samedi 30 juillet 2011

Camps d’exterminations: l’UE a adopté le conflit irlandais

 

24 juillet 2011
Brendon Lillis est un détenu politique irlandais, qualifié de « terroriste » selon la notion nazie du terme, qui désigne les faits de résistance à l’occupation, alors que le terme original date de 1798 et désignait un mode de gouvernement. C’est le cas de l’Angleterre, qui qualifie de « terroriste » tout irlandais qui conteste aux anglais la possibilité de résoudre l’inégalité entre catholiques et protestants en envoyant des soldats plutôt que des diplomates.
La manipulation de l’information est telle qu’en 1975, quand des professeurs ont demandé à des jeunes anglaises une dissertation sur la nécessité de maintenir l’armée anglaise en Irlande, elles ont répondu que oui, parce qu’il fallait protéger les irlandais d’une menace d’invasion par la Russie !
Brendon Lillis a été condamné en 1977 à la détention a perpétuité pour possession d’armes et d’explosifs, pour une intention de dire aux anglais de rentrer chez eux. Il n’a été libéré qu’en 1992, au bout de près de 16 ans. C’est un secrétaire d’état anglais pour l’Irlande du nord qui a réactivé sa condamnation à vie en 2009, alors qu’il devait répondre d’un vol.
Brandon Lillis souffre de spondylarthrite ankylosante, une maladie par laquelle le corps fait une surproduction de masse osseuse. Il est entièrement paralysé, nourri par un tube depuis près de deux ans. Il est malgré tout maintenu en détention sur base d’une « intention » vieille de 34 ans qu’il n’est clairement plus en état de mettre en oeuvre. Il est isolé parce qu’il n’est plus capable de se lever pour s’assoire dans une chaise roulante et trop faible pour soulever un téléphone.  Le ministre de la justice dit qu’il représente toujours un danger pour la société et le ministre de la santé le prétend en bonne santé.
Les eurodéputés, le « Comité contre les Torture » de l’ONU et les divers organismes des droits de l’homme subsidiés par l’UE ne prétendent pas intervenir, exactement comme dans tous les cas de détention politique en Europe. Leur comportement fait apparaître que l’UE a adopté le conflit irlandais dans le plan pour provoquer des tentions, afin formater les esprits à accepter un cadre légal aux tortures pour les « prisonniers très dangereux. »
Le plus écoeurant sont les politiciens irlandais qui n’hésitent par à fermer les yeux sur des traitement inhumains à un irlandais, à l’origine, sur base d’une discrimination religieuse.  Les curés et les pasteurs ne pourraient-ils expliquer aux petites anglaises qu’il n’est pas chrétien de torturer des détenus sous prétexte de les protéger d’une invasion russe ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire