraciné, limiter la précarité et le nomadisme.
la gestion prudente des ressources par une transformation des modes de production et d'échange, ainsi que la refonte du système fiscal.
l'autonomie alimentaire de chaque peuple ou sous continent par le développement prioritaire de l'agriculture vivrière.
la maitrise et la taxation des mouvements de capital pour redonner de la dignité au créateur, au salarié, au travailleur, à l'artiste. Faire de l'argent avec l'argent ne nous paraît pas l'activité humaine à encourager en priorité.
le véritable respect de ce que le cosmos ou la main de Dieu selon les croyances a engendré. Par conséquent le respect de la biodiversité et des écosystèmes (lien entre les espèces vivantes dans une aire géographique déterminée) …et par conséquence ultime et majeure le respect de la diversité et des écosystèmes humains (lien entre les ethnies, les peuples et leur milieu géographique et culturel)
4. L'Europe
Nous appelons de nos vœux la constitution d'une Europe politique puissante dégagée de l'OTAN. Une Europe forte élargie à la Russie est seule capable d'apporter à un monde déboussolé et multipolaire la stabilité et la paix qui lui font défaut. Cette autonomie de l'Europe est nécessaire pour peser face aux autres sphères civilisationnelles y compris outre-Atlantique. Nous défendons ainsi l'idée d'une France des régions dans une Europe des Nations en mettant en avant le principe de subsidiarité et la défense des libertés locales.

Il n'y a, en effet, pas de contradiction entre l'attachement à sa région, à sa patrie et une Europe de la puissance, libérées des technocrates mondialistes et des scléroses bruxelloises.

Le génie des Européens, leur capacité de création et d'adaptation est plus que jamais indispensable dans l'époque de bouleversements que nous abordons

vendredi 10 juin 2011

Le top 5 des politiciens belges les mieux payés


 


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2.805 euros brut, c’est le salaire mensuel du Belge moyen. Certains hommes politiques gagnent facilement quelques milliers d’euros de plus, comme le montre cette liste.

1. Herman Van Rompuy: 24.874,62 euros brut par mois

Depuis le 1er janvier, Herman Van Rompuy est président du Conseil européen. Son salaire est comparable à celui du président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Les deux politiciens reçoivent un salaire de base de plus de 24.500 euros brut par mois (‘housing allowance’ et autres indemnités non incluses). Le président de l’UE paie un impôt de 25% sur son salaire, soit un taux d’imposition plus faible que dans de nombreux pays européens.
Plus d’infos sur la rémunération des fonctionnaires européens (pdf). Van Rompuy gagne 138% du salaire de base d’un fonctionnaire de l’UE (grade 16, échelon salarial 3).

2. Karel De Gucht: 20.278,23 euros brut par mois

En tant que ‘simple’ commissaire européen, Karel De Gucht gagne 20.278,23 euros par mois, soit 243.338,76 euros par an. Il bénéficie également d’une indemnité de logement qui s’élève à 15% de son salaire (soit 36.500,81 euros par an) et d’un dédommagement des frais de représentations à hauteur de 607 euros par mois, ou 7.284 euros par an. En tout, le commissaire touche donc un revenu annuel de 287.123,57 euros.
Important: il s’agit ici d’un revenu brut. Il est donc encore soumis à une Community tax. Il existe 14 échelons d’imposition différents, variant de 8% à 45%.
Sur le site de la Commission européenne, vous trouverez davantage de renseignements sur la rémunération des commissaires européens.

3. André Flahaut et Danny Pieters: 15.932 euros net par mois

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les présidents de la Chambre (André Flahaut) et du Sénat (Danny Pieters) gagnent plus que le Premier Ministre. C’est à cette conclusion étonnante qu’est arrivé Jean Faniel, chercheur au CRISP. Les présidents empochent chacun 15.932 euros net par mois, le Premier Ministre 11.041 euros.

4. Yves Leterme et Didier Reynders: 11.041 euros net par mois

Tant qu’il conserve le poste de Premier Ministre, Yves Leterme gagne 11.041 euros net par mois. Ses vice Premiers Ministres Reynders, Onkelinx, Vanackere, Milquet et Vanhengel aussi. Son collègue Kris Peeters, ministre-président de la Région flamande empoche quant à lui 700 euros de moins, soit 10.369 euros net par mois.

5. Annemie Turtelboom en Pieter De Crem: 10.726 euros net par mois

Les autres ministres du gouvernement fédéral gagnent eux aussi une coquette somme. Selon les chiffres de Jean Faniel, ils empochent 10.726 euros net par mois.
Photo: Bob Van Mol

mercredi 8 juin 2011

Photos : Belgique - le drapeau turc recouvre la croix de l’église St-Joseph à Gand

Vendredi  dernier, à Gand,  à l’occasion du match Belgique - Turquie, des Turcs ont recouvert la croix de l’église St-Joseph de leur drapeau national…
gandgandgand

dimanche 5 juin 2011

Qu'est-ce que l'alternationalisme ?

