vendredi 29 avril 2011

La FFF avait aussi démenti dès jeudi soir
PARIS Laurent Blanc, sélectionneur de l'équipe de France, a déclaré vendredi à Bordeaux n'avoir "pas entendu parler d'un tel projet" après les accusations de "quotas discriminatoires" raciaux portées sur la Fédération française de football (FFF) par le site Mediapart jeudi.

Le sélectionneur a insisté sur l'absence "de projet auquel (il aurait) participé, qui impose des quotas". "Un tel projet ne verra jamais le jour", a souligné le technicien.

"Depuis une quinzaine d'années, le projet de jeu a été discriminatoire pour un certain nombre de joueurs, les critères athlétiques et physiques ayant été retenus essentiellement", a surtout remarqué l'ancien défenseur de l'équipe de France.

"En ce moment, les +petits+ (gabarits) sont pénalisés, ce qui est discriminatoire", a-t-il remarqué en faisant une analyse des pôles Espoirs et des centres de pré-formation. "Je veux permettre à ces jeunes joueurs qu'on ne soit pas radical", a-t-il ajouté.

"Ce qui me dérange le plus, c'est qu'on y ajoute des couleurs. Qu'on me reproche ce type de discrimination, ça me dérange", a-t-il martelé.
"La diversité existe, dans la rue comme dans le football", a encore déclaré Blanc.

"Pour les plus hautes instances du football français, l'affaire est entendue: il y a trop de noirs, trop d'arabes et pas assez de blancs sur les terrains", affirmait jeudi Mediapart.

"Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, début 2011, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays", selon cette enquête.

La FFF avait aussi démenti dès jeudi soir auprès de l'AFP.

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