samedi 30 juillet 2011

Oslo : vraie tuerie sous fausse bannière ?

 

Les événements de Norvège sont graves. Graves par le nombre de victimes. Graves par la récupération politique que la gauche, sous toutes ses formes, essaie d’en faire pour sonner l’hallali contre tout ce qui est nationaliste, identitaire, voire simplement populiste. Ces événements  sont graves de par les conséquences possibles au niveau des tensions culturelles et ethniques dans nos sociétés. Graves enfin par ce que pourraient être les tenants et aboutissants réels de toute cette affaire.
Ce sont toutes ces raisons qui ont poussé le Centre Nationaliste d’Etudes Politiques (CNEP) du Mouvement NATION à réaliser ce petit dossier.
Nous ne prétendons pas détenir la vérité. La position du Mouvement sur cette tragédie en tant que telle a déjà été publiée (voir ici).
Avec ce dossier, nous voulions simplement rappeler certains points passés sous silence par les médias. Nous voulions aussi poser des questions que nous pensons très intéressantes si l’on veut essayer de comprendre ce qui s’est passé. Et enfin, nous proposons des pistes et des scénarios possibles mais bien évidemment sans aucune certitude, à l’heure actuelle.
Les vraies références du tueur
L’intéressé a un positionnement politique assez particulier et souvent contradictoire.
Membre de mouvement de gauche dans sa jeunesse, on le présente aujourd’hui comme un fondamentaliste chrétien.  Dans le même temps, il était membre de la franc-maçonnerie (bien connue pour ses positions anticléricales). Il avait même un grade maçonnique puisqu’il était maître à la loge Saint Jean Saint Olaf aux trois colonnes. Remarquons que l’on n’a jamais lu dans les titres  de la presse : « un franc-maçon assassine des dizaines de personnes »
On l’a même traité de nazi…alors que dans ses personnages de référence, on trouve Churchill et le résistant antinazi norvégien Max Manus. Dans le même ordre d’idées, il est un grand admirateur du sionisme et se réfère à des écrivains tels que Alain Finkekraut et Frédéric Encel.
Cet homme que l’on déteint comme ultra-conservateur était pourtant aussi un défenseur des droits des homosexuels.
Ses autres références se situent toutes dans la droite populiste islamophobe et pro-israélienne.
Ainsi, le député flamand auquel il a envoyé son manifeste, s’était récemment illustré en posant en photo auprès de femmes soldats de Tsahal, lors d’une fête de soutien à l’armée israélienne à Anvers .
Le rédacteur en chef du site « The Brussels Journal », d’où le tueur a copié certains passages pour mettre dans son manifeste, est un néo-conservateur proche des Etats-Unis et des  milieux israéliens.  Il a ainsi travaillé pour le Wall Street journal.
Breivik était actif sur un forum animé par un ancien journaliste norvégien, Hans Rustad, lui-même grand défenseur du sionisme. Breivik y écrivait lui-même qu’il soutenait l’état hébreu et affichait sa sympathie pour la English Defense League. Cette organisation, truffée d’indicateurs et de barbouzes, ne cache pas ses sympathies pro-israéliennes.
Breivik parle d’Israël comme de la ligne de front contre le jihadisme, le traite « d’allié » et déplore «l’anti-sémitisme » de certains nationalistes européens. Il disait admirer les dirigeants israéliens Nettanyahou et Avigdor Lieberman.
Quelques citations de l’intéressé :
- « Cessons ce stupide soutien aux Palestiniens et supportons notre cousin culturel : Israël »
- « Les conservateurs croient qu’Israël a le droit de se défendre contre le Jihad(…). Les gens biens devraient soutenir le sionisme qui est le droit d’Israël à l’auto-défense contre le Jihad ».
- « Combattons ensemble avec Israël, avec nos frères sionistes contre tous les antisionistes, contre tous les marxistes culturels et les multiculturalistes. »
Il lisait également des ouvrages de Kafka, qu’il appréciait beaucoup. Ce qui est assez étonnant pour quelqu’un de présenté comme «d’extrême-droite».
