dimanche 19 juin 2011

LE BLOC IDENTITAIRE

LE COURANT IDENTITAIRE
En seulement six ans d’existence, Le Bloc Identitaire a su imposer sa marque de fabrique et participer ainsi au développement d’un nouveau courant politique.

Le Bloc Identitaire n'est pas un énième mouvement. Il incarne véritablement une nouvelle offre politique qui – s’appuyant sur des initiatives politiques, associatives, culturelles - mêle identité, solidarité, écologie, réflexion institutionnelle, défense de la démocratie participative et des libertés locales.

Le courant identitaire, c’est aujourd’hui, une ligne politique, une stratégie et des méthodes d’action ainsi qu’un style propre.

Le courant identitaire, c’est aussi une sensibilité politique qui se développe aussi bien en France qu’en Belgique, en Suisse, en Italie, en Suède, en Espagne qu’au Portugal. Si certains mouvements s’inspirent clairement du Bloc Identitaire (Causa Identitaria au Portugal, Assemblea Identitaria en Espagne ou Les Identitaires de Romandie, en Suisse), d’autres existaient bien évidemment avant comme la Lega Nord (Italie) ou le Vlaams Belang (Belgique).

Notre combat s’inscrit donc dans un vaste courant politique novateur qui se développe aujourd’hui dans toute l’Europe.
LIGNE POLITIQUE DU BLOC IDENTITAIRE
Appelant tous ceux qui se sentent pionniers du monde à venir à nous rejoindre et tenant à l'écart les nostalgiques du monde d'hier, nous fondons notre combat sur quatre axes principaux.

1. Les identités complémentaires
Face à un discours jacobin ultra-républicain et assimilationniste, nous défendons une vision de l'homme enracinée dans ses communautés naturelles et historiques. La notion de citoyenneté républicaine désincarnée – et sans relation avec la filiation – est en opposition totale avec notre vision de l'identité charnelle et enracinée. Au concept de « France des lumières », nous opposons celui de la terre et des morts de Barrès.

En tant qu'identitaires, nous concilions et assumons pleinement notre triple identité régionale (identité charnelle), française (identité historique), et Européenne (identité civilisationnelle).

Attachés à la défense de nos identités, nous refusons fermement non seulement l'islamisation de notre société mais également l'immigration extra-européenne.

2. Le social
Dans leur pratique politique, ni les socialistes, ni les communistes n'ont évité l'accroissement constant depuis des décennies d'injustices sociales évidentes.

En bons suppôts cosmopolites de l'immigration, ils contribuent à une concurrence salariale faussée et donc aux bas salaires et à la précarité. Nous nous refusons à utiliser la misère du monde pour tirer vers le bas les salaires des travailleurs Européens !

Nous n'acceptons pas davantage le règne du capital fou et de sa spéculation financière éhontée. Ils se montrent inhumains au point d'être capables de spéculer sur les cours des denrées alimentaires et de gagner du fric sur la famine !

Gauche socialiste et droite libérale sont les deux visages de la globalisation économique, celle qui écrase les peuples, précarise les travailleurs et entraîne ainsi une baisse des revenus autant chez les salariés que chez les travailleurs indépendants. Ils voient le salarié comme une marchandise et une ressource comptable, nous le voyons comme une personne concrète et enracinée. Les premières mesures sociales consistent à inverser la dérive vers le profit financier maximal et anonyme pour mieux rémunérer et garantir les salariés d'une part et à rétablir de l'autre les conditions de la renaissance d'un plus grand nombre de professionnels véritablement indépendants.

Agissant pour et au sein du peuple, nous voulons investir prioritairement l'action sociale. Loin des postures intellectuelles faciles, nous rendons cette implication réelle et concrète. En défendant notre peuple contre les excès du libéralisme, nous sommes ceux qui aidons les nôtres avant les autres.

3. L'écologie comme réponse à l'envahissement capitaliste
Une société de consommation (et donc de gaspillage) globale de plus de 10 milliards d'hommes avant 2050, c'est le rêve fou de la nouvelle classe dirigeante mondiale. Animées par un esprit de concentration et de financiarisation sans précédent, les transnationales dominent et sacrifient les peuples, les salariés, les petites et moyennes entreprises, et organisent le pillage de la planète.

Leur système nous mène droit dans le mur, vers des catastrophes sans précédent.

La civilisation des Grecs anciens dont nous sommes grandement issus, dénonçait déjà la démesure qu'ils appelaient « hubris »

Nous proposons de rétablir la mesure et l'équilibre notamment grâce à :

la relocalisation progressive de l'économie, pour recréer du lien social et enraciné, limiter la précarité et le nomadisme.
la gestion prudente des ressources par une transformation des modes de production et d'échange, ainsi que la refonte du système fiscal.
l'autonomie alimentaire de chaque peuple ou sous continent par le développement prioritaire de l'agriculture vivrière.
la maitrise et la taxation des mouvements de capital pour redonner de la dignité au créateur, au salarié, au travailleur, à l'artiste. Faire de l'argent avec l'argent ne nous paraît pas l'activité humaine à encourager en priorité.
le véritable respect de ce que le cosmos ou la main de Dieu selon les croyances a engendré. Par conséquent le respect de la biodiversité et des écosystèmes (lien entre les espèces vivantes dans une aire géographique déterminée) …et par conséquence ultime et majeure le respect de la diversité et des écosystèmes humains (lien entre les ethnies, les peuples et leur milieu géographique et culturel)
4. L'Europe
Nous appelons de nos vœux la constitution d'une Europe politique puissante dégagée de l'OTAN. Une Europe forte élargie à la Russie est seule capable d'apporter à un monde déboussolé et multipolaire la stabilité et la paix qui lui font défaut. Cette autonomie de l'Europe est nécessaire pour peser face aux autres sphères civilisationnelles y compris outre-Atlantique. Nous défendons ainsi l'idée d'une France des régions dans une Europe des Nations en mettant en avant le principe de subsidiarité et la défense des libertés locales.

Il n'y a, en effet, pas de contradiction entre l'attachement à sa région, à sa patrie et une Europe de la puissance, libérées des technocrates mondialistes et des scléroses bruxelloises.

Le génie des Européens, leur capacité de création et d'adaptation est plus que jamais indispensable dans l'époque de bouleversements que nous abordons

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