mardi 27 décembre 2011

PLATON ET LE MYTHE DE LA CAVERNE

Le mythe de la caverne est une allégorie qui illustre la situation des hommes par rapport à la vraie lumière, c’est-à-dire par rapport à la vérité.
Supposons des captifs enchaînés dans une demeure souterraine, le visage tourné vers la paroi opposée à l’entrée, et dans l’impossibilité de voir autre chose que cette paroi. Elle est éclairée par les reflets d’un feu qui brûle au dehors, sur une hauteur à mi pente de laquelle passe une route bordée d’un petit mur.
Derrière ce mur défilent des gens portant sur leurs épaules des objets hétéroclites, statuettes d’hommes, d’animaux, etc...
De ces objets, les captifs ne voient que l’ombre projetée par le feu sur le fond de la caverne. De même, ils n’entendent que les échos des paroles qu’échangent les porteurs. Habitués depuis leur naissance à contempler ces vaines images, à écouter ces sons confus dont ils ignorent l’origine, ils vivent dans un monde de fantômes qu’ils prennent pour des réalités.
Soudain, l’un d’entre eux est délivré de ses chaînes et entraîné vers la lumière. Au départ, il en est tout ébloui. La lumière du soleil lui fait mal, il ne distingue rien de ce qui l’entoure. D’instinct, il cherche à reposer ses yeux dans l’ombre qui ne le blessait pas. Peu à peu, cependant, ses yeux s’accoutument à la lumière, et il commence à voir le reflet des objets réfléchis dans les eaux. Plus tard, il se sent prêt à en affronter la vue directe. Enfin, il deviendra capable de soutenir l’éclat du soleil.
C’est alors qu’il réalise que sa vie antérieure n’était qu’un rêve sombre, et il se met à plaindre ses anciens compagnons de captivité. Mais s’il redescend près d’eux pour les instruire, pour leur montrer le leurre dans lequel ils vivent et leur décrire le monde de la lumière, qui l’écoutera sans rire, qui donnera surtout créance à sa révélation ? Les plus sages eux-mêmes le traiteront de fou et iront jusqu’à le menacer de mort s’il s’obstine.
On distingue sans peine la signification de cette allégorie. La caverne est le monde sensible dans lequel nous évoluons, le symbole de toutes les dictatures, visibles comme invisibles.
Nous sommes enchaînés dans cette caverne, esclaves de nous-mêmes et de notre éducation. La lumière est au dehors, mais il faut du courage pour la rejoindre, supporter la souffrance et la peur pour affronter la vérité. Nous devrons parcourir le sentier, qui est celui de la philosophie, pour espérer entrevoir la lumière.
Cependant le philosophe, s’il est de son devoir de partager son savoir, aura du mal à le faire accepter par ceux qui sont restés dans la caverne. C’est pourquoi il est souvent rejeté. Il pourra dire ce qu’il a vu (et donc compris), mais il ne pourra jamais totalement décrire le chemin par lequel il est passé. L’apprenti philosophe doit donc entendre et accepter, à travers ce mythe, que sa vision du monde est une illusion, car basée sur des a priori, et qu’il doit sortir de la caverne pour se mettre réellement en quête de la vérité. Pour cela, il doit faire preuve d’humilité, appliquer la politique de la table rase, en oubliant ce qu’il a vu dans la caverne

jeudi 22 décembre 2011

DE L’EXPANSIONNISME CHINOIS

Bientôt, les marionnettistes chinois fixeront eux-mêmes l’intégralité des prix dans l’enceinte même du Continent européen. Bientôt, les composantes morbides de l’Empire du Milieu nous rétribueront strictement selon leurs intérêts et leurs désirs. Bientôt, l’Occident tout entier se muera en un gigantesque protectorat économique. Bientôt, alors, l’Occident, et plus particulièrement les Etats européens, seront commercialement colonisés, tout en étant culturellement assujetti par l’irrationalisme islamique. Bientôt… ! Mais peut-être saurions-nous enfin agir ? Car, l’avenir de la Civilisation européenne ne dépend-t-il pas de nos actions imminentes ? Ceci, ne manquant pas d’être tout à fait naturellement évident, marque notre transition analytique : Par conséquent, il est plus que primordial d’avoir connaissance du fait que l’impérialisme asiatique, et plus proprement celui des Chinois, se caractérise par leur extension commerciale croissante sur l’ensemble du champs planétaire, en qualité duquel cette peuplade nocive est intégralement en mesure d’attester de façon pragmatique sa lugubre volonté de conquêtes. La Chine, à présent, incarne une contrée très hautement industrialisée, et, bien que ce pays ne se soit aucunement opposé à une conversion, loin de ne pas être suffisamment oblongue, au système de « marchés libres », nous tâchons cependant de noter que le secteur industriel de cet Empire ne diminue guère malgré cette évolution vers le libéralisme économique transnationale.

Nous pourrions même garantir illico que la Chine bénéficie d’une industrie « nationale » dont l’accroissement n’est en rien mineur, ni relativement limité, attendu que son vampirisme abject à l’égard des Nations occidentales lui assure bien régulièrement la construction d’usines et de manufactures de tout type (A l’intérieur desquels, par exemple, des automobiles sont produites ; Mais du matériel téléphonique est tout aussi bien façonné). Plus concrètement, l’industrie chinoise contemporaine, affranchi de la planification maoïste, a su désobstruer sa vieille « Porte » vers la Civilisation occidentale depuis la direction gouvernementale de Deng Xiaoping ; L’évolution économique stupéfiante de la Chine est ainsi indéniablement synonyme d’expansion internationale à terme – Les entrepreneurs chinois, endettés ou non, acquièrent et rachètent sans devoir endurer la moindre perturbation structurelle des parts de marchés originellement subordonnées à des entreprises extrêmement variables, et une telle conduite semble, par ailleurs, avoir mit un terme à la suprématie yankee d’antan, parce qu’en effet, les Etats-unis d’Amérique sont plus que jamais paupérisés et palpés par les déréglementations pratiques inhérentes aux Bourses, dont les placements ne pourvoient pas les charges de la croissance indispensable aux Etats et à leur Peuple, et ce, tout en lénifiant fictivement la démolition des « boîtes », et de toutes les rétributions salariales ad hoc ou à peu près admissibles.


Mais il est indubitable que nous n’avons pas à railler la destinée commune des nord-américains, car, notre conjoncture nationale, en France, au même titre que notre conjoncture continentale, en Europe, à défaut d’être absolument analogue, n’est pas, pour autant, davantage propice. Nous sommes, nous aussi, en tant qu’Européens, de plus en plus astreints à l’impitoyable gloutonnerie de la Chine moderne, plus querelleuse à l’heure actuelle, sous son exaltation impérialo-capitaliste, que sous son ère maoïste, enfoui depuis seulement quelques d’années, notamment en raison du fait que les entreprises munies de capitaux majoritairement détachés du cadre public fournissent des salaires dix fois inférieurs en comparaison de ceux qui sont reçus au sein de l’Europe, et plus particulièrement au sein de l’Europe occidentale. Autrement, l’Union Européenne, cette organisation bureaucratique, supranationale, et obstinément antidémocratique, n’aurait sans doute point l’hardiesse de formuler des demandes d’ « assistances » au vaste Royaume des Nabots enjoués. Autrement, nous ne subirions pas autant de délocalisations, de licenciements, de limitations d’effectifs salariés, et de privatisations !


La logique européiste est, par essence, fondamentalement contre-européenne et antinationale au point de vue sociale comme culturelle. Les flammes des commotions populaires ne sont-elles pas atrocement brûlantes, ces derniers temps ? Notre industrie, qui pourrait être une zone professionnelle d’autant plus diversifiée et très accrue, solidement génératrice d’emplois, et qui ne nécessite pas d’une manière irrémédiable des qualifications ministérielles, doit bien évidemment être sauvé tant que nous avons encore la possibilité de la sauver au sens strict du terme. Sauvée, contre les offensives eurocratiques. Sauvée, contre cette concurrence transnationale absolument dérégulée. Sauvée, contre la domination grandissante de la Chine. Et ne soyons surtout pas ingénus : Si l’emprise chinoise parvient à se hisser sur l’ensemble du globe terrestre, si les possédants chinois atteignent le paroxysme de leurs desseins despotiques, le climat culminant de ces derniers sur le plan empirique, tous les Etats et tous les Peuples se verront alors forcés d’œuvrer au profit d’un pays dont les compteurs démographiques explosent de fond en comble, et ce, sans jamais négliger le fait que la Chine demeure une dictature monopartiste, et nous n’avons naturellement pas du tout besoin d’établir un tel régime à l’échelle occidentale.


