samedi 20 août 2011

CORNELIU ZELEA CONDREANU

«La terre est la base, le support de la vie d'une nation. La nation, comme un arbre, a ses racines enfoncées dans la terre du pays, d'où elle tire les substances nécessaires à sa vie. Il n'existe pas de peuple qui puisse vivre sans terre, comme il n'existe pas d'arbre qui puisse vivre suspendu en l'air. Dieu a fait des lois qui règlent la vie des peuples: la loi du territoire en est une. Dieu a fixé à chaque peuple un territoire déterminé afin qu'il puisse y vivre, croître, s'y développer et s'y créer sa civilisation originale.»
«Nous construirons un homme nouveau issu de l'école légionnaire. De hauts remparts de vertu le sépareront du reste du monde. Il restera à l'abri des souffles pernicieux de la lâcheté, de la corruption et des basses passions, qui tuent tant les individus et étouffent les nations.»
«Seule la domination absolue de l'esprit sur le corps est la condition normale et la prémisse de toute force vraie, de tout héroïsme véritable.»
«Les foules ont parfois un contact passager, une minute de vision avec le peuple du passé et ses morts. Elles ressentent alors l'instinct de la grandeur de la Nation. Et ce contact est si fort, les remuant comme un tremblement de terre, que les foules, bouleversées, pleurent.»
«Au-delà de la nation, nous reconnaissons des principes éternels et immuables, au nom desquels on doit être prêt à combattre, à mourir et à tout subordonner, avec au moins la même détermination qu'au nom de notre droit de vivre et de défendre notre vie. La vérité et l'honneur, par exemple, sont des principes métaphysiques que nous mettons plus haut que notre nation elle-même.»
«Par notre action hardie, nous rompons avec la mentalité qui domine ce siècle. Nous tuons en nous-mêmes un monde pour en construire un autre, un monde plus élevé atteignant aux cieux. Le règne absolu de la matière est brisé pour être remplacé par celui de l'esprit et des valeurs morales. Nous ne nions pas et ne nierons pas le rôle et la nécessité de la matière dans le monde, mais nous nions et nierons toujours son droit à la prééminence.»
«Ce pays meurt d'un manque d'hommes, pas d'un manque de programmes. (...) Ce n'est pas des programmes que nous devons avons, mais des hommes, des hommes nouveaux.»
«A la place de l'homme faible et abattu qui plie à chaque brise, un homme qui est bien trop commun dans la politique et dans d'autres domaines, nous devons créer pour cette nation un homme qui ne plie pas, qui soit inflexible.»
«Il ne suffit pas de lutter pour vaincre, mais il faut apporter, soutenir un esprit permanent de sacrifice au service de la nation, il faut se rappeler qu'à l'idée d'élite est attachée l'idée de sacrifice, de pauvreté, de vie stricte, et que là où l'idée de sacrifice prend fin, l'élite disparaît.»
«Il existe, parmi tous ceux qui servent leur peuple dans les diverses parties du monde, un lien de sympathie, de même qu'il existe un tel lien parmi ceux qui travaillent à la destruction des peuples.»
«C'est par ses héros que vit un peuple et non par ses majorités lâches et inertes. Pour eux, peu importe de vaincre ou de mourir, car lorsqu'ils meurent, le peuple tout entier vit de leur mort et s'honore de leur martyre. Ils brillent dans l'Histoire comme des images d'or, que le soleil sur les hauteurs éclaire au crépuscule, tandis qu'en bas, sur les plaines, si vastes et si nombreuses soient-elles, s'étend le voile de l'oubli et de la mort.»
«Regardez les droit dans les yeux, tous ces tyrans! Subissez avec résignation tous les coups, supportez toutes tortures, parce que le sacrifice de nous tous sera la fondation de fer des vies sacrifiées et des âmes torturées pour notre victoire. Pour ceux d'entre nous qui tomberont, nous aurons leur gloire héroïque et leurs tombes! Mais ceux qui nous tueront porteront la marque des traîtres et seront accusés de génération en génération.»

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