samedi 15 janvier 2011

nos racines

Devant le mal être croissant de milliers d'individus dans les sociétés occidentales, quelles en sont les causes générales ?
S'agissant des jeunes, certains manquent d'un cadre avec des limites précises et de solides repères, qu'il est difficile de trouver à l'école où des enseignants de bonne volonté peinent à enseigner dans de bonnes conditions. Ils ne les trouveront pas non plus dans le discours ambiant des média, chez qui il est souvent question de plaisirs matérialistes éphémères. Le divertissement télévisuel Greg le millionnaire en est un " bel exemple ".
L'environnement socio-culturel des suicidaires est souvent caractérisé par l'isolement, le manque de rencontres et donc de soutien. L'ambiance familiale pèse malheureusement souvent lourd. La cellule familiale est primordiale pour l'épanouissement de l'enfant et certains sont fragilisés en vivant dans une famille disloquée, où le parent seul n'a parfois ni la volonté ni la force de transmettre les valeurs essentielles d'éducation, d'autant plus qu'il est parfois victime de travail précaire voire de chômage.
Face à la montée de l'individualisme, la solidarité qui existait auparavant ne se retrouve plus sauf à de trop rares occasions comme lors de grandes catastrophes, où l'on assiste notamment à une entraide entre voisins.
Il ne faut pas oublier non plus qu'à l'heure où les campagnes se vident, une part de plus en plus importante de la population subit les nuisances de villes mal adaptées, où l'omniprésence du béton laisse peu de place aux espaces naturels, pourtant indispensables à l'épanouissement.
En outre, comment ne pas évoquer parmi ces individus, une part d'immigrés extra européens, balancés entre deux cultures ? Ces personnes coupées de leurs racines ne se retrouvent pas dans le discours intégrationniste qui sonne faux : elles souhaitent très souvent garder des liens forts avec leurs origines.

Ce texte n'a évidemment pas pour but de donner des solutions faciles, ni de faire l'éventail de tous les facteurs de risques, mais il donne quelques pistes dans une Europe en crise d'identité, où sont encore accueillies à bras ouverts des populations étrangères inassimilables, au nom d'une " idéologie droits de l'hommiste ".
L'équilibre, ou plus précisément le bien-être ne s'obtient pas sans donner un sens à sa vie, notamment grâce au sentiment d'appartenance à une famille, à une communauté de peuple, et parfois aussi aux croyances religieuses, porteurs de valeurs sur lesquelles s'appuyer.
Raffarin voudra-t-il nous écouter ?

Nota : je ne pouvais finir sans parler d'un autre phénomène alarmant qui s'apparente à un grand suicide (et qu'on a déjà évoqué sous cette rubrique), c'est celui du peuple Européen. En s'intéressant à notre voisin Italien, on s'aperçoit que d'après le rapport 2002 de l'Institut National de la Statistique (ISTAT), " l'Italie est le pays ayant l'indice de vieillesse le plus élevé du monde, avec 133 personnes de plus de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 15 ans ". Pour parer à cette situation dramatique, la coalition au pouvoir n'a lancé aucune action gouvernementale vigoureuse pour relancer la natalité, mais a préféré régulariser d'un coup ces derniers mois plusieurs centaines de milliers de clandestins et leurs familles ! Ce n'est pas un cas si isolé en Europe et le taux de la natalité en France n'est pas nettement meilleur, si bien sûr on s'applique à distinguer les nationalités d'origine des nouvelles mères.
" Comme les arbres, les hommes ont besoin de profondes racines pour pousser haut ".
Thierry Landelin

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