Un air déjà entendu de manipulation
L’intéressé prétend faire partie d’une sorte de société secrète de type templier. Il faut savoir que les sectes ou organisations « secrètes » font très souvent l’objet de manipulations par des services spéciaux. Il est connu que l’Ordre du Temple Solaire avait des liens avec certains services ainsi que la secte du grand Mandarome (ne riez pas !) qui, toute folklorique qu’elle était, permettait à partir de ses « édifices » d’observer des installations de l’armée française.
Pensons aussi à ce qu’on racontait aux militants du WNP, un groupe secret d’extrême-droite belge des années 80, qui servait en fait de groupe para-policier manipulant de jeunes naïfs. Jeunes naïfs à qui on  présentait un argumentaire du genre de celui du tueur norvégien : résistance de l’Europe (contre le marxisme seul à l’époque), ordre paramilitaire secret et un rien ésotérique, etc…
Les questions gênantes
  1. Le tueur a donc tué 68 personnes sur l’île. Les médias disent qu’il tirait en rafale. Prenons donc des tirs d’au moins 3 coups par rafale (68×3 = 204 cartouches). Il en a blessé des dizaines d’autres (comptons à nouveau ce nombre de +- 200 cartouches tirées). Et enfin, il y a tous les tirs qui ont raté leur cible (rappelons que les gens s’enfuyaient et étaient donc assez difficile à toucher) : prenons le même nombre de 200 cartouches. On peut donc envisager que l’intéressé a utilisé au moins 600 cartouches de 5.56 mm. Ce qui implique de porter avec lui au moins 20 chargeurs de 30 cartouches. A-t-on retrouvé ces chargeurs ? Comment les a-t-il transporté ? (sur une photo où on distingue vaguement le tireur, on ne le voit pas porter de sac à dos). Ou se les a-t-il procuré ? Comment a-t-il pu arriver sur l’île avec ce grand nombre de munitions et son arme de guerre (un fusil mitrailleur RUGER) sans attirer l’attention ? Comment a-t-il pu se procurer ces munitions qui, de plus, étaient très spécifiques car explosives (selon les médias).
  2. Via quel canal a-t-il acheté son fusil qui, manifestement, était une arme de guerre puisque réglé pour pouvoir tirer en rafale ?
  3. Comment se fait-il qu’il n’y avait aucun policier sur l’île même pour des missions de routine liées à la sécurité basique. De plus, on dit que le premier ministre aurait dû s’y rendre plus tard dans la journée. Peut-on imaginer que cette arrivée n’ait pas été précédée par celle de membres des services de sécurité, plusieurs heures auparavant ? 
  4. Les services de sécurité disent que s’ils ont mis tant de temps pour intervenir, c’est car ils n’avaient pas d’hélicoptères disponibles !!! On croit rêver… Ainsi l’unité anti-terroriste norvégienne n’aurait pas d’hélicoptères à sa disposition ? Et ceci quelques heures après un premier attentat majeur à la suite duquel, un grand nombre de moyens policiers avaient déjà été mis en œuvre. 
  5. Est-il vrai que ce même jour, l’unité anti-terroriste participait à un exercice ? Ce qui expliquerait aussi son grand retard à réagir… 
  6. Comment se fait-il qu’un homme qui vient de massacrer 68 personnes, se rende sans aucune résistance à la police 2 minutes à peine après que celle-ci ait débarqué sur l’île. 
  7. Il circule dans certains médias, une photo assez trouble censée montrer Breivik en pleine action, au milieu de ses victimes. Cette photo semble avoir été prise d’un hélicoptère…alors qu’on nous dit qu’il n’y avait aucun hélicoptère de disponible à ce moment là.  
  8. Pourquoi n’a-t-on toujours pas d’information quant au type et marque du véhicule qui aurait servi à contenir la bombe ? 
