jeudi 15 décembre 2011

Rome, le 13 décembre – « Dans l’ADN de CasaPound Italia, il n’y a pas de xénophobie, comme n’a pas lieu d’être la violence discriminatoire, si bien qu’aucun d’entre nous ne fut jamais impliqué dans quelconque accusation pour des motifs racistes, ethniques ou religieux. Au contraire, nous avons toujours répondu aux centaines d’accusations dans les articles de journaux, de blog ou de communiqués de partis politique depuis des années chaque fois que l’on nous accusait d’être raciste, homophobe, xénophobe ou responsables d’actes de violences liés à la discrimination. » Voilà ce qu’affirme CasaPound dans une note « défendant à quiconque de mettre en relation la tragédie qui a provoqué la mort de quatre personnes aujourd’hui à Florence et les activités politiques du mouvement. »
« Sur l’immigration – explique Cpi – nous avons une position précise, rationnelle, qui n’ouvre pas la voie à des dérives violentes de la sorte. Nous sommes opposés au phénomène d’immigration de masse, arme à double tranchant, qui humilie tant les immigrants que les hôtes. En même temps, fidèle à notre tradition, nous refusons l’idée du bouc émissaire et nous essayons d’être réalistes en provoquant le débat, y compris avec les communautés d’immigrants. »
« D’autre part – ajoute Cpi – le siège de CasaPound Italia à Rome se situe en pleine « Chinatown » et ceci n’a jamais provoqué quelconque problème. D’ailleurs, le 19 décembre prochain, CasaPound Italia organise une rencontre publique entre cette même communauté chinoise et des responsables du mouvement afin de débattre mais aussi collaborer dans le but de rendre plus vivable l’Esquilino. Ceci est le « style » CasaPound Italia, une façon d’agir qui nous vaut quelques inimitiés au sein de la droite radicale mais que nous revendiquons avec orgueil,sans remord, ni nostalgie. »
(Source Zentropa)
Le drame survenu ce 13 décembre ne doit pas faire oublier le contexte général dans lequel il survient, entre coup d’Etat des banquiers et regain d’une possible stratégie de la tension en Italie*. Le tueur, présenté tambour battant comme un adhérent de Casapound*, n'est représentatif que de lui-même et de doit pas venir fausser, au moment opportun pour le système, la perception du travail social et politique de terrain accompli par le mouvement Casapound Italia au cours des dernières années.
Cet homme qui a tué pour des raisons encore à éclaircir ne représente en rien le mouvement Casapound Italia dont les médias italiens et européens feraient bien de rappeler le partenariat avec le Kenya initié en avril dernier avec l’association Solidarité Identité* ainsi que les différentes opérations de coopération internationale avec des peuples menacés et oubliés par nos bonnes âmes occidentales comme les Karens en Birmanie par exemple.
Cet acte isolé, mais qui tombe à point nommé pour l’Etat des banquiers, ne doit en aucun cas devenir un prétexte des autorités pour réprimer le mouvement de contestation et de révolte populaire que représente Casapound en Italie. Cela au moment où le mouvement Casapound a enregistré un succès unique en Europe avec sa dernière manifestation nationale à Naples contre le coup d’Etat des banques. Plus que d’un prétendu climat de racisme ambiant inhérent au mouvement Casapound, c’est plutôt vers un mal-être psycho-social général qu’il faudrait regarder afin d'expliquer au mieux cette tragédie. Mal-être qui touche beaucoup de gens et en touchera toujours plus à mesure que nos sociétés européennes se déliteront dans le magma informe du mondialisme.
Ce drame arrivant au même moment que la tuerie en Belgique, et peu après la spectaculaire et sanglante équipée d’Anders Breivik, on peut s’attendre à toujours plus d’actes de meurtrier de masse en Europe, sur le modèle de ceux que les Etats-Unis connaissent depuis déjà des décennies. Ces récentes tueries, qu’elles se révèlent être des manipulations dans un but d’ingénierie sociale et d’orientations psychologiques des foules ou bien une « simple » pandémie de malades mentaux à la chaine, illustrent parfaitement comment notre société arrive aujourd’hui à la fin d’un cycle, et n’ayant plus rien à proposer à ses citoyens que la consommation de masse et l’hédonisme nihiliste (bientôt menacé par la crise économique géante), pousse certains de ses membres les plus fragiles psychiquement à des actes irréparables.
Nihilisme, hédonisme et non-sens de la vie contemporaine contre lesquels Casapound Italia tire précisément sa raison d’être et entend organiser la jeunesse italienne en un « Front de l’Être » anti-matérialiste et patriotique. Cela quasiment seul au milieu du désert civilisationnel et humain actuel.
Cette tragédie ne doit pas non plus devenir le prétexte pour masquer le drame que constitue l’immigration de masse tant pour les migrants que pour les pays d’accueil. Encore plus depuis que l’invasion de la Lybie par la coalition occidentale (France en tête pour notre déshonneur) a fait voler en éclats le peu que le Gouvernement Berlsuconi avait réussi à négocier en la matière avec le défunt Kadhafi. Le chaos actuel (voulu ?) et le laisser-faire en matière d’immigration n’ont pas fini d’être la matrice de drames à venir tant pour les autochtones de l’Europe que pour les populations étrangères. Dans un monde idéal c’est directement vers les responsables de cette situation explosive que devraient pointer les armes de tels déséquilibrés.
Pour finir, ce drame illustre surtout le cas limite d’un homme au bout du rouleau qui n’a pas su ou voulu dépasser les frustrations et tensions que génèrent ce système contre nature et hors-sol dans lequel l’homme contemporain se morfond et se disloque psychiquement et moralement. En aucun cas on ne peut faire de cette personne (en plus un simple adhérent) un cas représentatif de l’esprit de Casapound, mouvement où j’ai toujours entendu et vu pratiquer l’autocritique quotidienne la plus exigeante qu’il m’ait été donné de connaître au travers de toutes les organisations que j’ai pu fréquenter en France et ailleurs. Mouvement dont la spécificité est justement la générosité et la solidarité, cela sans jamais aller chercher les classiques boucs émissaires de l'extrême droite mais bien des solutions concrètes et audacieuses aux problèmes qui se posent à l'Italie contemporaine.
C'est parce-que ce mouvement est la pointe d'une révolution sociale et nationale qui se fait par le don de soi, la générosité et l'ouverture d'esprit que CP-Italia se trouve aujourd'hui dans l'oeil du cyclone. Et c'est parce-que Casapound est aujourd'hui le centre de gravité de la résistance européenne au mondialisme que tous les patriotes français doivent lui apporter leur soutien dans les épreuves qui s'annoncent.

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