La Révolution Sociale et Patriotique en France, et à l’intérieur des contrées européennes en règle générale, est donc un objectif formellement capital. En esquivant lâchement cette Révolution, nous nous jetterions complètement dans les bras des ploutocrates européens, mais surtout asiatiques. Ce que, manifestement, nul d’entre nous ne veut. Ainsi donc, par exemple, en France, un Gouvernement pleinement disposé à protéger sa population nationale, rappellerait de suite l’existence effective et matérielle des frontières, avant d’assurer la fermeture partielle ou in extenso de celles-ci. Par de telles mesures, nous ne serions plus dépendants du libre-échangisme capitaliste, ne nous « offrant » que des produits étrangers farouchement défectueux, et dénués de toute valeur sociale en Occident. Nos tâches ultérieures consisteraient, aussi, à redynamiser en toute efficience l’agriculture nationale et européenne, si bien que nous permettrions l’établissement tout à fait authentique d’une économie dignement nationale, en relation absolue avec la totalité des masses citoyennes composant la Nation. Mais nous aborderons ce processus fondamental au cours d’une prochaine partie.

-Nicolas Tenorski-.

ZIPPO LIBERO

Zippo Libero!

lundi 19 décembre 2011


Gianluca Casseri tue au pistolet deux Sénégalais, vendeurs à la sauvette, et en blesse trois, dont un grièvement, sur les marchés de Florence. Cerné par la police, il se suicide ensuite. Gianluca est italien et son crime est « raciste », d’autant qu’il est déclaré proche de Casa Pound. Le quotidien La Repubblica le qualifie d’ailleurs de « tueur néofasciste » (Les Echos du 15 décembre 2011).

Nordine Amrani, Belge d’origine marocaine, après avoir lancé des grenades, tue au fusil d’assaut quatre personnes sur le marché de Noël de Liège, dont un bébé de 17 mois, et fait 125 blessés dont 5 sont en état critique à la date du 15 décembre. Il se suicide ensuite.

Vous pensez peut-être que si ces deux crimes sont odieusement comparables, celui de Nordine est plus grave par son ampleur que celui de Gianluca? Voilà un crime de la pensée !

Car ce n’est pas du tout le cas pour les médias, au contraire.

Un crime raciste ou une tragédie ?

Pour la presse, en effet, le crime de Nordine n’est qu’une « impensable tuerie… une tragédie qui demeure inexplicable » (Le Parisien du 14 décembre 2011) mais pas du tout un acte raciste. Car après tout ce n’est qu’un Belge qui tuerait d’autres Belges. D’ailleurs, la police belge indique immédiatement que le criminel n’avait « aucun lien avec une idéologie extrémiste ou avec le terrorisme islamiste » (Le Monde du 15 décembre 2011).

Ouf ! On respire ! Pas d’amalgame : ce n’est qu’un banal « tueur de masse », un « suicide extraverti » (sic) (Le Monde du 15 décembre 2011). S’il avait tué des Sénégalais cela aurait peut-être été différent, mais ce n’est pas le cas. En plus, ce Nordine serait « mystérieux ». La police belge voudrait « tenter de comprendre » son geste (Le Parisien du 15 décembre 2011). Ah les braves gens !

Par contre, Gianluca n’est pas mystérieux du tout : on nous dit tout sur lui, qui serait « un néofasciste silencieux et solitaire diplômé en comptabilité » (La Repubblica). On nous précise même le type et le calibre de l’arme qu’il a utilisée : 357 magnum et Smith & Wesson 44. Sans doute pour nous le présenter comme un émule de l’Inspecteur Harry, flic brutal et plutôt « réac » incarné au cinéma par Clint Eastwood.

Tout est normal

On est quand même obligé de nous dire que Nordine, outre un passé judiciaire chargé et l’imputation d’un autre crime, cachait chez lui un impressionnant stock d’armes de guerre.

Mais il ne faut pas s’inquiéter. Comme le dit la presse avec ingénuité il « n’a jamais donné la moindre indication sur la destination de ces armes » (Le Parisien du 14 décembre 2011). D’ailleurs, pour les médias l’affaire est entendue : il « collectionnait les armes » (Les Echos du 15 décembre 2011). Donc pas de problème : ce n’est pas un terroriste mais un simple collectionneur de grenades, de fusils d’assaut, de pistolets automatiques avec silencieux qu’il confectionnait lui-même d’ailleurs, par amour de la chose. Tout ce qu’il y a de plus normal.

Il semble toutefois que Gianluca était un plus petit collectionneur que Nordine, puisque lui ne disposait que de deux pistolets.

Pourquoi ?

On nous dit que les Belges se demandent « pourquoi ». Vraiment ?
Mais quelles sont en effet les motivations du criminel ?

Pour Gianluca la réponse est simple : c’est un raciste car on nous dit qu’il a crié « Nègres, c’est votre tour ». Pas la peine d’aller plus loin ni en particulier de s’appesantir sur les raisons qui auraient pu le conduire à agir.

Pour Nordine, par contre, la réponse est différente : on ne sait pas s’il a crié. Mais surtout c’est une victime. En effet, par le truchement de « l’un de ses avocats » (Le Monde du 15 décembre 2011) on nous dit qu’il se sentait « harcelé » par la police (Le Monde du 15 décembre 2011). L’explication est ensuite reprise en chœur par les médias. S’il a agi ainsi c’est parce qu’il « était inquiet de retourner en prison, ce qui pourrait expliquer ce geste fou » (Le Parisien du 15 décembre 2011). La prison belge étant, comme chacun le sait, vraiment terrible, on tremble en effet rétrospectivement pour Nordine…

Décodons

Cette affaire démontre une fois de plus la façon dont les médias de l’oligarchie traitent inégalement des faits criminels, selon l’identité des auteurs et des victimes.
Car dans ces deux affaires il y a une différence essentielle qui n’a échappé à personne : Nordine est un « Belge d’origine marocaine » qui a tué des Européens et Gianluca un Italien de souche qui a tué des Africains.

Or, pour l’oligarchie, par construction une personne d’origine immigrée est une victime, jamais un coupable. Si on ne peut cacher qu’elle commet un crime – ce que les médias font le plus souvent – on le transforme alors en « tragédie incompréhensible », formule abstraite destinée à rendre plus floue la dure réalité des faits. Il va de soi en outre qu’une personne d’origine immigrée ne saurait être qualifiée de « raciste », puisque l’oligarchie cherche à nous persuader, d’une part, que l’immigration est un chance pour nous et que, d’autre part, seuls les Européens de souche sont « racistes et xénophobes ». Car il faut délégitimer par tous les moyens l’inquiétude identitaire qui monte partout en Europe.

Les médias font donc tout leur possible pour éviter de rapprocher des informations qui dresseraient de Nordine un tout autre portrait que celui, bisounours, qu’ils veulent nous présenter : celui d’un criminel endurci, en possession d’armes de guerre, qui a froidement prémédité son acte, accompli sur un marché de Noël.

On suggérera modestement aux fins limiers belges qui se sont saisis du dossier de Nordine de se demander si cette « impensable tuerie » (titre du Parisien du 14 décembre 2011) ne serait pas tout simplement un attentat kamikaze.

Michel Geoffroy

Correspondance Polémia – 18/12/2011

Image : Suite à la fusillade qui a eu lieu sur un marché de Noël à Liège mardi 13 décembre 2011, la Belgique fait le bilan. Les hommages aux victimes se multiplient, mais l’organisation de la marche blanche par un homme d’extrême droite crée une polémique…