  9. Pourquoi fournit-on la liste des victimes au compte-gouttes ? 
  10. Pourquoi sur toutes les images de la scène de l’attentat à la bombe, on ne voit aucun cratère. Cratère qu’aurait du laisser dans la haussée l’explosion d’une aussi grande quantité d’explosifs. 
  11. Comment un homme sans formation militaire ou chimique poussée a-t-il pu transformer 6 tonnes d’engrains en centaines de kilos d’explosifs (on parle de 500 kg !!!) ? 
  12. Comment a-t-il pu fabriquer un dispositif de déclenchement qui a fonctionné parfaitement ? Pourquoi la police n’a-t-elle  toujours donné aucun détail sur le mode de déclenchement de l’explosion ? Pour rappel, un terroriste d’al Qaïda, pourtant à priori mieux formé qu’un « amateur » comme Breivik, a sauté en décembre dernier avec sa propre voiture à Stockholm car il avait mal monté son engin explosif. 
  13. Comment Breivik a-t-il pu mettre seul des centaines de kilos d’explosifs dans un véhicule (dont on ne connait toujours rien aujourd’hui) et comment a-t-il pu le garer dans une zone sensible sans attirer l’attention ? D’autant plus que la rue était théoriquement fermée à la circulation, pour cause de travaux sur le réseau d’égouts.  
  14. Comment un homme seul peut-il organiser un attentat à la bombe d’une telle importance et quelques heures plus tard, perpétrer une autre attaque aussi « réussie » ? 
  15. Pourquoi personne n’investigue-t-il sur certains témoignages, passés par après sous silence par les médias. Témoignages de personnes très étonnées de voir travailler un groupe d’individus fort tard au niveau des égouts, la veille de l’attentat à la bombe. 
  16. L’argent ! Comment cet individu, dont on dit qu’il avait rentré une récente déclaration d’impôts le signalant « sans revenus », a-t-il pu vivre depuis 2009 et financer son délirant projet ? Et bien Breivik nous le raconte avec force détails dans son manifeste. Comme s’il fallait avoir réponse à tout, histoire de confirmer sa belle histoire. C’est ainsi qu’il nous raconte avoir obtenu 9 cartes de crédit !!! Toutes les personnes un peu réfléchies seront interloquées d’un tel laxisme des banques qui n’auraient donc pas vérifié si l’intéressé avait des crédits ailleurs. On sait bien que la Norvège est un modèle social mais pas que les banques locales étaient si naïves… La question du financement reste donc  entière. Comment a-t-il pu payer aussi longtemps, la location de sa ferme (1250 € par mois) ? Comment a-t-il pu payer les six tonnes d’engrais chimiques qui lui auraient servi à la fabrication de sa bombe et qui ont dû lui coûter au minimum 24.000 € ? Comment a-t-il pu acheter le véhicule qui aurait servi à transporter la bombe et dont à ce jour, on n’a toujours ni le type, ni la marque, ni la couleur ? Comment a-t-il payé une arme de guerre et les nombreuses munitions qu’il a utilisées ? 
  17. La police prétend avoir retrouvé des explosifs chez Breivik. Elle ne donne aucun détail sur le type d’explosifs mais prétend les avoir « détruit sur place ». Comment peut-on détruire des explosifs sur place sans les faire exploser ? 
  18. Les cibles sélectionnées sont bien trop sophistiquées par rapport au portrait d’ultra-islamophobe que l’on a fait du tueur. Un tel individu aurait du normalement consacré toute sa capacité de nuisance à frapper des cibles de type islamique.
Revendication étrange
Dans les heures qui ont suivi l’attentat à la bombe, un site Internet américain spécialisé dans l’étude des groupes jihadistes (S.I.T.E Intelligence Group) annonce qu’un cadre islamiste nommé  Abu Suleiman Al Nasser revendique l’attentat à la bombe d’Oslo et le lie à celui commis à Stockholm en décembre 2010. Al Nasser est un des chefs du groupe jihadiste Ansar al Jihad al Alami. Groupe basé au Kurdistan irakien et affilié à Al Qaïda en Irak.