 

L'alternationalisme est d'abord l'adaptation du nationalisme à la mondialisation pour que celui-ci soit en mesure d'être une alternative concrète au mondialisme néo-libéral.
Avant d'expliquer notre vision du monde, je définirai d'abord le mondialisme et son projet.
Le mondialisme (qui ne doit pas être confondu avec la mondialisation) est une idéologie travaillant à la mise en place d'un gouvernement mondial par la dissolution des nations et des identités dans le but d'en recréer une seule, bien homogène.
La volonté mondialiste se justifie généralement par des arguments de paix universelle, car selon eux, la guerre proviendrait essentiellement de l'autonomie et de la diversité des peuples (populisme, choque des civilisations, etc.). Bien évidemment, cette définition s'apparente beaucoup plus aux volontés altermondialistes que néo-libéral, mais ces derniers travaillent de concert dans ce cadre idéologique en règle générale.
Pour ce qui est de l'alternationalisme maintenant.
Notre idéologie est d'abord basée sur l'idée que tous les peuples sont des entités distinctes et que ces entités forment la diversité du monde, qui elle, est une richesse importante à conserver. Ensuite, nous considérons la nation comme la forme de gouvernance la plus morale, et cela, pour deux raisons.
La première, est que la nation est l'association de populations consentantes la plus grande, donc, la plus autonome économiquement et politiquement.
La deuxième, est qu'elle est la plus démocratique, car la mécanique électorale étant ce quelle est, mélanger trop d'intérêts divergeant ramène toujours au bipartisme centrisme (deux partis ayant des projets similaires) ou la quasi absence de démocratie réelle.
En somme, l'alternationalisme est la vision d'un monde composé de nations indépendantes capables de travailler ensemble tout en respectant leurs différences et leurs intérêts.
Avec ce modèle, nous tentons de mettre un frein au mondialisme néo-libéral qui, en utilisant des alibis humanistes, veut soutirer le pouvoir aux États (qui sont la voix des peuples) pour le remettre aux oligarchies financières déjà libérées de leurs rôles de citoyens corporatifs (évasions fiscales, antisyndicalisme, baisse des salaires, etc.).
Ces obscurs groupes travaillent d'arrache-pied à la mise en place d'une humanité sans attache historique et identitaire ainsi qu'à l'uniformisation des cultures en une seule qui serait celle de l'amour de l'argent (corruption), de la consommation (vide spirituel) et du narcissisme (l'isolement), en somme la culture américaine. Cette culture a pour but de rendre invisible aux peuples la fin de la démocratie et faire accepter moralement la libre circulation des biens, des hommes et des capitaux, obligatoire finalité de la logique marchande.
Nous croyons qu'un monde où la seule finalité est le commerce ne peut être bénéfique pour personne, car cette logique n'engendrerait qu'une sordide dictature économique en plus de causer la destruction de la diversité humaine ainsi que celle de l'environnement. Nous croyons en un monde où la finalité est l'homme et où l'économie est à son service.
Notre position est donc un ordre où la collectivité serait prioritaire sur l'intérêt personnel par l'utilisation d'un cadre national, démocratique (intérêt populaire) et autonome (non sous le joug de nations dominantes) dans le but d'encadrer une économie réglementée selon l'intérêt populaire (d'où notre appellation de troisième voit). Notre but est de redonner aux peuples du monde le droit à la fierté nationale dans un cadre dénué de tout chauvinisme et de racisme, car ce cadre étant universel.
Nous croyons qu'un tel monde peut être très productif sur les sujets de discordes (tel que l'environnement, l'exploitation, la redistribution des richesses... pour ne nommer que ceux-là) si un rapport d'égal à égal est présent entre les nations.
Il est aussi important de dire que l'alternationalisme ne s'oppose en rien aux unions participatives entre pays si ces accords sont respectueux des populations et des intérêts communs. Ce compromis étant indispensable à la réalité géopolitique actuelle.
Bien évidemment, cette définition n'est que sommaire, mais à partir des articles de cette page, nous clarifierons l'essentiel de la position alternationaliste qui, je l'espère, créera un véritable front contre le mondialisme.

Vortigern

CHEZ EUX C EST PAS COMME CHEZ NOUS...