jeudi 15 décembre 2011

Rome, le 13 décembre – « Dans l’ADN de CasaPound Italia, il n’y a pas de xénophobie, comme n’a pas lieu d’être la violence discriminatoire, si bien qu’aucun d’entre nous ne fut jamais impliqué dans quelconque accusation pour des motifs racistes, ethniques ou religieux. Au contraire, nous avons toujours répondu aux centaines d’accusations dans les articles de journaux, de blog ou de communiqués de partis politique depuis des années chaque fois que l’on nous accusait d’être raciste, homophobe, xénophobe ou responsables d’actes de violences liés à la discrimination. » Voilà ce qu’affirme CasaPound dans une note « défendant à quiconque de mettre en relation la tragédie qui a provoqué la mort de quatre personnes aujourd’hui à Florence et les activités politiques du mouvement. »
« Sur l’immigration – explique Cpi – nous avons une position précise, rationnelle, qui n’ouvre pas la voie à des dérives violentes de la sorte. Nous sommes opposés au phénomène d’immigration de masse, arme à double tranchant, qui humilie tant les immigrants que les hôtes. En même temps, fidèle à notre tradition, nous refusons l’idée du bouc émissaire et nous essayons d’être réalistes en provoquant le débat, y compris avec les communautés d’immigrants. »
« D’autre part – ajoute Cpi – le siège de CasaPound Italia à Rome se situe en pleine « Chinatown » et ceci n’a jamais provoqué quelconque problème. D’ailleurs, le 19 décembre prochain, CasaPound Italia organise une rencontre publique entre cette même communauté chinoise et des responsables du mouvement afin de débattre mais aussi collaborer dans le but de rendre plus vivable l’Esquilino. Ceci est le « style » CasaPound Italia, une façon d’agir qui nous vaut quelques inimitiés au sein de la droite radicale mais que nous revendiquons avec orgueil,sans remord, ni nostalgie. »
(Source Zentropa)
Le drame survenu ce 13 décembre ne doit pas faire oublier le contexte général dans lequel il survient, entre coup d’Etat des banquiers et regain d’une possible stratégie de la tension en Italie*. Le tueur, présenté tambour battant comme un adhérent de Casapound*, n'est représentatif que de lui-même et de doit pas venir fausser, au moment opportun pour le système, la perception du travail social et politique de terrain accompli par le mouvement Casapound Italia au cours des dernières années.
Cet homme qui a tué pour des raisons encore à éclaircir ne représente en rien le mouvement Casapound Italia dont les médias italiens et européens feraient bien de rappeler le partenariat avec le Kenya initié en avril dernier avec l’association Solidarité Identité* ainsi que les différentes opérations de coopération internationale avec des peuples menacés et oubliés par nos bonnes âmes occidentales comme les Karens en Birmanie par exemple.
Cet acte isolé, mais qui tombe à point nommé pour l’Etat des banquiers, ne doit en aucun cas devenir un prétexte des autorités pour réprimer le mouvement de contestation et de révolte populaire que représente Casapound en Italie. Cela au moment où le mouvement Casapound a enregistré un succès unique en Europe avec sa dernière manifestation nationale à Naples contre le coup d’Etat des banques. Plus que d’un prétendu climat de racisme ambiant inhérent au mouvement Casapound, c’est plutôt vers un mal-être psycho-social général qu’il faudrait regarder afin d'expliquer au mieux cette tragédie. Mal-être qui touche beaucoup de gens et en touchera toujours plus à mesure que nos sociétés européennes se déliteront dans le magma informe du mondialisme.
Ce drame arrivant au même moment que la tuerie en Belgique, et peu après la spectaculaire et sanglante équipée d’Anders Breivik, on peut s’attendre à toujours plus d’actes de meurtrier de masse en Europe, sur le modèle de ceux que les Etats-Unis connaissent depuis déjà des décennies. Ces récentes tueries, qu’elles se révèlent être des manipulations dans un but d’ingénierie sociale et d’orientations psychologiques des foules ou bien une « simple » pandémie de malades mentaux à la chaine, illustrent parfaitement comment notre société arrive aujourd’hui à la fin d’un cycle, et n’ayant plus rien à proposer à ses citoyens que la consommation de masse et l’hédonisme nihiliste (bientôt menacé par la crise économique géante), pousse certains de ses membres les plus fragiles psychiquement à des actes irréparables.
Nihilisme, hédonisme et non-sens de la vie contemporaine contre lesquels Casapound Italia tire précisément sa raison d’être et entend organiser la jeunesse italienne en un « Front de l’Être » anti-matérialiste et patriotique. Cela quasiment seul au milieu du désert civilisationnel et humain actuel.
Cette tragédie ne doit pas non plus devenir le prétexte pour masquer le drame que constitue l’immigration de masse tant pour les migrants que pour les pays d’accueil. Encore plus depuis que l’invasion de la Lybie par la coalition occidentale (France en tête pour notre déshonneur) a fait voler en éclats le peu que le Gouvernement Berlsuconi avait réussi à négocier en la matière avec le défunt Kadhafi. Le chaos actuel (voulu ?) et le laisser-faire en matière d’immigration n’ont pas fini d’être la matrice de drames à venir tant pour les autochtones de l’Europe que pour les populations étrangères. Dans un monde idéal c’est directement vers les responsables de cette situation explosive que devraient pointer les armes de tels déséquilibrés.
Pour finir, ce drame illustre surtout le cas limite d’un homme au bout du rouleau qui n’a pas su ou voulu dépasser les frustrations et tensions que génèrent ce système contre nature et hors-sol dans lequel l’homme contemporain se morfond et se disloque psychiquement et moralement. En aucun cas on ne peut faire de cette personne (en plus un simple adhérent) un cas représentatif de l’esprit de Casapound, mouvement où j’ai toujours entendu et vu pratiquer l’autocritique quotidienne la plus exigeante qu’il m’ait été donné de connaître au travers de toutes les organisations que j’ai pu fréquenter en France et ailleurs. Mouvement dont la spécificité est justement la générosité et la solidarité, cela sans jamais aller chercher les classiques boucs émissaires de l'extrême droite mais bien des solutions concrètes et audacieuses aux problèmes qui se posent à l'Italie contemporaine.
C'est parce-que ce mouvement est la pointe d'une révolution sociale et nationale qui se fait par le don de soi, la générosité et l'ouverture d'esprit que CP-Italia se trouve aujourd'hui dans l'oeil du cyclone. Et c'est parce-que Casapound est aujourd'hui le centre de gravité de la résistance européenne au mondialisme que tous les patriotes français doivent lui apporter leur soutien dans les épreuves qui s'annoncent.

vendredi 2 décembre 2011

Verser des centaines de milliards de dollars aux banques ne
sauvera pas le système: c’est comme jeter de l’argent au feu.

Les médias rapportent que les banques ont fait de mauvais prêts (surtout des prêts hypothécaires pour l’achat de nouvelles maisons) qui ne peuvent être remboursés, et qu’ainsi elles n’ont plus d’argent à prêter, et doivent donc absolument être «secourues» par les gouvernements. Les autorités financières ont même menacé les gouvernements en déclarant que si une telle aide (plan de sauvetage) ne leur était pas accordée, cela entraînerait automatiquement le chaos et l’écroulement total de tout le système économique. On connaît la suite: en octobre dernier, le gouvernement américain a voté une aide d’urgence de 700 milliards de dollars pour «venir en aide» aux institutions financières; la semaine suivante, l’Europe, ne voulant demeurer en reste, vota en faveur d’un plan de sauvetage encore plus gigantesque: 2 300 milliards de dollars! Ces sommes astronomiques suffiront-elles pour mettre fin à la crise et ramener la situation à la normale?

Non, verser des centaines de milliards de dollars aux banques ne sauvera jamais le système financier actuel, ça ne fera que retarder son écroulement de quelques semaines. Et si on étudie la façon dont le système actuel d’argent-dette fonctionne, on comprendra que ces immenses plans de sauvetage ne font qu’empirer davantage la situation.

Quel bateau préférez-vous?

Ceux qui lisent Vers Demain depuis un certain temps, et ceux qui ont étudié les 10 leçons sur le Crédit Social, savent que dans le système financier actuel, tout l’argent qui existe est créé sous forme de dette par les banques commerciales lorsqu’elles accordent un prêt:

Les banques commerciales créent l’argent qu’elles prêtent, mais pas l’intérêt qu’elles exigent en retour. Les banques demandent de rembourser de l’argent qu’elles n’ont pas créé, donc de l’argent qui n’existe pas (ne l’oubliez pas, dans le système financier actuel, seules les banques créent l’argent pour le pays). Dans le système actuel, pour qu’un emprunteur puisse rembourser son prêt (capital et intérêt), d’autres doivent nécessairement faire faillite. Si un emprunteur réussit à rembourser son prêt, c’est qu’il a pris cet intérêt sur la somme mise en circulation par un prêt à un autre emprunteur, qui sera donc lui-même dans l’impossibilité de rembourser son prêt.

Tout l’argent est créé par les banques sous forme de prêts: si personne n’empruntait des banques, il n’y aurait pas un sou en circulation. La seule façon de maintenir le système financier actuel est de continuer d’emprunter... et de créer plus de dettes. Mais, inévitablement, arrive le temps où ce système atteint sa limite mathématique, où même payer l’intérêt sur la dette devient impossible: nous avons atteint ce point. (Cela est spécialement vrai pour les États-Unis d’Amérique.)

Lorsqu’on comprend que pour venir au monde, tout argent doit être prêté par les banques sous forme de dette, ces soi-disant plans de sauvetage sont de la pure folie: les gouvernements doivent emprunter des banques pour venir en aide aux banques qui n’ont prétendument plus d’argent à prêter! Les gouvernements ne font ainsi que s’endetter davantage envers des compagnies privées qui ont usurpé le pouvoir souverain de l’État de créer l’argent pour la nation.

Ce ne sont pas les banques qui ont besoin d’aide financière, mais les consommateurs, qui eux n’ont pas le pouvoir de créer l’argent, et ont des besoins criants, tel que se nourrir, se vêtir, se loger. Malgré la production qui abonde dans les magasins, les revenus des consommateurs sont insuffisants pour subvenir à leurs besoins essentiels. (La dette des consommateurs dépasse d’ailleurs de beaucoup celle des gouvernements.) Un système de Crédit Social ferait en sorte que chaque citoyen soit reconnu comme actionnaire des richesses naturelles et inventions du pays, et reçoive un dividende lui garantissant le nécessaire pour vivre, sans endetter d’un sou le gouvernement de la nation.

Les Financiers savent très bien que les dettes des pays sont impossibles à rembourser, que le système financier actuel est défectueux à sa base, et qu’il ne peut engendrer que crises et révolutions. Mais c’est exactement ce qu’ils souhaitent: ils créent le problème afin de pouvoir imposer leur propre solution.

Comme l’a écrit Clifford Hugh Douglas, le fondateur de l’école créditiste: «Le Pouvoir Monétaire ne veut pas, et n’a jamais voulu, améliorer le système monétaire; ses conséquences — guerres, sabotage et frictions sociales — sont exactement ce qui est désiré.» Pourquoi? C’est parce que les Financiers se croient les seuls à être capables de bien diriger l’humanité, et c’est afin de pouvoir imposer leur volonté sur les individus et contrôler le monde qu’ils ont inventé un tel système d’argent-dette. Ils veulent amener toutes les nations du monde dans un tel état de crise que ces pays croiront n’avoir pas d’autre choix que d’accepter la solution «miracle» des Financiers pour les «sauver» de la catastrophe: la centralisation complète, une seule monnaie mondiale et un gouvernement mondial, où toutes les nations devront abandonner leur souveraineté.

La vraie solution serait que chaque pays devienne véritablement souverain et émette sa propre monnaie sans intérêt et sans dette. Mais ce n’est pas ce que les Financiers veulent: ils prétendent que pour un problème mondial, la solution doit être mondiale (une seule monnaie mondiale pour tous les pays).

David Walker, contrôleur général du bureau des comptes des États-Unis (jusqu’en mars 2008) a déclaré que les États-Unis ne pourraient pas rembourser les intérêts sur leur dette nationale au-delà de 2009. (On prévoit un déficit record de 1 000 milliards $ pour l’année budgétaire 2008-2009, qui s’ajoutera à la dette déjà monstrueuse de 10 000 milliards pour le gouvernement américain.) Tel que mentionné sur le site internet halturnernshow.com, le plan est d’amener intentionnellement les États-Unis à la banqueroute (la route de la banque...) pour forcer une union des États-Unis avec le Canada et le Mexique et ne former qu’un seul pays, appelé «l’Union nord-américaine»..

Le Département du Trésor (ministère des finances) américain déclarera que les États-Unis ne peuvent plus payer leur dette, et que le dollar américain doit être «démonétisé» (perdre son statut de monnaie et ainsi, par la loi, ne plus être accepté comme moyen de paiement), et qu’une nouvelle monnaie commune sera introduite pour les trois pays n’en formant maintenant qu’un: l’amero (tout comme il existe l’euro pour l’Europe). Les «anciens» dollars seront dévalués de 90% en d’autres mots, on obtiendra seulement 2 cents pour chaque dollar actuel.

Puisque la Chine détient actuellement plus de 2 300 milliards de dollars américains en réserve en raison de la balance commerciale défavorable des États-Unis, les Chinois demanderont et obtiendront avant tout le monde des milliards de cette nouvelle monnaie, l’«amero». Une pièce de 20 ameros (telle que reproduite ci-contre) a été frappée à l’hôtel des monnaies de Denver en 2007, ce qui prouve que l’écroulement du dollar américain actuel est planifié depuis au moins un an. Voici le choix que nous offre les Financiers: les gens seront laissés instantanément sans le sou, du jour au lendemain, à moins qu’ils acceptent cette nouvelle monnaie amero. (Et si le désordre s’installe, le gouvernement pourrait bien sauter tout de suite à l’étape suivante: remplacer la monnaie par une puce électronique implantée sous la peau.)

Le «moment psychologique»

Un tel choix (l’argent actuel dévalué de 90%, ou même une puce sous la peau) est-il acceptable? N’y a-t-il pas d’autre choix? Oui, c’est d’appliquer les principes financiers du Crédit Social, et garantir un pouvoir d’achat suffisant à chaque citoyen.

Douglas a prédit que le système actuel d’argent-dette des banquiers finirait par devenir insoutenable et s’effondrerait de lui-même. Mais il ajoutait qu’il viendra un «moment psychologique», un moment critique où la population, étant donné la gravité de la situation, et cela malgré toute la puissance des financiers, aura assez souffert de leur système d’argent-dette qu’elle sera disposée à étudier et accepter le Crédit Social. Douglas écrivait ce qui suit en 1924, dans son livre Social Credit:

«En raison de son importance, la situation sera épouvantable. Une période relativement courte permettra probablement de décider si nous pouvons maîtriser la puissante machine économique et sociale que nous avons créée, ou si c’est elle qui nous maîtrisera. Durant cette période, la moindre impulsion de la part d’un groupe d’hommes, qui savent quoi faire et comment le faire, pourra être la différence entre un nouveau recul dans l’âge des ténèbres, ou l’avènement en pleine lumière d’une ère d’une telle splendeur, que nous pouvons à peine imaginer. C’est cette nécessité de la connaissance du moment psychologique, et du choix de l’action appropriée, qui devrait être présente à l’esprit de cette minorité consciente de la gravité des temps présents.» Ce moment psychologique, il est arrivé maintenant! C’est à vous, cher lecteur, de faire connaître le Crédit Social aux autres!


Alain Pilote

LA FIN D'UN SYSTEME

La faim, une arme de destruction massive

Inlassablement, Jean Ziegler continue son combat contre les injustices internationales et l’exploitation des peuples du Sud.

35 ans après la publication de Une suisse au-dessus de tout soupçon, qui lui a valu de solides inimités et même des accusations d’avoir trahi son pays, après avoir écrit, entre autres, La haine de l’occident, et L’empire de la honte, il récidive avec le livre Destruction massive (éditions du Seuil), fruit de son expérience d’ancien rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des droits de l’homme de l’O.N.U, de 2000 à 2008.

On parle sans cesse d’armes de destruction massive. Mais la faim, qu’on associe peu à ce terme, en est une, diablement plus dangereuse. Cela est d’autant plus scandaleux que dans l'état actuel, les cultures mondiales pourraient nourrir sans problème 12 milliards d'êtres humains.

Néanmoins, le nombre de personnes gravement et en permanence sous-alimentées s'élevait en 2010 à 925 millions selon la Food and Agriculture Organization (FAO). Jean Ziegler reprend l’approche de Josué de Castro, qui avait publié Géopolitique de la faim et avait eu cette formule : « La moitié des Brésiliens ne dorment pas parce qu'ils ont faim. L'autre moitié ne dort plus car elle a peur de ceux qui ont faim. »
La nourriture représente 10 à 15 % du revenu familial occidental, 80 à 85 % pour les pauvres des pays du Sud.

Jean Ziegler n’y va pas par quatre chemins. Selon lui : « les trois cavaliers de l'apocalypse de la faim organisée sont l'OMC, le FMI et, dans une moindre mesure, la banque mondiale ». Il cite pour exemple, Haïti qui était autosuffisant en riz au début des années 80. Un tarif douanier de 30 % frappait le riz importé. Au cours des années 80, Haïti a subi des plans d'ajustement structurel du FMI, le tarif douanier fut ramené à 3 %. Fortement subventionné par Washington, le riz nord-américain envahit alors les villes et villages, détruisant la production nationale et l’existence sociale de centaines de milliers d'agriculteurs.

Autre exemple, au Niger, le FMI a ordonné la liquidation de l'Office national vétérinaire ouvrant le marché aux sociétés multinationales privées. Il a également demandé la dissolution des stocks de réserves détenues par l'État, 40 000 t de céréales qui pervertissaient le libre fonctionnement du marché.
Autres convoquées au rang des accusés : les grandes puissances. Au sommet de Gleneagles (2005), le G8 propose 50 milliards de dollars pour financer un plan d'action de lutte contre la misère en Afrique. Tony Blair en fait l'un des moments culminants de sa carrière politique. En 2010, on apprendra que 12 milliards seulement ont effectivement été versés. En 2011, le programme alimentaire mondial (PAM) évalue ses besoins incompressibles à 7 milliards de dollars, il en a reçu 2,7.

Ces sommes sont à mettre en parallèle avec les 1 700 milliards d'euros donnés aux banques.
Les multinationales ne sont bien sûr pas épargnées. Six sociétés concentrent 85 % du commerce mondial des céréales et huit se partagent 60 % des ventes mondiales de café, trois détiennent plus de 80 % des ventes de cacao et trois, 80 % du commerce des bananes.

Jean Ziegler propose des solutions. 50 $ suffisent pour envoyer un enfant à l'école pendant une année, comme cela a été testé en Éthiopie et au Bangladesh, l'alimentation scolaire venant parfois briser le cycle de la faim, de la pauvreté et de l'exploitation familiale.

Il propose également de lutter contre la spéculation en contraignant ceux qui achètent des matières premières agricoles à les livrer, et de limiter l’intervention des producteurs ou utilisateurs de ces matières premières sur les marchés.

vendredi 18 novembre 2011

L ISLAM AVANCE ET NOUS?

Quelle place pour l'islam en Belgique, à Bruxelles notamment ? Une étude se penche sur la question. Premier constat : un quart des Bruxellois sont musulmans. Ils ont donc un poids dans notre société. Un poids qui n'est peut-être pas assez pris en compte par le pouvoir politique.

En 40 ans, les musulmans ont considérablement modifié le paysage de la capitale. Aujourd'hui, sur un million de Bruxel...lois, ils sont 250 000. Dont la moitié de pratiquants. Cette réalité est encore trop méconnue selon Felice Dassetto, sociologue et auteur de "L'Iris et le Croissant". Pour lui, seules les équipes de football mobilisent plus de gens. "L'islam a un effet structurant de l'espace urbain, il faut y faire face". "Je crois que les communes travaillent dans ce sens, mais les autres niveaux (régional, fédéral) comprennent moins les enjeux ; il y a un travail à faire à cet égard".



Les musulmans ont développé tout un réseau. Il y a aujourd'hui plus de 200 organisations islamiques : des mosquées, des associations culturelles ou encore des librairies. De plus, les musulmans ont des attentes. Ibrahim Merzoug, ingénieur commercial aimerait créer un grand restaurant halal. Mais il est bloqué. Faire un prêt avec un taux d'intérêt, c'est contraire au Coran. "On évite de faire de l'argent avec de l'argent".



Aujourd'hui, des dizaines de musulmans ne veulent pas acheter de biens parce que la finance islamique n'existe pas chez nous, comme l'explique Mohamed Boulif, économiste et consultant en finance islamique. "Les préjugés autour de l'islam font que les banques réfléchissent à deux fois, même si elles peuvent avoir un intérêt, à se lancer dans cette finance".



En Grande-Bretagne, les banques pratiquent la finance islamique. Car de plus en plus, les convictions musulmanes prennent de l'importance en Europe.

mercredi 16 novembre 2011

Draghi, Papadimos, Monti : le putsch de Goldman Sachs sur l'Europe (édito 11/2011)

 


Mario Draghi est le nouveau patron de la Banque centrale européenne (BCE). Loukas Papadimos vient d’être désigné comme premier ministre grec. Mario Monti est pressenti comme président du conseil italien. Ce sont trois financiers formés aux Etats-Unis, dont deux anciens responsables de la sulfureuse banque Goldman Sachs. Est-il bien raisonnable de recruter les incendiaires comme pompiers ? Explications.
Mon premier s’appelle Mario Draghi. Il est diplômé d’économie du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il a été chargé des privatisations italiennes de 1993 à 2001. Il est devenu gouverneur de la Banque d’Italie en 2006. De 1993 à 2006, il a siégé dans divers conseils d’administration de banques. De 2002 à 2006 il a été vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs, la sulfureuse banque d’affaires américaine. Il vient d’être nommé président de la Banque centrale européenne (BCE).
Mon second s’appelle Loukas Papadimos. Lui aussi est diplômé du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il a été professeur à l’Université américaine de Columbia avant de devenir conseiller économique de la Banque de réserve fédérale de Boston. De 1994 à 2002, il a été gouverneur de la Banque de Grèce : poste qu’il occupait quand la Grèce s’est « qualifiée » pour l’euro, grâce à des comptes falsifiés par Goldman Sachs. Puis, il a été vice-président de la Banque centrale européenne (BCE). Il vient d’être nommé, sur pression de l’Union européenne et du G20, premier ministre de Grèce avec le soutien des deux partis dominants.
Mon troisième s’appelle Mario Monti. Il est diplôme de l’Université de Yale. Il a étudié le comportement des banques en régime de monopole. Puis il a été durant dix ans commissaire européen, de 1994 à 2004. D’abord « au marché intérieur et aux droits de douane » (ou plutôt à leur suppression) puis à la concurrence. Membre de la Trilatérale et du groupe de Bilderberg – selon Wikipédia – il a été nommé conseiller international de Goldman Sachs en 2005. Il vient d’être nommé sénateur à vie et l’Union européenne et le G20 tentent de l’imposer comme président du conseil italien.
Mon tout c’est trois financiers européens (?), trois hommes de la superclasse mondiale, formés dans les universités américaines et étroitement liés à Goldman Sachs.
« Government Sachs » : aux commandes de l’Europe ?
La banque Goldman Sachs est surnommée aux Etats-Unis « government Sachs » tant elle est influente sur le gouvernement américain. Le secrétaire au Trésor de Clinton, Robert Rubin, qui procéda à la dérégulation financière, venait de Goldman Sachs. Tout comme le secrétaire au Trésor de Bush, Hank Paulson, qui transféra aux Etats les dettes pourries des banques, lors de la crise financière. L’actuel président de Goldman Sachs, Llyod Blankfein, aime à dire qu’il « fait le métier de dieu ». En fait, Goldman Sachs est au cœur de la prédation financière et elle est impliquée dans de nombreux scandales financiers : celui des « subprimes », celui de la tromperie de ses clients (à qui elle recommandait d’acheter des produits financiers sur lesquels elle spéculait à la baisse), celui du maquillage des comptes grecs.
Ce sont les hommes de Goldman Sachs qui sont aujourd’hui poussés aux commandes. Par quels moyens ? Et pour quelles fins ? Faire prendre en charge par les peuples les fautes des banques ? Faire sauver l’Amérique par les Européens ?
Dans six mois – et sauf imprévu – les Français vont élire un nouveau président de la République : il serait prudent de leur part de demander aux trois principaux candidats (en l’état, François Hollande, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy) de s’engager à ne pas se faire imposer comme premier ministre un… ancien de chez Goldman Sachs.

mardi 15 novembre 2011

SOLIDARITE KOSOVO

Beaucoup de monde en ce samedi 12 novembre à Lyon, qui s’était muée pour l’occasion en ville de Serbie. En effet, la soirée de soutien envers le peuple serbe, organisée par l’association Solidarité Kosovo a connu un vif succès. De nombreuses personnes, venues d’horizons différents se sont retrouvées autour d’un buffet gastronomique serbe, et de son cochon grillé.

Donateurs, militants associatifs, sympathisants et Serbes vivants en France ont pu ainsi apprécier le travail réalisé par Solidarité Kosovo depuis 2004, à travers de nombreux convois humanitaires à destination des minorités chrétiennes du Kosovo, dont le prochain aura lieu fin décembre.

Après la présentation de l’association par l’un de ses membres fondateurs, c’est la présidente, Marion Chevtzoff qui a abordé l’actualité brulante du Kosovo, ainsi que l’organisation et les objectifs de la mission de Noël.
Solidarité Kosovo remercie chaleureusement tous les participants de cette soirée de soutien, et particulièrement les généreux donateurs grâce auxquels l’action de Solidarité Kosovo se fait chaque année plus importante et précieuse pour les serbes.

Aujourd’hui plus que jamais, nous devons nous mobiliser pour continuer à aider les familles serbes du Kosovo !

GOLDMAN SUCKS!!!