Certains prétendent que Ansar al Jihad al Alami n’est qu’un groupe virtuel et qu’Abu Suleiman Al Nasser, lui-même, ne serait qu’un patronyme utilisé par l’un ou l’autre chef jihadiste, voire même par certains services de renseignements afin de faire de la désinformation.
Il est intéressant de noter qu’un des premiers organes de presse à relayer cette info est le Wall Street Journal, pour lequel a travaillé un des Belges néo-conservateur et pro-israélien auquel le tueur s’est référé  en reprenant une partie de ses textes.
Précisons aussi que la société privée de renseignement S.I.T.E a été fondée aux USA en 2002 par une citoyenne israélienne.
Cette revendication de l’attentat à la bombe a-t-elle donc été tout simplement une fanfaronnade d’islamistes qu’aucun des spécialistes de S.I.T.E Intelligence Group (qui emploie pourtant nombre d’anciens des services de renseignement), n’ont pu déceler ? Ou bien, le fait que le tueur ait été capturé vivant a-t-il quelque peu perturbé un scénario que certains ont donc du faire évoluer différemment ? S’agit-il d’une revendication infondée ou d’un couac de communication dans un scénario complexe et préparé de longue date ?
Comment une telle islamophobie a-t-elle pu se développer en Norvège ?
L’activisme d’islamistes avérés augmente sans cesse sur le territoire norvégien. Ainsi le mollah irakien Krekar, un des leaders du mouvement « Ansar al Islam » qui lance régulièrement des appels à la violence depuis Oslo où il est réfugié.
En dix ans, la population d’origine étrangère a augmenté de 41 %.  Aujourd’hui, 552 .000 immigrés vivent en Norvège, soit 11,4 % d’une population de 4,9 millions d’habitants.
S’y ajoutent 266.000 personnes bénéficiant de la citoyenneté norvégienne, mais d’origine étrangère ou nées d’un seul parent norvégien. La majorité des immigrés se concentre dans la capitale, où ils représentent 28 % de la population.
Le nombre de viols de norvégiennes de souche a fait un bond considérables et certains viols collectifs commis par dé véritables gangs ethniques ont choqué la société norvégienne, plus proche aujourd’hui des bisounours que de la culture viking. Certains des auteurs de viols ont d’ailleurs utilisé comme argument qu’ils estimaient punir une femme impudique…
Toit ceci explique les très importants scores électoraux de la droite dite populiste.
Réflexions sur la récupération politique
Que l’auteur ait agi seul ou non, il n’en reste pas moins que son action va permettre au Système d’effrayer la population et de la monter contre l’ensemble de la mouvance nationaliste et/ou identitaire et/ou de droite nationale.
Par contre, lorsqu’il s’agit de « cinglés » de gauche qui commettent ce genre de crimes, les médias sont bien évidemment bien plus discrets sur les opinions politiques des auteurs. Rappelons par exemple :
- Ce militant antifasciste liégeois qui avait commis fin des années 90, un acte de cannibalisme sur une de ses connaissances.
- Richard Durn, ancien militant français d’ultra-gauche, reconverti à l’écologie, et qui abattra 8 personnes en plein conseil municipal de Nanterre en mars 2002.
- Florence Ray et Audry Maupain, bien connus des milieux d’extrême-gauche et qui tueront 5 personnes lors d’une sanglante randonnée à Paris en 1994.
- L’implication de militants d’extrême-gauche belge dans un réseau pédophile démantelé dans les années 80 (scandale du CRIES).
- L’inculpation et la condamnation de plusieurs élus locaux du PS wallon pour détentions d’images pédo-pornographiques.
- etc…
Sans compter, le terrorisme mené par de nombreuses organisations politiques d’extrême-gauche dans toute l’Europe depuis les années 70 et qui existe toujours, de manière parfois très active, comme en Grèce par exemple.