jeudi 2 juin 2011

LES GOULAGS SOVIETIQUES

Les camps ou goulagsLes déportations des koulaks dans les années trente et l'arrestation des opposants remplissent les goulags. Les prisonniers sont utilisés pour l'exploitation des ressources (bois, diamant, or) des régions inhospitalières du Nord et de la Sibérie, où le régime juge trop coûteux d'employer une main d'oeuvre salariée. Les zeks sont aussi utilisés dans les grands travaux du type des canaux Volga-mer Blanche ou Volga-Moscou.Bilan chiffré Conquest estime la population des camps à 8 millions en 1938 : prenant ensuite ce chiffre comme moyenne annuelle pour les années 1936-1950, et un taux moyen des décès annuels de 10 %, il conclut qu'il y a eu quelque 12 millions de morts dans les camps durant cette période. A quoi il faut ajouter environ un million de personnes fusillées entre 1937 et 1939. Au bout du compte, si nous ajoutons à ces chiffres l'estimation la plus basse des victimes de la collectivisation, 6 millions, nous obtenons un total général approchant les 20 millions de morts pour raisons politiques sous le règne de Staline. L'économiste Alec Nove, qui multiplie les précautions, aboutit à une estimation comparable. Ce chiffre de 20 millions de victimes du stalinisme est le plus couramment admis en Russie.
Si le Stalinisme ne touche guère la sensibilité des occidentaux, cela tient pour une part à la pénurie d'images dans la culture populaire.On connait l'intéret d'Hollywood pour les camps de concentration Nazis, mais sur les camps Staliniens. On pourrait parler de "l'effroyable famine des années 1930, periode de terreur au cours de laquelle Staline tua plus d'Ukrainiens que h***** n'a massacré de Juifs. Mais combien en occident s'en souviennent? Aprés tout, la tuerie a été si... si ennuyeuse, si peu spectaculaire". ( Anne Applebaum, Historienne confirmée et qui s'est imposée comme une spécialiste incontournable de l'ex-URSS).Bien souvent, malheuresement, les crimes de Staline n'inspirent pas la mê^me réaction viscérale que les crimes de h*****.La rareté des études universitaires sur le sujet a été longtemps le fruit d'une pénurie de sources. Les archives étaient fermées. L'accés aux sites des camps était interdit.L'extrême gauche et les communistes occidentaux ont été les seuls tentés de trouver aux crimes de Staline des excuses qu'ils n'auraient jamais imaginées pour ceux de h*****.Le problème est que:-Nul n'a envie qu'on lui rappelle que la victoire des Alliés a eu un visage sombre, ou que les camps de Staline, notre allié se developpèrent au moment même où ceux de h*****, notre enemi, étaient libérés.-Personne n'a envie de penser que nous avons vaincu un meurtrier de masse avec l'aide d'un autre.-Nul n'a envie de se rappeler combien ce meurtrier de masse s'entendait bien avec les hommes d'Etat occidentaux.D'après Martin Malia, La Tragédie soviétique

mercredi 1 juin 2011

Les médias classent facilement dans le sensationnel des évènements comme les arrestations de
Milosevic, Karadzic ou aujourd'hui celle de Mladic, personnages liés à la guerre de Bosnie, et
catalogués sans autres forme de procès, comme criminels de guerre . Véritable lynchage
programmé  par la presse internationale, au service du mondialisme et des grandes puissances
qui font la pluie et le beau temps au gré de leurs besoins et de leurs intérêts .

Les gros mensonges ne leur font pas peur , mais de nos jours, heureusement la communication
via le net nous permet non seulement de faire des recherches mais aussi et surtout de rétablir
la vérité . Nous pouvons dès lors, nous poser un tas de questions auxquelles ils auraient bien
du mal à répondre ...

Ils oublient de mentionner dans leurs articles sur la guerre entre les Serbes et les musulmans
de Bosnie, que de nombreux civils serbes ont subi des atrocités de la part des musulmans
pendant leur occupation de 1991 à 1995 !  Ils ne parlent pas non plus de Naser Oric, dit
"le sanguinaire", acquitté en juillet 2008 alors qu'en 2006 ce musulman bosniaque était
condamné pour crimes de guerre . Ils ne disent pas non plus que ce criminel était sous les
ordres de l'ancien SS des Balkans feu Alija Izetbegovic, porté à la présidence de la Bosnie par
l'OTAN et ses amis François Mitterand et ... Bernard Henry Levy !

Cette presse ne parle pas non plus des camps de concentration ouverts par les musulmans,
Lavno, Zetra, Bradina, Celebici, Tarcin, etc , ou des milliers de Serbes sont morts de tortures,
de faim ou par des exécutions sommaires .  Ils omettent aussi de parler des 200 villages
Serbes mis à sac par les musulmans et les massacres de civils, hommes, femmes, enfants,
vieillards !  Le massacre des habitants du village de Kravica, le jour du Noël orthodoxe,
oublié aussi ....

Il y a un tas d'autres criminels de guerre musulmans dont les médias de la honte ne parlent
jamais, mais nous, nous ne les oublions pas : Ejup Ganic, criminel de guerre, a fait massacrer
des soldats serbes blessés dans un hôpital .  -  Haris Silajdzic (qui fut premier ministre sous
Izetbegovic) qui a menti sur le nombre de morts, ensuite les a mis sur le dos des Serbes,
puis sur le dos des Nations Unies . Fikret Abdic, chef musulman de milice bosniaque,
responsable de la mort de civils et de prisonniers de guerre .  -  Enver Hadzihasanovic,
Amir Kubura,  Mehmed Alagic,  Sefer Habilovic,  Rasim Delic, Esad Landzo, etc ... musulmans
de Bosnie condamnés pour crimes de guerre, OÙ SONT-ILS ???

Quand va-t-on enfin rétablir la vérité sur l'histoire des Serbes, qui furent plus des patriotes
que des criminels !  Quand va-t-on juger les vrais coupables  ?