- Qu'ont en commun Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au "gouvernement Sachs" européen. La banque d'affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d'influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public.A tout concours, il faut une hiérarchie. Le premier prix revient bien sûr à Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2005. Nommé associé, il est chargé des "entreprises et pays souverains". A ce titre, l'une des missions est de vendre le produit financier "swap" permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine, qui a permis de maquiller les comptes grecs. Vient ensuite Mario Monti, conseiller international depuis 2005. Arrive en troisième position Lucas Papadémos, qui vient d'être nommé premier ministre de la Grèce, qui fut gouverneur de la Banque centrale hellénique entre 1994 et 2002, qui a participé à ce titre à l'opération de trucage des comptes perpétré par GS. Le gestionnaire de la dette grecque est d'ailleurs un certain Petros Christodoulos, un ex-trader de la firme.
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Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l'euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O'Neill, l'inventeur du concept des BRICS, l'acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l'un des administrateurs, l'Irlandais Peter Sutherland a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l'Irlande. Enfin, Paul Deighton, qui a passé 22 ans chez Goldman Sachs, est directeur général du comité organisateur des Jeux olympiques de Londres en 2012. La lanterne rouge car chacun sait que le sport comme l'amitié est hors concours.
Pourtant, au-delà des apparences, le réseau d'influence qui a fait sa puissance avant ou pendant la tourmente politique financière de 2008 a perdu de son efficacité. En effet, les complicités anciennes entretenues par les ex-banquiers centraux chevronnés mobilisés pour tirer les ficelles se révèlent moins utiles face à des politiciens sensibles à l'impopularité des professionnels de la finance tenus pour responsables de la crise. Là où Goldman Sachs pouvait facilement exercer ses talents, une série d'affaires – la Grèce, la spéculation contre l'euro, le scandale Abacus auquel a été mêlé le goldmanien français Fabrice Tourre – lui ont mis à dos la puissance publique.
Le carnet d'adresses est utile mais ne suffit plus à lui tout seul sur une planète financière complexe et technique et face à une nouvelle génération d'industriels moins pétris de respect pour l'establishment. Les patrons européens partis à la conquête du monde se sont émancipés des croisés de la haute finance style Goldman Sachs. La quête de valorisation de l'actionnaire, les exigences de transparence des comptes et les impératifs de l'expansion à l'étranger émoussent l'"effet réseau". Enfin, devenus plus exigeants sur la qualité et l'indépendance du métier de conseil, les clients européens, mais pas seulement, exigent le respect d'un minimum d'éthique.
Et c'est là que le bât blesse à propos de Goldman Sachs. Car la banque aime placer ses hommes sans jamais laisser tomber le masque. C'est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s'est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, José Manuel Barroso).
Mario Draghi affirme qu'étant entré en fonction en 2002, il n'a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du "swap" en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd'hui responsable de l'organisme gérant la dette grecque.
Marc Roche

lundi 14 novembre 2011

IO NON SCORDO

le 10 février 2012 à 20h ce tiendra un rassemblement devant l'ambassade d'Italie a Bruxelles.
le but de ce rassemblement est de commémorer les victimes des "FOIBE".
Les foibe sont ces cavités naturelles qui parsèment l’arrière-pays de Trieste, et dans lesquelles des milliers de personnes furent jetées, parfois encore vivantes, entre 1943 et 1947, victimes d’un nettoyage ethnique qui visait à vider cette région de toute présence italienne.
Ce même génocide perpetré par le regime communiste du maréchal TITO qui est malheuresement encore de nos jours oublié des livres d'histoires.
Afin de tenir allumer la flamme du souvenir, rejoins nous le vendredi 10 fevrier à 20H devant l'ambassade d'ITALIE a rue Emile Claus n°28 à 1050 Bruxelles.
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il 10 febbraio 2012 alle ore 20 ;verra' effettuato una commemorazione presso l'ambasciata italiana di Bruxelles.Lo scopo di questa azione e di commemorare le vittime italiane infoibate.
Per chi non lo sa ancora,le foibe sono delle cavita di origine naturale con ingresso a strapiombo,e in quelle voragine dell'Istria che fra il 1943 e il 1947 sono stati gettati,vivi o morti quasi 10.000 italiani,senza distinzione di eta oppure sesso.Lo scopo di questa "pulizia etnica"era di eliminare ogni traccia di italianita' nella regione dell'Istria,Fiume e Dalmazia.
Putroppo questo genocidio orchestrato dalle truppe comuniste del maresciallo TITO sono con il passare degli anni,state dimenticate dai libri di storia.AFFINCHE SIA RIACCESA LA MEMORIA DELLE VITTIME ITALIANE INFOIBATE VIENI INSIEME A NOI IL VENERDI 10 FEBBRAIO DAVANTI L' AMBASCIATA ITALIANA A RUE EMILE CLAUS N°28 A 1050 BRUXELLES!!

IO NON SCORDO

BRUXELLES 10/02/12

MERCI SARKO

mercredi 9 novembre 2011

Les Grecs entrent en résistance face à l'ordre bruxellois

 

09/11/2011 05:53:20
Désobéissance civile, débrouille : face au diktat de l'Europe, ce qui n'était jusqu'alors que des moyens de survie dans la société grecque risque de se transformer en un véritable mouvement de résistance contre l'occupation bruxelloise, juge l'historien et ethnologue Panagiotis Grigoriou.

« À bas l'occupation, la lutte continue, pour nous, sujets du Protectorat allemand au sud de l'Europe, chers auditeurs, les masques sont tombés, Papadimos l'élu de Merkel et de Sarkozy, ce banquier qui a contribué au maquillage des statistiques grecques lors de l'entrée dans l'euro, cet homme de la BCE et des rapaces internationaux des marchés, ce conseiller de Papandreou sera probablement notre prochain Crime Minister ... Les deux grands partis ont signé par la même occasion, l'acte de leur mise à mort en assassinant la patrie et le peuple. « Socialistes » du P.S. et Nouvelle « Démocratie » (la droite), entrent dans l'incinérateur politique, ce n'est plus une affaire de gauche ou de droite, mais de dignité nationale et de survie. L'Europe dite démocratique, nous disait encore hier, vous êtes sous nos ordres, sinon nous allons vous b... (sic) …. Je crains même, que sous peu, la liberté de parole restante va disparaître … Après les élections de … février, nous verrons éventuellement une grande coalition de tous les collabos, « Argentine plan » - phase II, sauf si …. Et bientôt les mamans italiennes ou bien même françaises vont s'en rendre compte. Nous, nous savons ici que désormais, cette Europe n'est pas une Union politique, mais la dictature des criminels de la doctrine du choc, et notre peuple se voit programmé à mourir sous occupation ... Mais la Résistance est là ...

lundi 7 novembre 2011

VOUS DITES QUE C EST LA FAUTE DE LA GRECE?

Avec le traitement politico-médiatique de l’actuelle « crise » économique, c’est Halloween tous les jours !

En effet, pas un journal télévisé, pas une intervention d’homme politique, pas un sommet européen sans que l’on agite frénétiquement l’épouvantail grec ou que l’on conspue collectivement le croquemitaine Papandreou, ce monstre atroce qui prétendait demander l’avis de son peuple quand à son avenir (mais qu’on a heureusement bien vite ramené à la raison).

La Grèce, avec ses 11 millions d’habitants et son économie représentant à peine plus de 2% du PIB européen, menacerait de faire basculer l’Union Européenne, voir le monde entier, dans le chaos, la tragédie et la misère. Rien de moins.

Tremblez donc, petits enfants, car l’Europe est au bord du gouffre, à deux doigts de la faillite, à un souffle de la ruine, et tout cela, c’est la faute de la Grèce. La Grèce et ses dirigeants corrompus, son peuple de fainéants, ses fonctionnaires trop nombreux et trop payés et son tropisme méditerranéen pour la sieste et le système D para-légal.

Quand Xanis Zatropoulos ne termine pas son chantier pour continuer à percevoir les aides communautaires à la construction ou que Maria Yannakis touche le salaire de son mari mort depuis plusieurs années, c’est toute l’Union qui tremble sur ses bases ! Cela donne une idée de la solidité de l’édifice… Mais peu importe, retenez bien l’horrifique credo : la crise, celle qui menace, de Dublin à Lisbonne en passant par Paris et Rome, votre emploi, votre Assurance vie et l’avenir de vos enfants, c’est la faute des Grecs !

Et ils ont bien intérêt à accepter sans broncher tous les diktats Merkelo-sarkoziens s’ils veulent expier leurs crimes et être un jour pardonnés !

La responsabilité des banques ? Les manipulations de Goldmann Sachs ? Les incohérences européennes ? Le rôle des fonds d’investissements ? La spéculation sur les dettes étatiques ? Les attaques américaines contre l’Euro ? L’irresponsabilité des traders ? Les millards de bénéfices des multinationales dont pas un centime n’est reversé aux Etats ?...

Mais de quoi parlez-vous ?! Vous dites des sottises, vous n’y comprenez rien, vous n’êtes ni un « expert », ni un « spécialiste » qui, seuls, sont aptes à saisir la subtilité des arcanes de l’économie libérale et donc autorisés à donner leur avis dont nous pouvons, chaque jour depuis plus de 20 ans, constater l’efficience, l’honnêteté et la clairvoyance.

L’économie c’est complexe, technique, il faut la laisser aux techniciens réunis dans de grandes organisations internationales de type FMI ou OMC qui savent ce qui est bon pour le monde, du moins pour le leur.

Quand tout va bien, il est vrai qu’on s’interroge parfois sur la légitimité et les objectifs réels de ces grands organismes mondialistes ni élus ni contrôlés par quiconque. Mais quand ça barde, quand ça va mal, qu’on nous promet une crise de 29 tous les 15 jours, une explosion sasn précédent du chômage et la disparition de notre épargne, on est alors bien content de s’en remettre aveuglément à ces ombres tutélaires, ces grosses têtes autoproclamées, aux titres ronflants et aux visages hiératiques de grands prêtres de la finance déifiée. Prêts alors à leur sacrifier sans hésiter un instant des pans entiers de nos libertés collectives et individuelles, à leur laisser les clefs de la maison et la garde des gamins, à condition qu’ils nous préservent, grâce à leurs pouvoirs méta-humains, de la perspective d’une « récession » synonyme de caddies vides, d’annulation de vacances et de sapin de Noël sans Iphone 4 enrubanné à ses pieds.

Et s’il faut pour cela se débarrasser de Nikos Andropoulos, l’ordure qui n’a pas déclarée au fisc la vente de ses 50 litres d’huile d’olives, et bien nous le pendrons de nos propres mains ! Tout plutôt qu’ « on » nous retire notre triple A, ce symbole étrange et magique dont tout le monde ignorait l’existence et encore plus la signification il y a encore quelques mois mais dont l’avenir fait désormais trembler d’angoisse le plus modeste foyer d’Auvergne ou de Vénitie. Pour le sauvegarder, nous sommes désormais prêts à accepter qu’un peuple désigné fautif se voit imposer des lois et des règles coercitives par des élites étrangères et sans légitimité qui elles-mêmes se gobergent des milliards de bénéfices d’une économie qui n’a jamais été aussi riche tout en profitant à un si petit nombre.

Nous n’aurons donc pas à nous plaindre quand viendra notre tour.

source :ZENTROPA

mardi 25 octobre 2011

les maitres du monde

Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations.

Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.

Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.

A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie.

La démocratie a déjà cessé d'être une réalité.
Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n'est pas informé de leurs décisions.
La marge d'action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n'ont été ni consultés, ni informés.
Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d'un processus appelé "mondialisation".




Une suspension proclamée de la démocratie n'aurait pas manqué de provoquer une révolution. C'est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres.
Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel.
Et c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux.
Pour résumer, nous n'avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s'appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce.

lundi 24 octobre 2011

Le guide de la révolution libyenne et du mouvement de libération panafricain est tombé au champ d’honneur et rejoint la cohorte des révolutionnaires africains, des Lumumba, Sankara et de la foule des anonymes assassinés par les impérialistes et les gangsters locaux à leur solde. Il est d’ores et déjà présent dans le coeur et la mémoire des peuples africains aspirant à mener une vie digne et pleinement humaine que leur refusent les rapaces d’une classe capitaliste se vautrant dans la fange de la cupidité et du déshonneur. Il a rejoint l’armée des ombres de tous les résistants à l’infamie de la société de classes entraînant l’humanité dans une course aux abîmes délirante, des prolétaires et révolutionnaires du monde entier qui un jour sonneront le glas de la fin de l’exploitation capitaliste.
Nous réitérons l’expression de notre dégoût à l’égard de la bourgeoisie occidentale et française en particulier qui, tous partis confondus, a soutenu l’agression otanesque. Cette racaille sans honneur devra un jour rendre des comptes aux peuples en lutte pour leur liberté et dignité. Il est du devoir du prolétariat européen d’articuler ses luttes sociales à une perspective anti-impérialiste globale.
C’est dans cette perspective que nous saluons ta mémoire Mouammar Kadhafi.

mardi 18 octobre 2011

NON A LA «MOSQUÉE» D’UCCLE

Nous, habitants de Bruxelles et plus particulièrement d’Uccle, apprenons avec crainte et inquiétude qu’une «mosquée» va être édifiée à Uccle sous l’égide de la Communauté ahmadie de Belgique ; rappelons que le mouvement ahmadiyya, non reconnu comme musulman tant par les sunnites que par les chiites, et de ce fait interdit de Pèlerinage à La Mecque, fait, dans de nombreux pays musulmans, notamment au Pakistan, au Bangladesh et en Indonésie, l’objet de persécutions récurrentes et d’attentats ; que, très récemment, à Lahore, au Pakistan, une mosquée ahmadie a été incendiée et ses fideles massacrés, entrainant la mort de plus de 80 personnes ; que le responsable, américain d’origine pakistanaise, de la communauté ahmadie d’une ville américaine, a été assassiné de deux balles dans la tête alors qu’il séjournait au Pakistan ; qu’à la lumière de ces exemples parmi des centaines d’autres, il y a tout lieu de craindre que la présence ostensible de ce lieu de culte ahmadi dans notre ville n’entraine de graves troubles à l’ordre public, des manifestations hostiles, voire des affrontements armés et des attentats, alors surtout que l’on sait que de nombreux groupes islamistes virulents, certains appelant même au djihad, prospèrent dans notre ville.
En conséquence, demandons que cette mosquée ne soit pas édifiée et que le permis de construire sollicité par la Communauté ahmadiyya ne soit pas accordé.

FAIRE DIVERSION

Sommaire de la diversion

Médias: Garder l'attention du public adulte distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.
Enseignement: Garder le public ignorant des véritables mathématiques, de la véritable économie, de la véritable loi, et de la véritable histoire.
Spectacles: Maintenir le divertissement public en-dessous du niveau de la sixième.
Travail: Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux.


lundi 17 octobre 2011

Les Illuminati sont une "élite dans l'élite". C'est la plus ancienne et la plus secrète des organisations des "Maîtres du Monde". La plupart de ces organisations ont un siège social et des membres dont on connaît l'identité. Mais les membres des Illuminati ne sont pas connus de manière certaine, même si certains noms circulent avec insistance. Il s'agit de grandes familles capitalistes ou issues de la noblesse, comme par exemple les Rothschild, les Harriman, les Russel, les Dupont, les Windsor, ou les Rockefeller (notamment l'incontournable David Rockefeller, également co-fondateur du Groupe de Bilderberg et du CFR).
Les Illuminati existent sous leur forme actuelle depuis 1776, date de fondation de l'Ordre des Illuminati en Bavière par Adam Weishaupt, un ancien Jésuite. Leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population.
La création des Illuminati marquait le lancement d'un Plan conçu pour se dérouler sur plusieurs siècles, en utilisant le contrôle du système financier naissant pour parvenir une domination totale sur le monde. La réalisation du Plan s'est ensuite transmise comme un flambeau de génération en génération, au sein d'une élite héréditaire d'initiés qui ont su l'adapter aux évolutions technologiques, sociales, et économiques.
Contrairement aux autres organisations des Maitres du Monde, les Illuminati ne sont pas un simple "club de réflexion" ou "réseau d'influence". Il s'agit d'une organisation dont la véritable nature est ésotérique ou "occulte".
Les dirigeants politiques ou économiques se présentent au public comme des personnes éminemment rationnelles et matérialistes. Mais le public serait étonné d'apprendre que certaines de ces personnes participent à des cérémonies étranges, dans des sociétés secrètes où se perpétuent le culte des dieux égyptiens et babyloniens: Isis, Osiris, Baal, Moloch, ou Sémiramis.