Sans parler des centaines de milliers de victimes qu’ont provoqués marxisme et islamisme partout dans le monde.
Si complot, il y a ? Par qui et pourquoi ?
S’il s’agit d’un complot, sa sophistication implique forcément l’action de services secrets.
La piste israélienne
On ne peut donc éviter de penser à la politique de la Norvège dans le cadre du Moyen Orient. La politique norvégienne est en effet très pro-palestinienne et les relations avec Israël sont conflictuelles depuis bien longtemps.
En voici, un petit aperçu :
- En 2006, une crise diplomatique a éclaté entre les deux pays suite à des propos tenus par l’ambassadrice d’Israël.
- En mars 2007 la Norvège normalise ses relations avec les Palestiniens et « salue la formation du gouvernement palestinien d’union nationale ».
- La Norvège est le seul pays où des forces politiques ont osé exiger une grève générale lors des combats à Gaza en 2009.
- En juin 2010, la Norvège a exigé une enquête internationale sur l’abordage meurtrier par Israël de la flottille turque vers Gaza et appelle à un embargo sur les armes vers Israël. Un boycott des produits israéliens remporte une forte adhésion au sein de la population norvégienne.
- En aout 2010, la Norvège se désengage de deux investissements israéliens jugeant ces sociétés moralement condamnables. Ceci faisant, la Norvège a asséné un coup économique et politique à Israël.
- En octobre 2010, la Norvège a interdit des exercices de sous-marins israéliens, construits en Allemagne, dans ses eaux.
- En février 2011, la Norvège a demandé à l’Ambassade Israélienne de déménager, car sa présence   « perturbe les riverains qui craignent pour leur sécurité. » A cette occasion, un membre du ministère des affaires étrangères israélien a déclaré que cette affaire représentait bien une  nouvelle dégradation des relations entre Israël et le pays scandinave.  Il a en effet déclaré que les « autorités norvégiennes avaient capitulé devant l’opinion public hostile à Israël ».
- Juillet 2011 : La Norvège juge la candidature de la Palestine à l’Onu légitime.
Un des sujets de la réunion de l’Île Utoya, lieu de la tuerie, était justement le soutien à la cause palestinienne.
Au cours d’une réunion tenue la veille, le ministre des affaires étrangères avait d’ailleurs dit que la Norvège s’engagerait activement à soutenir la reconnaissance de l’état palestinien.  Récemment, un des partenaires gouvernementaux avait déclaré avoir l’intention de proposer des actions de type militaire contre Israël en cas de nouvelle offensive majeure contre la bande de Gaza.
Israël a lancé une vaste offensive diplomatique pour éviter que la communauté internationale ne reconnaisse un état palestinien. Certains « faucons » israéliens auraient-ils décidé d’envoyer des messages plus forts à certains pays rebelles ?
A noter que, pas rancunier, les Israéliens ont très rapidement proposé leur aide à la Norvège car « Israël savait ce qu’on pouvait ressentir face au terrorisme ». Ce qui pourrait aussi signifier, en termes moins diplomatiques : « comme ça, vous savez ce que c’est et vous cesserez peut être de soutenir les terroristes palestiniens ».
La piste atlantique
Mais la Norvège est aussi « rebelle » à l’ordre mondial sur d’autres sujets : ainsi elle a annoncé en juin 2011, son désengagement de la campagne libyenne. Et on pense donc à une autre piste, celle des services secrets anglo-américains.
A ce propos, notons que Breivik dit avoir été recruté dans son « ordre templier » à Londres en 2002.  Londres est une ville que Breivik connaît bien puisque son père y fut en poste comme économiste à l’ambassade de Norvège.
Il aurait tout à fait pu, même inconsciemment, être manipulé par le MI 6 (les services de renseignement extérieurs britanniques).  Rappelons que la Grande Bretagne est très impliquée dans la campagne libyenne et n’apprécie guère de voir certains alliés la lâcher en pleine campagne.