Le terme "Illuminati" signifie littéralement "les Illuminés" (du latin "illuminare": illuminer, connaître, savoir).
Les Illuminati se considèrent en effet comme détenteurs d'une connaissance et d'une sagesse supérieure, héritées de la nuit des temps, et qui leur donne une légitimité pour gouverner l'humanité. Les Illuminati sont la forme moderne d'une société secrète très ancienne, la "Fraternité du Serpent" (ou "Confrérie du Serpent"), dont l'origine remonte aux racines de la civilisation occidentale, à Sumer et Babylone il y a plus de 5000 ans.
La civilisation qui domine le monde aujourd'hui est en effet la prolongation de la civilisation Sumérienne, qui a inventé tout ce qui caractérise la civilisation occidentale: l'administration d'état, l'argent, le commerce, les taxes et les impôts, l'esclavage, les armées organisées, une expansion fondée sur des guerres perpétuelles et l'asservissement des autres peuples. Ce fut aussi la première civilisation à détruire son environnement. Pratiquant une agriculture intensive après avoir inventé l'irrigation, les civilisations Sumérienne et Babylonienne ont transformé des prairies verdoyantes en un désert qui est aujourd'hui l'Irak.
Depuis Sumer et Babylone, la Fraternité du Serpent s'est perpétuée en prenant des formes et des noms multiples à travers les époques, exerçant son influence sur les religions et les pouvoirs politiques successifs, dans une longue filiation qui inclut les "écoles de mystère" égyptiennes et grecques, l'église chrétienne de Rome (utilisée comme "véhicule" par la "Fraternité" pour s'implanter en Europe), les Mérovingiens (d'où le personnage "Mérovingien" dans le film "Matrix"), les Templiers (et leurs nombreuses ramifications - Franc-Maçons, Rose-Croix, Prieuré de Sion, Ordre Militaire et Hospitalier de St Jean de Jerusalem, Ordre de Malte...), et enfin les "Illuminati" et les organisations qui y sont rattachées.
Le symbole des Illuminati est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l'Elite) est éclairé par l'oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).
Les deux mentions en latin sont très significatives. "NOVUS ORDO SECLORUM" signifie "nouvel ordre pour les siècles". En d'autres termes: nouvel ordre mondial. Et "ANNUIT CŒPTIS" signifie: "notre projet sera couronné de succès".
Un projet aujourd'hui proche de sa réalisation finale.

LA CHINE PRETE A RACHETER LA DETTE EUROPEENNES

Pékin s'est engagé dans les coulisses à soutenir la zone euro en échange de politiques de réduction du déficit et de coupes budgétaires drastiques, rapporte dimanche le Sunday Times.

Selon le quotidien dominical, les représentants chinois à la réunion des ministres des Finances du G20 samedi à Paris ont indiqué que Pékin était prêt à investir des dizaines de milliards dans la zone euro à travers des achats d'infrastructures dans les pays endettés.

Le journal rapporte, en citant une source proche des discussions, que les banques chinoises pourraient également augmenter leurs achats de dette souveraine de la zone euro.

"La Chine veut s'assurer que l'Europe connaît l'ampleur du trou et qu'il ne va pas se creuser, avant de commencer à le remplir", a indiqué une source citée par journal.

Les pays du G20, réunis samedi à Paris, ont reconnu les progrès réalisés par les Européens dans la résolution de leur crise de la dette, mais, inquiets pour une croissance mondiale dont les perspectives s'assombrissent, ils les ont aussi pressés de tenir leurs promesses.

Le ministre des Finances français François Baroin a promis des progrès décisifs au sommet européen à Bruxelles le 23 octobre.

mercredi 12 octobre 2011

ARGENT=POUVOIR

La ploutocratie : (du grec ploutos : richesse ; kratos : pouvoir) consiste en un système de gouvernement où l'argent constitue la base principale du pouvoir. D'un point de vue social, cette concentration du pouvoir dans les mains d’une classe sociale s’accompagne de fortes inégalités et d’une faible mobilité sociale.
Actuellement, ce système est essentiellement une conception théorique et polémique, même s'il est courant de voir une très forte corrélation entre le pouvoir politique et la richesse. La qualification de ploutocratie, souvent utilisée de façon péjorative, est donc plutôt un argument dans le débat politique qu'un régime à proprement parler. Il existe cependant de multiples exemples historiques d’États où le pouvoir est exercé par une oligarchie (un petit nombre de personnes) de la richesse : quelques cités grecques, des cités-États de l’Italie médiévale (Gênes, Venise, Florence), ou la Ligue hanséatique. La République de Rome d'une certaine manière est également une ploutocratie car seuls les plus fortunés pouvaient accéder à des fonctions politiques.
Il ne faut pas confondre la ploutocratie avec des systèmes où l’exercice de la citoyenneté est lié à une richesse minimale. La nécessité de jouir d'une richesse minimale est liée en fait à l’intérêt pour la collectivité (sont plus motivés pour la bonne marche de l’ensemble ceux qui possèdent plus) et à la possibilité d’acquérir du matériel militaire (sont plus motivés pour défendre la cité ceux qui possèdent plus, et les autres de toute façon ne peuvent pas s’équiper). Dans les différents systèmes politiques des cités antiques, en effet, les citoyens étaient très souvent les soldats, et devaient s’équiper eux-mêmes, à leurs frais : les citoyens étaient ceux qui pouvaient le faire, avec parfois un privilège politique pour ceux qui étaient capables de s’offrir un cheval (chevalier romain). Cependant, ces systèmes politiques avaient un minimum assez bas pour garantir une armée assez nombreuse, ce qui ne permet pas de les qualifier de ploutocraties.
Les suffrages censitaires, c’est-à-dire exigeant une contribution minimale (cens) aux finances publiques, sont très fréquents dans l’Histoire. Ces systèmes ne sont pas ploutocratiques, car le plus souvent seules les contributions directes (généralement à base foncière) étaient comptées, au contraire des contributions indirectes (souvent à base commerciales) ; de ce fait, les plus riches, souvent des commerçants, n’appartenaient pas forcément à la base politique

mardi 11 octobre 2011

La « guerre contre le terrorisme » est une guerre asymétrique, en raison de la nature même du phénomène : c’est précisément parce que le terroriste ne dispose pas des moyens de confrontation classiques qu’il recourt au terrorisme. Cette asymétrie existait déjà à l’ère du partisan classique, ce qui suscitait la colère de Napoléon. Avec le terrorisme global, cette asymétrie se généralise à tous les niveaux. Asymétrie des acteurs : d’un côté des structures lourdes et des Etats, de l’autre des logiques fluides et des groupes transnationaux. Asymétrie des objectifs : les terroristes savent où et comment ils frapperont, leurs adversaires ne savent pas (ou ne savent qu’imparfaitement) ou et comment leur répondre. Asymétrie des moyens : le 11 septembre 2001, en l’espace de quelques minutes, les navires de guerre, les bombes atomiques, les F-16 et les missiles de croisière sont devenus obsolètes face à quelques dizaines de « fanatiques » munis de couteaux et de cutters. Réalisés avec des moyens dérisoires, les attentats de New York et de Washington ont fait vaciller l’Amérique et causé, directement ou indirectement, des dommages évalués à plus de 60 milliards de dollars.

Mais la principale asymétrie est d’ordre psychologique : un immense fossé sépare des hommes pour qui beaucoup de choses sont pires que la mort et un monde dans lequel la vie
individuelle, pur fait d’immanence, est regardée comme un bien que rien ne saurait surpasser. Les Occidentaux vivent aujourd’hui dans un monde « désenchanté » qui considère qu’aucun bien n’est supérieur à la vie. Au cours de l’histoire, ce sentiment a été l’exception plutôt que la règle. Percy Kemp parle ici très justement du « choix anthropocentriste qui fut fait, dès la Renaissance, de placer l’homme plutôt que Dieu au centre de l’univers et de substituer la peur de la mort à celle de l’enfer ». D’où l’asymétrie radicale existant entre des terroristes prêts à donner leur vie en supprimant la vie des autres, précisément parce qu’ils n’ont pas « peur de la mort », et ceux pour qui ce comportement est proprement « incompréhensible » car pour eux la vie vaut toujours plus que tout. C’est cette asymétrie qui tend, du côté des victimes, à faire décrire le terrorisme comme relevant d’un « nihilisme absurde » : la rationalité du monde occidental laïcisé le rend incapable de comprendre des motivations relevant d’une logique que ce même monde a pourtant connue dans le passé, à savoir qu’il est des causes, bonnes ou mauvaises bien entendu, qui valent la peine que l’on donne sa vie pour elles. Le refus de sacraliser la vie existante, l’absence de « peur devant la mort » ne peut relever, dans une telle optique, que d’un « fanatisme » assimilable à la folie criminelle. Entre ceux qui pensent à l’autre monde et ceux qui pensent à leur retraite, pas de commune mesure possible. Pour les terroristes, la mort est éventuellement une récompense. Face à ce désir de mort érigé en arme absolue, l’Occident est inévitablement désarmé."

Alain de Benoist