Il pourrait aussi s’agir d’une tentative de briser la volonté d’indépendance de la Norvège au niveau de l’OTAN ou de l’Union européenne.
Rappelons que certaines actions visant à punir la Norvège avaient déjà eu lieu. Ainsi en mars 2011 où une vaste cyber-attaque avait mis à mal de nombreux outils informatiques de l’état major norvégien.
La piste européenne
La Norvège n’est toujours pas membre de l’Union européenne et semble assez rebelle aux diktats européens. Certains auraient-ils voulu lui démontrer qu’elle serait plus en sécurité au sein de l’UE ? Rappelons que depuis quelques temps, l’UE se dote de ses propres services de police et de renseignements. Services qui se font discrets et dont on se demande qui les contrôle et comment : ainsi le SitCen (Centre de Situation) qui est en fait le service de renseignement de l’Union européenne ou encore la FGE (Force de gendarmerie européenne).
Rappelons aussi qu’une réunion de travail de l’UE prévue au mois de septembre aura comme thème, la manière de lutter contre l’extrême-droite et la vague populiste qui se développe. Nul doute que les récents événements d’Oslo permettront à ces messieurs d’encore limiter les libertés politiques dans tout le continent.
La piste islamiste
Breivik, aveuglé par son égo, aurait été manipulé par des services secrets arabo-musulmans qui, par cette action, auraient essayé de limiter les sentiments islamophobes de la population (en montrant que le racisme, ça finit toujours mal, etc…) mais qui auraient aussi eu pour but de stigmatiser les partis de droite populistes très favorables à la politique israélienne.
Cette piste est plus improbable car l’ensemble de l’opération nécessitait des complicités au sein de l’appareil de sécurité norvégien. Complicités importantes dont on voit mal profiter un service secret d’un pays arabo-musulman, aussi efficace soit-il.
Le bouc émissaire idéal
Un type complètement instable dans ses opinions, complètement isolé et en plus « d’extrême-droite » : l’idéal pour une opération de ce type. Car si certains trouvent toujours des explications, voire des excuses au terrorisme islamiste ou marxiste, les éventuels commanditaires de la tuerie pouvaient être surs que ce serait l’hallali complet et absolu de toute la classe politico-médiatique contre le terrorisme d’extrême-droite, sans exception et sans aucune analyse critique des faits.
Remarquons néanmoins le constat d’échec à tirer de la stratégie de certains partis populistes ou de « droite identitaire ». Ceux-ci avaient en effet fait de leur alignement en faveur de la politique israélienne, un point de passage obligé pour se « dédiaboliser ». Ils pensaient qu’en cessant de mettre le Système entier en question, celui-ci allait les accepter en son sein.
Tragique erreur que la droite nationaliste refait de manière cyclique tous les 20 ans avec, à chaque fois, les mêmes désillusions.
A ce jour, on n’a guère vu leurs « frères de combat » sionistes les soutenir…Il est vrai que certains ont oublié que pour tenir dans un couple, il faut être deux à le vouloir !
False Flag ?
Quelque soit le véritable scénario, il semble en tous les cas tout à fait possible qu’on soit en face d’une opération complexe de type « false flag » (fausse bannière). Il s’agit d’actions menées avec utilisation des marques de reconnaissance de l’ennemi, dans le cadre d’opérations spéciales.
Le but étant soit de discréditer l’ennemi, soit d’avoir un prétexte pour l’une ou l’autre action, soit enfin de lancer un « message » au pays visé sans apparaître directement et ainsi permettre une négociation future.
« Scénarios à dormir debout ! »nous diront certains.
En tous les cas, ces scénarios ne sont pas plus incroyables que celui qui veut nous faire croire qu’un homme seul, aux moyens financiers limités, a pu réaliser des attaques aussi sophistiquées, le même jour.
Centre Nationaliste d’Etudes Politiques
Mouvement NATION
Bruxelles, le 28 juillet 2011

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